C’est un bond dans l’enfance et les lectures d’élémentaire. Je me rappelle de ce Poil de Carotte en livre de poche qu’on avait plaint en fiche de lecture.
En BD, cela paraît beaucoup plus glauque… les expressions de Poil de Carotte donnent froid dans le dos.
Ce Gavroche en galoches a bien souffert durant son enfance et Folcoche peut se targuer de n’être que la seconde marâtre de la littérature française.
Scénario : Brian Michael Bendis, Peter David, Christos Gage, Dan Slott Dessin : Paco Diaz, Will Sliney, Sara Pichelli, Giuseppe Camuncoli Éditeur : Panini comics sortie kiosque du 8 juin 2016
Le désastreux épisode « SECRET WARS » qui a pollué l’ensemble des parutions Marvel depuis le début de l’année est enfin terminé ! L’éditeur relance donc l’ensemble des séries en précédant les titres de ce « All-New ». En ce qui concerne Spider-man, nous avons droit aux trois nouveaux titres de la parution U.S : Amazing Spider-Man, Spider-Man et Spider-Man 2099. L’univers « ultimate » n’existe plus et dans la terre 616 qui abrite les héros Marvel classiques nous nous retrouvons avec 3 Spider-Man à New-York ! Peter Parker qui mène sa vie et ses affaires comme d’habitude et se paie le luxe d’avoir une doublure pour garder son identité secrète (Hobbie Brown), Mike Morales (le petit black Ultimate) qui est là parce que les scénaristes ont voulu garder un personnage qui plaît ! et Miguel O’Hara, le Spider-man de 2099 qui s’est perdu dans le temps et a atterri à notre époque. Bref, trois belles séries bien dessinées par des artiste de talent (Ah…Sara Picheli) et dont les récits sont parfaits. Spider-man reste le meilleur personnage de la maison des idées.
Ma note globale: 7/10
JR
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L’HERBIER SAUVAGE
Texte : Fabien Vehlmann Illustrations : Chloé Cruchaudet Éditeur : Soleil collection Noctambule 136 pages parution du 25 mai 2016
Fabien Vehlmann a décidé de s’intéresser à ses contemporains et de recueillir leurs témoignages, expériences et souvenirs les plus intimes – ceux de leur vie sexuelle. S’ensuit un fastidieux texte composé d’aveux, plus ou moins vrais (je doute de la sincérité de certains vantards), d’hommes et femmes qui racontent des détails de leur vie sexuelle ou des souvenirs qui les ont marqués ! Cela va de la jeune femme qui découvre, enfant, les revues porno de son père (le con les cache dans la chambre de sa fille) en passant par le mec qui pense que les femmes, toutes les femmes, veulent qu’on leur donne une fessée, continue avec la fille qui se masturbe en imaginant des homos qui font l’amour (car cela fait plusieurs pénis ensemble !), passe par la femme qui ne jure que par les partenaires de couleur car ils ont quelque chose en plus, etc.
Un livre parfaitement inutile dont on ne comprend pas le but ou la finalité ; peut-être le voyeurisme dissimulé de l’auteur ? ou le besoin maladif de nos contemporains de se raconter dans leur intimité la plus nue ? A quoi cela sert-il ? A rien! Nul ! Aussi nul que les illustrations de l’album qui n’ont rien d’agréable ! Chloé Cruchaudet a un style qui correspond aux illustrations de livres pour enfants et ses personnages nus avec des têtes d’animaux ont quelque chose de malsain.
Ma note pour le texte : 2/10 Ma note pour l’illustration : 4/10
Les Dragouilles sont des dragons patates qui distillent avec absurdité tout un tas d’informations sur les trucs et astuces de nos contemporains dans le monde entier. Le premier tome présente ces charmantes bestioles, le second : coup de phare sur Montréal, le troisième : Paris ville lumière… etc. Déjà plus de 16 tomes parus au Québec. De plus, des cahiers d’activités et des fiches de lecture sont disponibles sur le site web.
