Alexe
Scénario : Christopher
Dessins : Christopher
Couleurs : Madeline Feuillat
Editions : Kennes
Dépôt Légal : 02/2014
ISBN : 978-2-8758-0015-2
Cet album est la réédition de l’album homonyme, publié chez « La Comédie Illustrée » en 2000.
Quelques textes ont été modifiés afin de rendre l’univers des filles plus à la page.
AAAAAhhhh ! une BD où l’on aborde tous mes thèmes préférés : les mecs, le mariage, la fidélité, le chocolat…
Racontée par un mec ! Elle est bonne celle là !
La « Pyjama Partie » c’est pas mon truc ; 5 filles qui se déloquent et s’allongent sur un matelas… c’est un fantasme typiquement masculin.
Elles ont 20 ans, mais les références sont plutôt pour les cinquantenaires : Barbara, Gainsbarre, les Beatles et les nounours en guimauve !
Néanmoins, leur préoccupations sont les mêmes que toutes les nanas de 20 à 70 ans, trouver un mec pour ne pas finir toute seule…
Anna sort avec Laurent, mou comme une limace. Bénédicte avec Alain, barman et bourré. Chloé saute sur tout ce qui bouge. Leïla toujours pucelle… à 20 ans, c’est pas grave ma grande, c’est même un gage d’originalité. Muriel sort avec un anglais… loin des yeux !
Au vu de leurs amourettes respectives, elles se préparent une vie de couple trépidante. faîtes gaffe les filles, méfiez vous des shamallows, ça se pose direct sur les cuisses et les dessous de bras.
Ces 5 filles sont des gentilles, pas rebelles pour un rond, avec déjà une idée arrêtée de leur vie future. Heureusement les mecs les font encore frémir, malgré 3 d’entre elles déjà maquées et la 4ème un peu nympho.
La blonde me hérisse un peu avec ses fantasmes de mariage en blanc et en meringue.
Je gage que les albums suivants risquent de leur plomber le prince charmant… aaarrgghhh !
Vues d’en haut, ces 5 filles se préparent à un avenir assez surprenant en ce qui concerne les relations de couples. Hélas, qui peut se targuer de vivre sa vie comme il l’a choisie ?
ya des coups de bol et des coups durs… faut rester lucide et droit dans ses bottes. Un autre petit conseil : « Soyez certaines de ce que vous ne voulez pas ! »
en résumé : un album sympathique, frais et pas si pastel qu’il n’en a l’air. Si vous ne ressemblez pas à ces filles, c’est pas grave ! c’est de la fiction… à lire pour se remonter le moral : ben nous on n’est pas comme elles ! ou pour compatir… entre copines, si vous en avez.
Ma note :
6,5/10
Scénariste : Catherine Meurisse
Dessins : Catherine Meurisse
Editions : Futuropolis, en collaboration avec le Musée d’Orsay
planches : 72
Dépôt Légal : février 2014
Grand Format
ISBN Futuropolis :978-2-7548-0976-4
ISBN Musée Orsay : 978-2-35433-167-2
Olympia, c’est la jeune fille nue allongée sur un lit, de Manet.
C’est aussi un des fleurons du Musée d’Orsay, qui présente la plus grande collection d’œuvres impressionnistes au monde.
Les impressionnistes, fortement critiqués dans la seconde partie du 19ème siècle, amorcent un mouvement pictural français qui marque la rupture entre l’art moderne (Olympia) et l’académisme.
Deux mondes où tous s’affronte : la bourgeoisie et le bas peuple, les femmes de bien et les filles de joie.
Catherine Meurisse met en scène, une Olympia/Juliette dont le désir est de faire carrière sur la « toile ».
Hélas la concurrence est rude et Olympia plutôt maladroite… faut dire qu’elle ne « couche pas » contrairement à certaines.
Par contre, elle a déjà posé pour une toile classée X, plus connue sous le nom de « l’Origine du Monde » de Courbet, enfin, c’est ce qu’elle dit…. mais pas Wikipédia. Et quand on lit que les artistes académiques la trouvaient mal fichue, c’est normal qu’elle se venge et elle se venge bien !
Dans ce drame en 5 actes où scènes de comédies musicales et tableaux se succèdent dans un rythme effréné, Olympia cherche à se faire un nom du west side de la Seine au Louvre, et se dispute les faveurs de son amant avec une vénus sortie des eaux très portée sur la chose.
Un chouette album avec tout plein de références à tous les artistes du 19ème, des clins d’yeux aux Ziegfeld Follies Bergères et ses vedettes, farci de l’humour de Charlie Hebdo à écouter sur Léonard Bernstein.
« Olympia, I just met a girl named Olympia, and suddenly that name will never be the same to me… »
Quelques histoires de fesses un brin croustillantes vous attendent au sein des saints. Un casting prodigieux pour un musée fabuleux et si vous êtes un peu fan, à vous de rechercher toutes les références graphiques aux œuvres du fameux Musée, largement saupoudrées dans cet album.
ma note :
7/10
Sophie
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