Angoulême sur meuse.

 

Depuis une semaine, on ne parle plus que d’une seule chose sur les sites, blogs ou forums spécialisés BD : Angoulême. Une sorte d’hystérie collective a piqué les éditeurs et autres intervenants pour nous montrer leur beau stand, les auteurs présents, les expos ou autres joyeusetés. L’endroit semble si prisé que le fait de ne pas recevoir une accréditation pour le critique Pasachose provoque une levée de boucliers pour le droit à la presse. Quand j’imagine la cohue et la foule pour ce festival international de la BD, je n’ai qu’une envie, fuir à toute jambe loin de cette marée de valises et de mallettes faisant office de files d’attente. Mais SambaBD a une solution pour vous, amis belges, le festival BD de Jemeppe qui se déroule ce samedi 2 février. Tiens au fait, SambaBD n’a pas été invité pour couvrir cet événement mondial. Tonnerre et damnation, j’appelle l’ACBD, maitre Misson, le ministre Marcourt (il doit être dans le coin en plus) pour m’indigner de cette fourberie. Bon, je prends ma casquette FGTB et mon veston rouge et avec mes camarades, vous avez intérêt à me laisser entrer, sinon je crée une fondation ou j’invite Monsieur Mittal à venir avec moi !
Vous verrez, l’effet est saisissant !
Allez bon festival à tous.

Affiche.jpg

L’exode selon Yona par David Ratte – Trailer

 

Pour les juifs fraichement libérés, l’Exode a enfin commencé. L’Egypte est loin derrière, l’armée de Pharaon est au fond de la Mer Rouge et la Terre Promise est droit devant … enfin, presque. Yona n’a plus le choix. Il doit suivre le mouvement … et essayer de retrouver la jolie Libi parmi cette foule constamment en mouvement. Le voyage s’annonce long … très long. Et le désert s’annonce chaud … très chaud.

Et puis, ce que Yona ignore, c’est qu’il n’est pas le seul égyptien perdu au milieu des juifs. Sa première femme rode … et elle n’est pas contente du tout.

Avec ce dernier épisode, toujours aussi drôle et décalé, vivez la fin des aventures de Yona l’Egyptien… et découvrez comment il devint l’ancêtre de Jonas et de ses fils, les apôtres Pierre et André.

Retrouvez l’album ici :
http://www.paquet.li/bd/catalogue/667-le-voyage-des-peres-l-exode-selon-yona-4

LES CAMBRIOLEURS – Tome 1: Les oiseaux de proie.

Couv_180428.jpgPlancheA_180428.jpgDessin & scénario : Jake Raynal

Editions Casterman

Collection Ligne rouge

Sortie : 09/01/2013

48 pages

Prix conseillé : 13,95 €

ISBN : 9782203396425

Polar

 

Résumé (de l’éditeur): Ruben, Elias et Prev. Deux hommes et une femme. Un trio de malfrats, spécialistes de l’effraction et du cambriolage, réunis au hasard des circonstances de leurs activités clandestines. Issus des décombres de l’ancienne Yougoslavie, Elias et Prev forment un couple, amoureux. On ne sait pas trop d’où vient Ruben, ni pourquoi il a choisi cette étrange carrière. Qu’importe, ils font équipe, et sévissent d’une frontière à l’autre dans cette immense zone d’Europe Centrale qui ne cesse de se reconstruire et se reconfigurer depuis la disparition de l’Union Soviétique. Parmi leurs commanditaires, il y a le frère de Prev, Wallach, qui lui même est au service d’un big boss nommé Lazlo. De vols en coups de main, l’avenir paraît sourire au trio. Mais comment s’imaginer un futur réellement crédible dans l’univers complexe, amoral et dangereux des mafias européennes, régi par la méfiance, les doubles discours, la tentation permanente de la trahison et un féroce esprit de compétition?