Le prix me rebute un peu au vu de la taille des albums, et je ne cours pas après les dessins ; mais je n’ai plus 7 ans (hélas), donc à vous de tester avec vos garnements.
ma note : 2,5/5
Planante
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CAPITAINE STATIC – Tome 4 – Le maître des Zions
Scénario : Alain M. Bergeron Dessins : Sampar Éditeurs : Kennes Éditions 65 pages Genre : Mini roman BD jeunesse
C’est un mini roman illustré de vignettes BD avec les Z’aventures d’un mini super héros de 10 ans qui tire ses pouvoirs de l’électricité statique. Le pauvre se fait Zionisé par le maître des Zions, une tête d’ampoule de sa classe.
J’ai trouvé sympa cette petite BD agrémentée d’un roman, facile à lire, et très attrayante de par ses personnages et ses couleurs. A mettre dans toutes les bonnes bibliothèques scolaires.
Après un parcours hypokhâgne/khâgne/licence d’études théatrales, Mirion Malle s’oriente vers la bande dessinée en intégrant l’école Saint Luc à Bruxelles. En parallèle de ses études, elle tient un blog, « commando culotte » depuis 2011, qui lui sert au début, de débarras pour tout un tas de croquis et de petites bd, avant de se concentrer sur des notes mêlant cinéma, séries et féminisme où, avec humour, elle décrypte la façon dont les médias influencent nos manières de penser.
Mon avis :
C’est bien beau d’accuser l’école de susciter et stigmatiser les supports pédagogiques stéréotypés qui promeuvent pourtant les valeurs de la République et l’égalité entre les hommes et les femmes.
C’est avant tout à travers les médias que se forge l’image de la femme n’existant que par son rapport aux hommes, et c’est ce que nous démontre Mirion Malle dans ses chroniques féministes tirées de son blog.
C’est par le décryptage de plusieurs séries et films qu’elle nous explique la place de la femme véhiculée à travers la société de consommation que nous connaissons.
On apprend vite qu’American Pie est visionné par tout un tas d’ados en mal de sexe et que bien que l’on apprenne que le sexe : » chacun le fait comme et si il veut » on rencontre tout un tas d’idées résolument machistes sur le comportement des mecs vis à vis de leurs consœurs.
Vous me direz : « Avec ce film on s’en serait douté… » Bien sûr ! Mais ce film a du succès, un succès intergénérationnel !!!
Dans cet album, on ne trouve que des séries américaines, certaines cucul la praline et d’autres inconnues (certainement à cause de mon grand âge). C’est un beau pavé, un peu pénible à lire en raison des « crobars » disséminés un peu partout sur les pages.
Néanmoins, le texte est explicite – A bas le sexisme, et les discriminations – plus de femmes, plus de personnages de couleur, plus de diversité sexuelle, moins de viol et le monde ira mieux !
Ce livre est à réserver aux adeptes du féminisme, lecteurs de « Causette » et autres militants.
Je vous invite à vous rendre sur le blog de Mirion Malle : www.mirionmalle.com afin de découvrir vos futures séries TV et de les visionner avec circonspection.
Peut-être une bonne nouvelle… d’après Françoise Giroud : « la femme serait vraiment l’égale de l’homme, le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente » …le naufrage d’AREVA lui donne t-il raison ???
Les Godillots – Tome 4 – Le Tourniquet de l’enfer Scénario : Olier Dessins : Marko Éditeur : Bamboo édition 56 pages Sortie : 3 février 2016 Genre : Guerre
J’avais déjà bien apprécié l’anecdote quasi véridique des cuistots de la guerre de 14 dans le tome 2. La grande guerre c’était pas jojo, le froid, la boue et la grande faucheuse pour finir le boulot. Dans cet album, on approche un peu plus la terreur, la folie et la mort. Les auteurs évoquent la présence de soldats nord africains, si peu mis à l’honneur dans la défense de la France. C’est un album un peu angoissant qui se termine par l’arrestation de Palette par la maréchaussée. Le Conseil de Guerre c’est pas de la gnognotte.
ma note :
Planante.
