Dessin : Bourgeron – scénario : Ricard
Editions Dupuis
Collection Aire libre
Sortie : 04/10/2013
64 pages
Prix conseillé : 12,00 €
ISBN : 9782800157443
Histoire, 2e guerre mondiale, Stalingrad.
Résumé (de l’éditeur): Stalingrad, hiver 1942. L’équipe de tournage envoyée à Stalingrad, au coeur de la bataille qui y fait alors rage, pour filmer la grandeur de l’armée soviétique, accumule les catastrophes : non seulement Simon et Yaroslav se haïssent, mais une des précieuses bobines du film a disparu. Or Kazimir, censé superviser ce calamiteux tournage, ne peut absolument pas se permettre la perte d’une bobine. Comble de malchance, il se fait tirer dessus, tandis que le reste de l’équipe tombe aux mains de soldats soviétiques persuadés d’avoir affaire à des déserteurs. S’il est vital pour Kazimir de récupérer la fameuse bobine, dérobée par Yaroslav le cinéaste, il est tout autant primordial pour Simon de l’intercepter. Le bout de film qu’elle contient pourrait en effet condamner à mort l’ancien directeur du centre cinématographique tombé dans la disgrâce.
Mon avis : Voilà deux longues années que le premier tome était sorti en librairie. Cela fait long, trop long. Il a donc fallu se remémorer l’histoire et ses méandres scénaristiques pour se remettre d’aplomb dans le sens de la lecture…Ce n’est pas spécialement un bon indice de lecture ! Si le sujet au départ en lui-même est particulier, sort de l’ordinaire et de l’image que l’on a de la bataille de Stalingrad, il faut bien reconnaître qu’au final, la réalisation est un peu décevante, voire poussive. J’avais déjà eu des réticences après le tome 1, cela ne s’est pas amélioré à la lecture du second tome. L’histoire repose, dans cet opus, sur une quête pour retrouver des bobines perdues lors du tournage du film, tourné dans cet univers hostile, sans foi, ni loi (ou si peu) qu’est Stalingrad.
J’ai trouvé la fin un peu abrupte et je me demande s’il n’y aura pas une suite…Mais qui dit second, veut dire normalement, en bon français, qu’il n’y aura pas un troisième. Au sinon, il aurait fallu intituler l’album « deuxième partie »…C’est très bavard et l’action se traîne un peu trop à mon goût. Les auteurs auraient voulu s’interroger sur le statut de l’art et de l’artiste dans un régime totalitaire, celui de Staline. On y voit surtout une guerre absurde mais je ne pense pas que le sujet soit réellement traité en profondeur.
Au niveau du dessin, je reste sur mon avis du premier tome. Le graphisme a un certain style mais c’est fort dépouillé, trop peut-être. Les décors sont plus stylisés que détaillés. Cela fait un peu « pauvre » par moment. C’est comme tourner un film à petit budget dans des décors en carton pâte.
Je me répète par rapport à ma chronique du premier tome. L’intention de départ était bonne mais, au final, le résultat est un peu décevant, en dessous de mes attentes. Pas trop mon truc, à vous de vous faire votre propre avis sur cet album.
Graphisme : 6,0/10
Scénario : 6,0/10
Moyenne : 6,0/10
Lien vers le site internet des éditions Dupuis : ICI.
Capitol.
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