 

1301212141470001.JPG

Mon avis : Comment pourrais-je vous faire comprendre mon embarras et mon malaise pour parler d’un tel album ? Je pense d’ailleurs que je ne suis pas le seul dans le cas à la rédaction de SambaBD… « Tiens Capitol, lis ça, moi j’y arrive pas…Comment veux-tu que je fasse une chronique là-dessus ? » Et le bon Capitol de lire l’album…

D’abord, l’auteur. Si je me rapporte au dossier de presse, il s’agit de Jake Raynal qui publia chez Fluide Glacial en 1994 des courtes chroniques sur des thèmes fantastiques et absurdes réunies dans deux albums « Combustion spontanée » et « Esprit frappeur ». Il est également le scénariste de la série « Francis Blaireau Farceur » aux éditions Cornélius. Notre homme est un rien « underground » et se fait plutôt rare…Pour moi, inconnu au bataillon. Ce qui frappe en voyant l’album en lui-même, c’est qu’il n’a rien d’attirant. Tant la couverture que les planches à l’intérieur sont dans des couleurs douteuses qui donnent un sentiments d’oppression, de monde déglingué, de l’Europe de l’Est post-communisme avec ses grands ensembles à donner le cafard…C’est glauque…C’est voulu ? Peut-être… Allez savoir ? Pas très engageant la lecture, me suis-je dit en m’enfonçant dans mon fauteuil…

1301212142420001.JPG

Les personnages sont plutôt stylisés que véritablement dessinés. Il faut être bien focalisé sur l’histoire. Déjà par moments, je me demande qui est qui…Et ces couleurs chiadées…Comble de l’horreur, il faut s’accrocher pour suivre l’histoire…Une sombre affaire de voleurs, de mafia, d’arnaqueur et d’arnaqués, de gens loyaux et de traîtres, de vengeance et de violence…

Les séquences se suivent et parfois s’entrechoquent sans réelle logique avec des apartés, des diversions, des digressions…Je suis cahin-caha l’histoire mais cela ne me passionne pas outre mesure. Quand la lecture devient aussi pénible, je n’en ressens pas de plaisirs. Or la lecture doit rester un plaisir et non une torture mentale, sans queue, ni tête.

1301212144110001.JPG

Le dossier de presse termine la présentation par, je cite : « Avec Cambrioleurs, marqué autant par Hugo Pratt que par les polars contemporains, il (Jake Raynal) renoue avec la grande BD d’aventure et de voyage ». Pauvre Hugo Pratt ! Où sont l’aventure et le voyage ? Voyage au bout de l’enfer, oui ! Casterman nous a déjà habitué à beaucoup mieux. Pour lecteurs dépressifs, névrosés et suicidaires…Au petit matin, ils se sont pendus de désespoir…

Avec une chronique pareille, je ne vais pas me faire que des amis…

Au secours ! Sauve qui peut !

 

Graphisme :   5,0/10

Scénario :     4,0/10

Moyenne :     4,5/10

 

Capitol.

P.S.: Pour les masochistes, même un deuxième tome de prévu!

Lien vers le site de l’éditeur: ICI.

1301212145020001.JPG

BIENVENUE A JOBOURG!

Couv_180989.jpgPlancheA_180989.jpgDessin & scénario : Pascal Rabaté

Editions Futuropolis

Sortie : 10/01/2013

80 pages

Prix conseillé : 16,00 €

ISBN : 9782754808941

Voyage, société, Johannesbourg, Afrique du Sud.

 

Résumé (de l’éditeur): Patrick, un jeune Français, arrive à Johannesburg pour travailler dans l’imprimerie d’un ami de son père. À peine débarqué, il se demande très vite ce qu’il fait ici, tant la violence de la ville et la paranoïa sécuritaire l’effraient. Comble de malchance, l’imprimerie tombe en cessation de paiement et son futur employeur ne peut plus l’embaucher, ni même lui payer son billet de retour. Dès lors, Patrick n’a plus d’autre choix que de visiter, sentir, s’imprégner, comprendre ce pays.