Et une jolie dédicace pour vous faire profiter du très beau travail de Marko :
Auteure : Malika Ferdjoukh Scénario : Cati Baur Dessins : Cati Baur Editeur : Rue de Sèvres 153 pages Sortie : janvier 2016 genre : Roman Graphique
Très heureuse de retrouver les frangines de Malika Ferdjoukh dessinées par Cati Baur. Toujours ce pavé qui fait plaisir à voir et qui présage de bons moments d’évasion et de lecture.
J’entame donc ce volume avec l’âme de Claude (du club des 5) et je n’aime rien mieux que des aventures simples et campagnardes où on peut courir avec les garçons sans se prendre le chou avec des histoires de cœurs.
Pour ces vacances, les cousins sont en pension… chouette, des terreurs à la colo…
Serait-ce Charlie la plus âgée des 5 sœurs qui nous narre ses frangines depuis le début. Il n’y a pas de roman au titre de « Charlie » et pourtant, elle existe et reste le chef de famille depuis la mort de leurs parents.
C’est la « cata », plus un sou vaillant pour l’équipée sauvage, il va falloir louer la chambre des parents…
Ah ben tiens, en parlant de Charlie, au fur et à mesure de la lecture, elle tombe sous le charme de Tancrède, beau locataire, chercheur, chanteur et beau parleur. « Mince, et son toubib Basile, amoureux officiel mais tellement « trop » prude… »
Encore que du bon dans cet album, les dessins légers et aquarellés, mettent dans l’ambiance Bretagne, embruns et vacances.
Cette famille de filles, toutes jolies, originales et le cœur sur la main, c’est la suite d’une belle aventure qui nous sort de la morosité ambiante. Hé oui, un roman sage et blindé de bons sentiments, c’est pas ringard, ni dépassé.
S’il y a des ados qui ne vivent qu’à travers Hunger Games et Divergente, y’a des auteurs qui leur proposent un tas de lectures agréables et bien ficelées. (Ceci étant dit, Hunger Games en roman, c’est aussi très bien ficelé…)
« …C’est surtout bon… d’être là, … dans cette chère vieille maison qui sent les pan-cakes et le miel, … chaud dedans, pluie dehors et la nuit tout autour. »
Bon, c’est pas tout ça, à un tiers du bouquin, l’accent n’est toujours pas mis sur Bettina : Coquette de 14 ans, piquante, épuisante, charmante, insupportable, on la déteste, on l’aime, on la re-déteste, on la re-aime… tuante. »
En tous cas, le livre est plein de péripéties et c’est assez prenant. C’est très agréable de se surprendre à tourner rapidement les pages afin de connaître l’issue de certains épisodes, sans prendre le temps de lire les bulles.
Je suis sûrement fleur bleue, mais ce récit est de plus en plus attirant et j’ai déjà hâte de lire le 4ème et dernier tome.
C’est aussi l’album du printemps, agrémenté de quelques fleurettes, imitations porcelaine anglaise et style liberty.
C’est Bettina qui est présentée dans la chronique des 2 premiers albums. C’est physiquement la plus pétillante et la plus rousse. Elles sont toutes à l’honneur dans le tome 3, sauf peut-être Geneviève et Enid…
Entre problèmes d’argent, chagrins d’amour, accidents et maladie, ce n’est pas un épisode de tout repos que ce 3ème tome.
Il y a beaucoup de poésie aussi dans les tons pastels acidulés et les rivières aquarelles. Le déclin de Muguette et le chagrin des cœurs brisés refrène l’enthousiasme des débuts, et l’album se termine sur beaucoup de douceur, de tendresse et de nostalgie.
Elles ont toutes un peu le cafard, heureusement que tante Lucrèce (qui fait des pets de Damoclès) se barre avec….
Ma note :
très bonne parce que l’émotion était au rendez vous !
Auteur : Pierre Jakez-Hélias Scénariste : Bertrand Galic Dessinateur : Marc Lizano Editeur : Soleil Production Collection : Noctambule 136 pages sortie : novembre 2015
Cet album est une libre adaptation du chef d’oeuvre de Pierre Jakez Hélias, sorti il y a 40 ans et succès phénoménal en librairie.
