LES AVENTURES DE JACQUES GIPAR – Tome 5: Trafic sur la grande bleue.

Jacques Gipar, Trafic sur la grande bleue, Delvaux, Dubois, Paquet, Calandre, 04/2013Jacques Gipar, Trafic sur la grande bleue, Delvaux, Dubois, Paquet, Calandre, 04/2013Dessin : Jean-Luc Delvaux – Scénario : Thierry Dubois

Editions Paquet

Collection : Calandre

Sortie : 23/04/2014

48 pages

Prix conseillé : 13,50 €

ISBN : 9782888906216

Aventure, polar, automobile.

 

Résumé (de l’éditeur) : 1952. Un cargo faisant du cabotage en Méditerranée, quitte le port de Tanger avec une cargaison de cigarette. En pleine mer, il est abordé par des pirates et dérouté…
1954. Jacques Gipar et Petit Breton se rendent à Marseille pour enquêter sur les récents meurtres qui secouent le milieu local. En chemin, ce sont de drôles d’auto-stoppeurs qui vont s’inviter dans leur voiture et nos héros vont se retrouver en pleine guerre des blondes ! Sous le ciel de la Côte d’Azur, il n’y a pas que le soleil qui chauffe les esprits.

 

Jacques Gipar, Trafic sur la grande bleue, Delvaux, Dubois, Paquet, Calandre, 04/2013

 

Mon avis : C’est le retour de Jacques Gipar ! Nouveauté : une histoire en deux tomes ! C’est un indice que la série a trouvé ses amateurs et qu’elle prend de l’ampleur. Je ne vous cache pas que j’ai été un fan de la première heure de cette série qui lie l’automobile au polar. L’interview que j’ai faite de Jean-Luc Delvaux en marc 2013 sur Samba BD (lien ICI !) nous donnait déjà la problématique de cette histoire en deux tomes.

Jacques Gipar, Trafic sur la grande bleue, Delvaux, Dubois, Paquet, Calandre, 04/2013

J’ai donc reçu de chez Paquet en avant-première ce fameux album (intitulé « Trafic sur la grande bleue). Bien calé dans mon fauteuil, j’ai attaqué la lecture de l’album. Immersion complète, pas de téléphone, personne pour me déranger…

Jacques Gipar, Trafic sur la grande bleue, Delvaux, Dubois, Paquet, Calandre, 04/2013

Jean-Luc Delvaux assure au dessin comme à son habitude. C’est une bande dessinée des plus classiques, tant dans le découpage que le dessin, dans le plus pur style année ’50. On pense directement à Tillieux et Gil Jourdan. Les personnages restent simples, pas de fioriture mais les proportions et les attitudes sont bien respectées. Par contre, quand on arrive dans la « bagnole », le dessin éclate et se fait virtuose. Le scénario en plus s’y prête de façon extraordinaire. Les poursuites, dépassements limites, et les coups fourrés en voiture se multiplient. Là, c’est vraiment « le » truc à Jean-Luc Delvaux et c’est très agréable à regarder, à lire. Vous découvrirez aussi au fil des cases des clins d’œil, je vous laisse chercher…

Jacques Gipar, Trafic sur la grande bleue, Delvaux, Dubois, Paquet, Calandre, 04/2013

Le scénario de Thierry Dubois, c’est de la fine mécanique. Le polar, il connaît. La géographie des lieux où il se fait dérouler l’action aussi (l’album Nationale 7, c’est lui !). Il s’est inspiré d’un fait réel pour en faire la base de son récit. C’est classique mais bien mené et il y a ce brin d’humour de bon aloi. Il sait ne pas en dire de trop pour garder l’énigme entière, pour garder le suspens jusqu’au bout. Je ne vous cache pas qu’à la fin de ce tome, je sais que Jacques Gipar s’est mis dans un guêpier. Mais, je suis incapable de vous dire quelle sera la fin de l’histoire. Jean-Luc Delvaux m’avait dit que le but était malgré tout de faire des albums indépendants l’un de l’autre. Je confirme que le premier tome se laisse lire avec facilité mais les auteurs nous laissent au milieu du gué avec une grosse envie de connaître la suite. Le tome 5 et le tome 6 ne pourront donc pas se passer l’un de l’autre. Le tome 6 relancera donc à n’en pas douter la vente du tome 5 et de toute la série. Bien vu Monsieur Paquet qui se permet à notre époque de lancer des séries alors que d’autres préfèrent frileusement de sortir des intégrales de vieilles séries bien endormies…

Jacques Gipar, Trafic sur la grande bleue, Delvaux, Dubois, Paquet, Calandre, 04/2013

Le tome 6 (intitulé : Station au clair de lune) est prévu pour janvier 2015. Jean-Luc Delvaux n’a donc pas le droit de « trainasser » sur sa planche à dessin. Les vacances d’été cette année seront courtes. Allons, courage Jean-Luc. Au turbin !