1301201852060001.JPG

 

Mon avis : Attention ! Cet album n’est pas vraiment une nouveauté. Il a paru initialement en 2003 aux éditions du Seuil. Je dois dire que cette sortie était pour moi passée totalement inaperçue. Comme quoi, parfois, il y a  des rééditions qui en valent la peine. C’est le cas ici.

1301201852400001.JPG

C’est une nouvelle édition en bichromie, complétée par des croquis faits sur place par Pascal Rabaté en 2003 à Johannesburg  (Joburg pour les intimes…) à l’occasion d’une « résidence artistique ».

Par un heureux hasard, j’ai eu l’occasion de me rendre à Johannesburg en 2001 dans le cadre d’activités sportives. J’ai eu la chance d’avoir des contacts avec des belges installés sur place et des sud-africains de toutes couleurs (blancs, métisses, indiens, noirs) et de toutes conditions. J’ai eu l’occasion, entre autres, de me rendre à Soweto (le quartier de Joburg où a démarré la révolution qui allait sonner le glas de l’apartheid) et à Durban dans une école défavorisée. J’ai donc pu confronter mon expérience de 2001 à celle de 2003 de Pascal Rabaté.

1301201853210001.JPG

L’auteur a décrit de façon tout à fait réaliste et véridique ce que j’ai vu deux ans plus tôt. L’Afrique du Sud et plus particulièrement Johannesburg est un phare en Afrique, une lumière qui attire pas mal de monde et d’espoirs de toutes parts. On y rencontre des gens de toutes nationalités, surtout des congolais (ex Zaïrois), qui y sont venu chercher un job, un avenir. Car il s’agit d’un pays riche, très riche mais avec de grosses disparités entre les classes sociales. L’opulence et la pauvreté cohabitent même à Soweto ! Mais n’importe quelle société ne peut accepter toute la misère du monde. Nelson Mandela est une icône mais cela reste un état pauvre même si son sous-sol est riche et exploité par des multinationales. La violence dans la société Sud Africaine est latente, c’est comme une chape de plomb. Les nantis se retranchent dans des quartiers sécurisés, derrière des fils barbelés, des vitres grillagées, des portes blindées et des gardes armés…Se promener la nuit en rue est fortement déconseillé. Les morts par balle se comptent à la pelle dans les bidonvilles.

1301201855070001.JPG

Rabaté raconte l’histoire de Patrick qui se retrouve dans la mouise alors qu’il s’attendait à pouvoir y travailler. Mais cette situation va pouvoir lui permettre de s’immerger dans la société sud-africaine et plus particulièrement dans un quartier pauvre, proche de Soweto. Au niveau du scénario, l’histoire se tient même si cela se passe bien pour le personnage principal et que c’est plein d’espoir. Rabaté ne reste pas dupe de la situation, la dernière scène de l’album montre qu’il a tout compris.

Le dessin est brut, sans grand fignolage, mais cela donne encore plus de force au graphisme. En fin d’album, des croquis rendent encore une autre dimension à l’album.

1301201855580001.JPG

En conclusion, cet album est un bel instantané d’une époque mais il est vite lu. La situation évolue. Nelson Mandela vit toujours mais est retiré de la politique. Une nouvelle classe sociale noire est arrivée au pouvoir mais commence à oublier d’où elle vient. Le pouvoir corrompt et c’est ça le problème. Mais c’est une autre histoire. Ceux qui aiment l’Afrique, les voyages et les expériences particulières aimeront cette très belle bande dessinée.

 

Graphisme :   7,5/10

Scénario :     8,5/10

Moyenne :     8,0/10

 

Capitol.

Lien vers le site Futuropolis: ICI.

