ERIK LE ROUGE roi de l’hiver

Erik le rouge, Casterman, MosdalErik Thorvaldson, surnommé Erik le rouge à cause de la couleur de ses cheveux, était un explorateur norvégien qui serait à l’origine de la création de la première colonie humaine au Groenland.

C’est de ce fait historique que s’inspire l’auteur, SØREN MOSDAL, pour écrire son récit. 

Erik, banni d’Islande pour avoir commis un meurtre, a fondé une colonie au Groenland; il y vit avec son épouse et les familles qui l’on suivi. Un jour débarque du pays son fils LEIF. Ce dernier est accompagné de THANGBRAND, le prêtre du roi Olaf. Le roi n’est pas satisfait du comportement d’Erik et envoie le prêtre pour le surveiller et, surtout, évangéliser la colonie!

Nous allons alors assister à l’affrontement entre les deux hommes, le prêtre brutal et malin et Erik sauvage et païen, pour la mainmise sur la colonie.

Erik le rouge, Casterman, MosdalPetit à petit Erik va perdre l’influence qu’il a sur son peuple; d’abord son fils Leif, converti au christianisme, qui l’affronte ouvertement, puis sa femme qui va d’abord essayer de le convaincre par la douceur et qui finira par quitter le foyer conjugal.

Ce récit est passionnant par les indications historiques qu’il nous donne sur l’époque et les bouleversements dans la culture scandinave avec l’arrivée du christianisme – ce peuple violent jurant par les Ases ( dieux guerriers dont Odin et Thor sont les exemples types ), va petit à petit accepter l’idée d’un dieu unique fait de bonté – le mode de vie rude des vikings est ici montré par leur survie dans cette contrée aride où il est difficile de s’implanter à cause du climat et de la rareté du gibier. ( les chasseurs doivent faire des kilomètres pour ramener un phoque afin que mange la colonie ) 

Le seul reproche que nous pouvons faire à l’auteur – mais cela dépend des goûts de chacun –  ce sont ses illustrations. Le dessin est étrange pour ne pas dire laid, les personnages sont grands et forts avec de fines jambes, les décors sont superficiels, les couleurs assez mornes……… un style particulier qui ne correspond pas à la profondeur du récit.

Erik Le Rouge – CASTERMAN – 5 MARS 2014 – Prix : 22.00 €

ma note:

Scénario : 7/10 – Dessin : 4/10 – Moyenne : 5.5/10                              JR

 

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Sur les bords du monde – tome 2

sur les bords du monde,frasier,henry,bamboo,shakleton,aventure,antarctique,012014,610sur les bords du monde,frasier,henry,bamboo,shakleton,aventure,antarctique,012014,610Scénario : Jean-François Henry

Dessin : Olivier Frasier

Editeur : Bamboo

Collection : Grand angle

date de sortie : janvier 2014

48 pages

genre : aventure, Histoire,

 

Résumé (éditeur)

Depuis l’appareillage de L’Endurance le 5 décembre 1914 pour rejoindre le Pôle Sud, le périple ne s’est pas déroulé tout à fait comme prévu pour l’ensemble de l’équipage…

Contraints d’abandonner leur navire pris dans la glace, les hommes de Sir Ernest Shackleton doivent poursuivre l’expédition à pieds. Situés encore à plusieurs milles de leur objectif, exténués, démotivés, affamés, ils ne sont pas au bout de leurs souffrances pour atteindre les bords du monde…

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Un an et demi après la sortie du tome 1, nous voici replongés dans l’enfer des glaces polaires avec tout l’équipage de l’Endurance.

Voilà 27 hommes livrés à eux-mêmes dans un environnement des plus hostiles. La traversée du continent glacé n’est plus à l’ordre du jour. Shackleton n’a plus qu’un objectif, celui de ramener tout l’équipage vivant. Aussi, lui faut-il un tempérament de vrai leader pour éviter à ses hommes de s’abandonner à la mort trop rapidement et de garder toujours espoir. Il faut lutter contre la faim, la promiscuité, l’ennui, l’individualisme, sans quoi le groupe est condamné. Ils n’ont que très peu de vivres, et pour s’en sortir, ils devront aller en chercher sur l’île Paulet ou Shackleton en avait laissé lors d’une précédente expédition. S’ensuivra une succession d’obstacles tous plus insurmontables les uns que les autres, qui seront tous surmontés les uns après les autres.

La force de caractère de Shackleton poussera son équipage à un exploit surhumain. Ce qu’ont enduré ces hommes parait incroyable et improbable, et pourtant c’est bien ce qu’il s’est passé. Leur endurance et leur résistance force l’admiration et l’on se demande si de nos jours, des hommes seraient capables de survivre à de telles conditions.

Comme dans le premier tome, la narration reste linéaire et nous raconte le périple des survivants au jour le jour. Mais toute cette aventure est présentée trop rapidement et ne permet pas d’appréhender la souffrance extrême de ces hommes ainsi que le courage immense dont ils ont fait preuve pour garder intact leur instinct de survie.

Comme dans le premier tome, les dessins des personnages restent assez grossiers et les décors peinent à rendre effroyables les lieux.

 

Ce diptyque est une bonne présentation de cette aventure humaine hors normes, aventure qui cependant mériterait un traitement un peu plus approfondi.

Ma note : 6/10

Loubrun

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