Jacques Gipar, Trafic sur la grande bleue, Delvaux, Dubois, Paquet, Calandre, 04/2013

A noter également qu’une édition limitée à 999 exemplaires avec des planches en noir et blanc et des crayonnés est sortie en même temps que ce tome 5 de très bonne qualité. Reste à voir si Jacques Gipar va encore agrandir son lectorat. Je n’en doute pas…

 

Dessin :             8,0/10

Scénario :           8,0/10

Moyenne :           8,0/10

 

Liens vers le site de l’éditeur Paquet : ICI.

Liens vers l’interview de Jean-Luc Delvaux (mars 2013) : ICI.

Liens vers le site de Jean-Luc Delvaux : ICI.

 

Capitol

 

Jacques Gipar, Trafic sur la grande bleue, Delvaux, Dubois, Paquet, Calandre, 04/2013

 

La malédiction des sept boules vertes T1 :le voyageur imprudent.

album-cover-large-22881.jpgm7bv1-int-hd-1.jpgAuteurs :Parcelier et Epié

Editeur : Paquet

Sortie : 03/2014

 

Chemin faisant.

Une très ancienne légende raconte que si quelqu’un parvenait à rassembler trois des sept boules vertes créées par Hori, il hériterait de tous les pouvoirs… Dans un royaume étrange, où se trouve une immense foret au beau milieu d’une clairière perdue, vit Guilio. Ce dernier ne cesse de rêver de voyages, de terres inconnues et d’aventures. Un jour, son faucon Izard lui ramène un étrange objet, dont Guilio ne connait ni la provenance, ni la matière. Prenant cet objet pour une preuve de l’existence d’un monde par-delà̀ l’immense foret, Guilio décide de partir à l’aventure. Un soir, dans une auberge, il apprend l’existence d’un immense chemin, le seul à partir de la clairière, un chemin qui ne semble pas avoir de fin, mais qui est là depuis bien longtemps, un chemin dont personne n’est jamais revenu. Guilio voit là sa chance. Son premier but sera de se trouver un compagnon de voyage, car on ne part pas seul à l’aventure…

 

A mi-chemin

Voilà bien un service de presse qui a trouvé son chemin tout seul pour arriver à la rédaction de SambaBD alors qu’on n’avait rien demandé. Lâchement, tous mes autres chroniqueurs ont passé leur chemin pour cet album mais ne reculant devant aucune foret même immense, j’ai pris mon bâton de pèlerin pour décortiquer cette série sortie initialement chez Casterman de 1988 à 1991 en 5 tomes. 

Il faudra demander aux éditions Paquet pourquoi ils  ont voulu dépoussiérer cette série en réalisant une nouvelle colorisation faite par Samuel Epié ?

C’est avec un peu de nostalgie qu’on redécouvre donc un style de dessin presque désuet (celui  de Laurent Parcelier se consacrant maintenant uniquement à la peinture). De la ligne claire pour certains, pour moi du  Willy Vandersteen , le papa de « Bob et Bobette ».

L’univers s’avère être très original et décalé baignant dans une atmosphère très étrange et parfois onirique. Je ne vais pas y aller par 4 chemins, c’est étonnant voir spécial comme album surtout que la finalité de l’affaire nous échappe complètement pour le moment. Chemin faisant, on tourne les pages car comme notre héros, on a envie de savoir ce qu’il y a au bout du chemin. La lecture est donc assez entraînante. Je pense bien poursuivre mon chemin par curiosité. L’avenir nous dira si j’aurais dû passer mon chemin ou pas.

 

a06-3e788fc.gifDessin 

a06-3e788fc.gifScénario 

 a06-3e788fc.gifGlobal.

 

Samba.

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