1301201857150001.JPG

Pinkerton Tome 1 – Dossier Jesse James 1875

pinkerton,jesse james,guérin,damour,glénat,grafica,westernpinkerton,jesse james,guérin,damour,glénat,grafica,westernScénario : Rémi Guérin

dessin : Damour

couleurs : Paolo Francescutto

Editeur : Glénat

Collection : Grafica

48 pages

genre : western

 

Résumé (éditeur)

Le flic le plus dangereux du Far West…
The Wild Bunch, les Dalton, les Molly Maguires ou encore Butch Cassidy, tous ces noms sont réputés pour être ceux des plus grands hors-la-loi de l’Ouest américain. Mais le monde connaît moins le nom de celui qui les a pourchassés pendant des années… Un homme qui n’a jamais lésiné sur les moyens pour arriver à ses fins, n’hésitant pas à verser le sang et semer les cadavres pour servir la justice. Allan Pinkerton, père de la police moderne, est encore aujourd’hui un paradoxe à lui tout seul, aussi dangereux que les criminels qu’il poursuivait et sans plus de pitié qu’eux. Ce premier volume évoque la traque de Jesse James, où l’on verra que la réalité fut moins enjouée que la chanson qui porte son nom…

 

pinkerton,jesse james,guérin,damour,glénat,grafica,western

La famille James dîne tranquillement dans sa ferme lorsqu’un groupe d’hommes de l’agence Pinkerton donne l’assaut pour arrêter le célèbre Jesse. L’assaut tourne au  massacre et les méthodes employées n’ont rien à envier à celles des criminels que l’agence poursuit. Tout ça pour rien : Jesse James est aux abonnés absents et les victimes sont innocentes. Les autorités et la population locales sont furax :  les frères James jouissent d’une certaine popularité car ils jouent les Robin des bois en distribuant une partie de leur butin aux habitants.

 

Pinkerton et Jesse James. Voilà deux noms emblématiques du Western. Ici, nous avons affaire à un western biographique qui raconte la fin de Jesse James. Malgré quelques libertés prises par l’auteur – notamment sur la manipulation de l’agence Pinkerton menant à la mort de Jesse James, les quelques évènements relatés sont véridiques et bien documentés mais souvent un peu trop vite survolés. Des personnalités aussi fortes auraient mérité un traitement plus approfondi. On apprend finalement peu de choses de Jesse James et de Pinkerton et c’est avec un sentiment de frustration que j’ai refermé cet album, d’autant que la fin se déroule à la vitesse de l’éclair. Une vingtaine de pages en plus ou même un second tome n’auraient pas été du luxe.

 

Le dessin incisif de Damour, bien qu’un poil trop encré à mon goût donne malgré tout un souffle épique à cette histoire. Les codes du genre sont respectés, et l’action est au rendez-vous.

 

Ma note : 6.5/10

pinkerton,jesse james,guérin,damour,glénat,grafica,western

Loubrun

LA FOIRE AUX GANGSTERS (SPIROU)

Couv_176125.jpg1301201755370001.JPGDessin & scénario : Franquin et Jidéhem 

Commenté par Jean-Louis Bocquet et Serge Honorez

Editions Dupuis

Collection Dupuis patrimoine

Sortie : 09/11/2012

88 pages

Prix conseillé : 24,00 €

ISBN : 9782800155715

Aventure, Humour

 

Résumé (de l’éditeur): Initiés au judo par le mystérieux Soto Kiki, Spirou et Fantasio se retrouvent embarqués malgré eux dans une affaire de kidnapping, qui va entraîner Spirou jusque dans les coulisses d’une fête foraine. Mais là où ça se complique, c’est quand, en pleine filature de suspects, il tombe par hasard sur Gaston…

1301201734020001.JPG

Mon avis : Pour bien placer cet album dans le contexte, rien de mieux que de citer les Editions Dupuis pour la présentation de cet album particulier :

 » L’édition définitive d’une pépite de l’oeuvre de Franquin, avec Spirou, Fantasio, et Gaston !
Après « Bravo les Brothers », c’est au tour de cette aventure pittoresque en milieu forain de connaître une édition spéciale. Celle-ci comprend les pages originales en fac-simile, recolorisées, commentées et resituées dans le contexte de leur création. Un album de collection, dans lequel Spirou, Fantasio et Gaston se partagent l’affiche. »