Peu de couleurs pour l’illustration, ce qui augure la bonne ambiance bretonne des clichés de nos grand-parents en noir et blanc, flanqués de la famille, lors des baptêmes ou autres mariages.
On pourrait évidemment évoquer le crachin et la grisaille qui va avec, mais tous ceux qui prennent des vacances en Bretagne savent bien que le vent et les marées nous amènent bien souvent le grand beau et les coups de soleil.
Y’a du vent et des vagues dans cet album, du chouchen et des pardons. Toute une culture traditionnelle et religieuse qui disparaît progressivement de nos régions françaises.
Relisez le roman ou découvrez la BD, c’est le témoignage d’une époque révolue où l’école amenait si loin tous ceux qui voulaient s’élever.
C’est la Bretagne en habits, la guerre, le lit clos, les blancs bretons et les rouges français, un chouïa de guerre des boutons, le vouvoiement, les choses de la vie, les contes et légendes de la lande peuplée de farfadets et des maximes de grand-père, c’est une poésie surannée qui sent la dentelle amidonnée et le cidre bouché.
Bertrand Galic nous chronique la vie quotidienne du début du 20ème siècle, dans une région pétrie de croyances et de mythes, que le pouvoir français cherchait à faire disparaître.
Les dessins de Marc Lizano accompagnent parfaitement la pauvreté des paysages, la frivolité du vent et la simplicité des personnages.
Ces petits bonshommes au visage débonnaire et au sourire toujours présent accentuent laténacité de chacun dans ses croyances et son orgueil.
Les couleurs grises, loin de jeter un voile de morosité sur l’oeuvre, soulignent la simplicité et l’austérité de la vie paysanne en Bretagne à la fin de la première guerre mondiale.
C’est très agréable de se replonger dans cet aperçu de Bretagne bretonnante, et l’album donne envie de (re)découvrir l’oeuvre de Pierre Jakez-Hélias afin d’en retrouver tous les secrets.
Les Enfants de la Baleine – Tome 2 Auteur : Abi Umeda Editeur : Glénat Collection Seinen sortie : 20 janvier 2016 192 pages Genre :Manga – Seinen
Second opus des Enfants de la Baleine, après le massacre des « innocents » le vaisseau de glaise et ses occupants ont du mal à se relever. Les émotions sont à leur comble. Le Saimia permet à quelques uns dont Ohni et Chakuro de se défendre et de prendre le dessus sur les Apathoïa.
Les dirigeants de ce petit peuple meurtri, décident de se laisser sombrer dans l’océan de sable et de mourir dignement. Ce fatalisme n’est pas du goût des plus jeunes, bien déterminés à sauver leur vie ainsi que celle de leurs compatriotes.
Digne suite du premier tome, les épisodes sanglants sont assez traumatisants et le cynisme de certains n’égale que l’héroïsme des autres. De très belles aquarelles agrémentent la jaquette de l’album, ce qui fait regretter le petit format de la BD ainsi que le Noir et Blanc réglementaire dans les mangas.
Planante.
———————————————- Old Pa Anderson Scénario : Yves Huppen Dessin : Hermann Editeur : Le lombard 64 pages Genre : drame social
« Signé », toujours une belle collection dont les Huppen père et fils ont écrit quelques titres.
Dernier opus de la collection, le nouvel album se situe dans l’Amérique profonde des années 50 et offre un épisode sur la ségrégation en vigueur. Un peu moins violent que « sans pardon » d’Yves H. mais non moins révoltant. Et surtout pas de violence gratuite, mais la vengeance implacable d’un grand père noir pour le viol et le meurtre de sa petite fille par des blancs sans scrupule.
Les dessins d’Hermann m’ont toujours fait de l’effet, à chaque fois, j’ai l’impression de lire la veulerie, la bêtise et la violence sur les visages de ses personnages. Ceux-ci n’échappent ni à la règle, ni à leur sort. Ça se termine mal pour tout le monde.
Yves Huppen nous gratifie de quelques clichés de lynchages en postface, qui ne font qu’ajouter au dégoût qu’inspirent les adeptes du Ku Klux Klan.
