Tome 2 : Ombres et démons
Dessin : Mor – Scénario: Cédric Mainil
Editions Sandawé
Sortie T2 : 24/10/2012
56 pages
Prix conseillé : 12,99 €
Aventure, Fantastique, fiction historique.
Résumé (de l’éditeur): Décapité sur ordre de Louis XIV, Ulysse de Vaucanson n’a survécu que grâce au génie de son père, brillant inventeur, qui a greffé sa tête sur un corps d’automate. Première machine humaine, invulnérable, devenu chevalier mécanique par ordre du Roy, il est désormais à son service. Mais, des démons intérieurs le hantent. Est-il aussi invincible qu’on le pense ?
Mon avis : L’éditeur Sandawé sort le tome 2 du « chevalier mécanique ». Rappelons que les albums Sandawé sont financés par les lecteurs (appelés édinautes) sur base de projets. Le Chevalier mécanique fait donc la passe de deux alors que le troisième et dernier tome est déjà sur les rails…Le rythme est soutenu puisque les deux premiers tomes ont été publiés en 2012.Cette chronique est donc valable pour les deux premiers tomes. Vous trouverez certainement les deux tomes chez votre libraire préféré.
Alors, que faut-il en penser ? Vu la rapidité du financement, il est indéniable qu’il y a une demande pour ce genre d’aventure à caractère historique (fin du 17e siècle), avec une pointe de fantastique. Le projet a su séduire vite et bien. Le récit a de quoi accrocher et attirer l’attention. C’est d’ailleurs ce qui m’a séduit le plus dans ces deux albums. Il y a un fond et une recherche historique de départ puis l’élément fantastique qui va mener l’histoire jusqu’à son dénouement. C’est bien raconté, avec de l’action, des rebondissements. La narration est très linéaire, ce qui favorise la compréhension et en tant que lecteur, on se prend au jeu. Plus l’histoire avance, plus on a envie de connaître la suite. C’est le point fort de la série.
Au niveau graphique, le découpage et la construction des planches sont classiques mais bien pensés. Cela peut paraître un peu rigide par moment. Il manque à ce niveau là un peu de folie, Il faudrait avoir l’audace de casser le conformisme des cases. On voit certes une progression graphique d’un album à l’autre. Le deuxième m’a paru plus mature, mieux en place. Le dessin en lui-même est maîtrisé au niveau des attitudes, des mouvements, des décors. J’ai un seul reproche à faire mais il est d’importance, c’est au niveau des visages des personnages. Ils sont très statiques et manquent d’expression. Le dessin gagnerait à ce niveau à se simplifier. Il faudrait enlever toute une série de traits qui sont inutiles et superflus. Il y a matière à travailler sur ce plan ce qui bonifierait la série .C’est le seul bémol qui m’a un peu gâché ma lecture.
En conclusion, il s’agit ici d’une série atypique pour les amateurs de capes et d’épées.
Site internet de Sandawé : http://www.sandawe.com/fr
Graphisme : 6,0/10
Scénario : 8,0/10
Moyenne : 7,0/10
Capitol.
Lien vers la page internet de l’éditeur Sandawé: ICI.









Enfin le troisième tome des souvenirs, qui paraît opportunément avant les fêtes. Ce sont les vacances de Noël, dernier moments de classe pour les enfants du village, et puis, c’est la sortie. Marinette doit gérer les deux fiancés qui se disputent ses faveurs. Il neige, l’ambiance est feutrée. Les préparatifs des fêtes et de l’hiver qui s’installe, organisent la vie du village.
été, « Le Chemin des Ecoliers » et l’automne qui s’installe, les personnages s’apprivoisant mutuellement, l’hiver de « La Bonne Etoile » s’ouvre comme un petit cadeau dans un écrin ouaté, un petit format à lire au chaud devant la cheminée, comme si on déballait un marron glacé de son papier doré. 


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