Dupuis continue donc à racler les fonds de tiroir, mais quel fond de tiroir ! Qu’est ce qu’on ne ferait pas pour encenser un auteur qui deviendra bien vite en notoriété l’équivalent de Hergé ! Cette aventure date de 1959 et a été publiée à l’époque à la suite du nid des marsupilami. Cette histoire en 24 planches est un condensé de l’univers de Franquin avec excusez du peu : Spirou et Fantasio, Spip, le Marsupilami fait une apparition et, en guest-star, Gaston qui rempli son rôle de gaffeur avec une candeur désarmante. Les planches ont été recolorisées par Frédéric Jannin qui s’est basé sur les planches originales de Franquin.

1301201734510001.JPG

Le point fort de l’album, outre le talent de Franquin, c’est l’analyse de Jean-Louis Bocquet et Serge Honorez. On y apprend beaucoup d’informations sur les relations pas toujours sereines entre Franquin et l’éditeur Charles Dupuis, la fascination de Franquin pour la boxe et les fêtes foraines, l’envie de Franquin de faire un polar noir, la collaboration avec Jidéhem, l’impact du design et du style ’58, le début de la mode nippone (le judo, les produits japonais,…) et enfin le parallèle entre la future paternité de Franquin et le kidnapping d’un couffin.

1301201736510001.JPG

On y voit donc des combats de boxe, un marsupilami colérique, un accident de voiture très réaliste,… Charles Dupuis, toujours très à cheval sur la morale et avec le doigt sur la couture du pantalon, n’a vraiment pas apprécié cette histoire qu’il trouvait trop violente et pas vraiment dans la droite ligne du journal Spirou de l’époque.

1301201737240001.JPG

C’est cette mise en contexte qui donne le plus de cet album. C’est un album, qui prendra certainement de la valeur avec le temps, n’est pas une nouveauté mais est une belle mise en lumière.

 

Graphisme :   9,0/10

Scénario :     7,0/10

Moyenne :     8,0/10

 

Capitol.

La casati.

la casati.jpgAuteure : Vinci Vanna
Editeur ;Dargaud.
Sortie :01/2013.

Luisa Casati Amman, passée à la postérité sous le nom de « La Casati », dilapida un immense patrimoine, dans le seul dessein de devenir une œuvre d’art vivante. Ses apparitions sulfureuses, ses tenues choquantes et ses fêtes pharaoniques la firent entrer dans la légende. Un personnage qui marqua les mémoires, sorte de Lady Gaga de la Belle Époque.
Et je propose à la place d’une chronique, une petite visite des lieux  ou des peintures qu’on trouve dans cette BD.

1-La marquise Luisa Casati, par Giovanni Boldini
casati 1a.jpgcasati1.JPG

2-La marchesa Casati par Martini.
casati 2.jpgcasati 2a.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3- Sa pierre tombale.
casati pierre tombale.jpgcasati 3a.JPG

4-Marchesa Luisa Casati by Man Ray
casati4.jpgcasati 4a.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5- Toujours par Man Ray.
casati 5.jpgcasati 5a.JPG

6 et 7 -Le palais rose du Vésinet.
le palais rose 1.jpgle palais rose 1a.JPG

le palais rose 2.jpgle palais rose 2a.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 Casati par Kees van Dongen.
kees_van_dongen__la_marquise_de_casati.jpgkees van dongen.JPG

9-Le palais Venier Dei Leoni à venise.

palais venier dei léoni.JPG

palais venier dei léoni a.JPG

10-Villa Lysis à Capri.
villa Lysis 1.JPGvilla lysis a.JPG

11- Capri.

capri.jpg

capri1.JPG

Voilà quelques exemples de lieux réels ou de peintures que l’on retrouve dans cette BD, il y en a bien d’autres.

Samba.

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