« C’est le Mississippi, et le Mississippi règle ses affaires à sa façon »
Devenu vert après avoir nagé dans un lac pollué Grrreeny est un tigre militant pour la santé de l’environnement. A sa manière détournée de nous sensibiliser Midam met en scène une ménagerie variée luttant au quotidien pour changer les mentalités et chasser les braconniers de leur résidence bien aimée.
Les fans de Midam ne seront pas dépaysés, bien sûr je ne peux présumer de la portée effective des gags sur votre humour mais ça marche pas mal avec moi. Moins qu’un Game Over cela dit.
En bonus : la fin de ce nouveau tome un cahier scientifique et ludique de huit pages, des propos de Yves Gomy illustrés par Midam !
Auteure : Abi Umeda Editeur : Glénat Sortie : 6 janvier 2016 192 pages
Un manga, wouaaah comment ça se lit ? j’ai déjà retourné la jaquette…C‘est un petit format avec des dessins très détaillés, je vais m’user les yeux…
Résumé :
C’est un vaisseau de glaise avec 513 personnes à bord, qui navigue sur un océan de dunes, vestige des débris d’une ancienne civilisation.
Sur ce vaisseau, un scribe, Shakuro, qui chronique le moindre événement survenu dans sa colonie. Les rencontres, les objets, les décès et les anecdotes.
Un jour, il rencontre une fille mystérieuse sur une étrange île à la dérive. L’arrivée de cette fille dans leur univers fermé leur ouvrira peut-être un avenir qu’aucun d’eux n’avait imaginé.
Mon avis :
Difficile de différencier les filles et les garçons autrement que par la lecture.
Cette aventure est une quête pour découvrir ses origines, ainsi qu’un plaidoyer contre les guerres et ceux qui les mènent. « Les émotions humaines ne font que nuire au monde et ne sont donc pas nécessaires ».
Le Saimia, pouvoir tiré des émotions de chacun, régit la vie sur « la baleine de glaise », il conduit aussi à une mort prématurée et injuste.
C’est un roman d’aventures pour ados qui me fait penser à Hunger Games ou Meto. Il y a déjà 6 volumes parus au japon. Le second volume en français est déjà édité par Glénat et il est sorti fin janvier en librairie. Je pense que ça peux cartonner auprès des jeunes français comme auprès des jeunes nippons.
Le suspense est déjà au rendez-vous à la fin de ce premier tome. C’est exaltant, émouvant, plein de bons sentiments et exhortant au courage et à l’espoir. Bien sur, l’auteure joue à fond la carte de l’injustice, de la soif de liberté propre à tous ces nouveaux romans jeunesse ou jeunes adultes. Le combat est obligatoire pour enfin profiter de sa liberté de penser. Avec ce désir de vie qui est exacerbé, ils bravent tous la mort et qui vivra verra.
Les dessins sont fins et très bien exécutés. J’aime particulièrement les soldats, le personnage de Lycos et les scènes détaillées de la forteresse. Pour les personnages, c’est du manga pur jus, avec leur yeux écarquillés et les mèches de cheveux raides dans la figure. Ça n’a pas été désagréable à lire. L’intrigue est intéressante et attirante pour le devenir de ces ados orphelins.
Une future grande saga ? j’ai trouvé beaucoup de poésie dans cet album, autant que de violence finalement, et je ne m’étonne pas qu’il ait été primé au Kono Manga Ga Sugoi 2015 au Japon.
Très bien noté sur d’autres sites, même si je ne suis pas fan de dessins japonais, je pense qu’il mérite une bonne note quant à l’intrigue et au post-scriptum de l’auteure qui laisse présager de futures aventures extraordinaires.
Scénario : Lewis Carroll
Dessin : Benjamin Lacombe
Editeur : Soleil
Collection : Métamorphose BD
296 pages
Sortie : novembre 2015
Cet album n’est pas une bande dessinée, c’est une réédition du roman de Lewis Carroll traduit en français par Henri Parisot » qui brille pour les équivalences, trouvées en français, aux nombreux » jeux de mots » de l’oeuvre. Il en donne d’ailleurs les explications en fin de volume dans » Pour franciser les jeux de langage d’Alice ».
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