ABADDON

Abaddon Tome 1
Scénario : Shadmi, Koren
Dessin : Shadmi, Koren
Couleurs : Shadmi, Koren
Dépôt légal : 04/2013
Editeur : Ici Même Editions
Planches : 124

Un jeune homme, Ter de son prénom, cherche une chambre à louer et visite un appartement déjà habité par quatre colocataires. Mais, une fois entré dans ce lieu, il se retrouve dans l’incapacité d’en sortir : les fenêtres débouchent sur des murs, et la porte d’entrée – sans serrure – est comme scellée, infranchissable. Ter est piégé. Comment sortir quand toute tentative de fuite tourne en boucle, reviens au point de départ avec la complicité des autres ?

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Deadline

deadline,bollée,rossi,glénat,guerre de sécession,western,racisme,ku klux klan,homosexualitédeadline,bollée,rossi,glénat,guerre de sécession,western,racisme,ku klux klan,homosexualitéScénario : Laurent-Frédéric Bollée

Dessin et couleurs : Christian Rossi

Editeur : Glénat

date de sortie : septembre 2013

82 pages

genre : western dramatique

 

 

La petite bourgade tranquille de Hartsville voit sa quiétude troublée en ce jour de décembre 1901. John C. Lester, ancien officier de l’armée sudiste et co-fondateur du Ku Klux Klan se fait assassiner par un homme arrivé le matin même. C’est Louis Paugham l’assassin.

 

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Petit flash-back de 48 ans. Louis n’est encore qu’un gamin lorsque ses parents se font massacrer sur une route de Louisiane par des esclaves en fuite. Il est recueilli par Philip Paugham, imprimeur de son état et militant abolitionniste actif. Philip éduquera Louis dans le respect des différences, dans la tolérance, et lui enseignera les valeurs abolitionnistes. Pas facile, quand on a vu ses parents se faire massacrer par des Noirs ! Il grandira tiraillé entre la soif de vengeance et les idées abolitionnistes inculquées par son père adoptif. Jusqu’à ce que le destin le fasse basculer dans le bon camp. Il a alors 17 ans et se retrouve enrôlé dans l’armée des confédérés, affecté dans une gigantesque prison à ciel ouvert. Pour son baptême du feu, il fait partie d’un détachement chargé de transférer quelques prisonniers. Son rôle : tirer sur quiconque franchira cette ligne tracée au sol, la deadline. Il est alors fortement impressionné et troublé par un prisonnier Noir qui tient fièrement tête aux soldats. Les sentiments qu’il éprouve à son encontre changeront radicalement sa vie.

 

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Laurent Frédéric Bollée signe là un western étonnant et captivant. Sans en renouveler tout à fait le genre, il nous emmène dans un récit intimiste, violent et tendre à la fois. Dans cette Amérique déchirée par la guerre civile, il aborde avec subtilité et sans prosélytisme les thèmes du rejet de l’autre dans une époque où il ne faisait pas bon être différent. Les personnages sont admirablement bien campés et criant de vérité. Sentiments opposés dont la frontière est ici bien ténue – comme la deadline – l’amour et la haine animent tour à tour 40 années de la vie de Louis Paugham.

 

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Ce scénario nous prend littéralement aux tripes ! Le fond historique tout à fait véridique (John C. Lester est vraiment mort à Hartsville en décembre 1901) donne un caractère authentique à cette histoire. La narration parsemée de sauts dans le temps habilement dosés, permet de parcourir quasiment 50 années sans jamais être perdu dans le fil de l’histoire et sans jamais s’ennuyer.

Il faut dire que ce récit, en plus d’être bien écrit, est magistralement illustré. Dès la première planche, on en prend plein les yeux ! Contrastant entre ombres et lumières, toutes les pages sont flamboyantes et restituent à merveille les ambiances du scénario. Christian Rossi atteint ici des sommets et sa mise en couleurs directe est une vraie réussite. Que les scènes se déroulent de nuit, de jour, dans les sous-bois, en plaine ou en ville, qu’elles soient rythmées ou posées, les tons sont toujours justes et appropriés. Du grand art !

Deadline est un western intimiste somptueux !

 

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Ma note : 9/10 – coup de cœur

Loubrun

La Somnambule

la somnambule,thouard,casterman,6510,rivages,mc coy,michaka,062013,mustang,polar,thriller,policierla somnambule,thouard,casterman,6510,rivages,mc coy,michaka,062013,mustang,polar,thriller,policierScénario : Michaka, Stéphane
Dessin : Thouard, Jean-Louis
Couleurs : Thouard, Jean-Louis
Adapté de : McCloy, Helen
Dépôt légal : 06/2013
Éditeur : Casterman
ISBN : 978-2-203-04793-8
Planches : 82


La Somnambule est parue dans la collection Rivages  chez Casterman. C’est l’adaptation en bande dessinée d’un roman  écrit par Helen McCloy.


La Somnambule nous conte l’histoire de Marian Tansey, qui travaille dans une brocante à Boston. Marian est une jeune trentenaire qui ne se souvient pas de son passé au-delà de deux ans. Elle est amnésique. Elle habite chez Ruth à qui elle loue une chambre. Marian est souvent victime d’horribles cauchemars. 

 

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Au début de cette histoire, Marian, veut acheter une voiture, une Ford Mustang décapotable. A cette occasion, Elle va faire la connaissance de Dick, le vendeur, ce dernier ne restera pas insensible au charme de notre héroïne. L’achat de cette voiture va conduire Marian bien malgré elle sur les traces de son passé….


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Pas emballé par sa lecture le petit père Revedefer. J’ai lu une première fois cette histoire et bof,  pas accroché.  J’ai laissé décanter le tout et lu d’autres bandes dessinées. J’ai relu La Somnambule et pas mieux que la première lecture. J’étais embêté de faire une chronique pas très positive.  J’ai donc attendu quelques jours et relu cette histoire une troisième fois pour être bien sûr. Verdict, c’est toujours pareil !!!! Je trouve que le scénario manque de profondeur.  Les dessins de Jean-Louis Thouard  ne sont pas déplaisants mais j’ai quand même un peu de mal à « rentrer » dans son univers graphique. Pourtant, j’ai bien accroché à Histoires extraordinaires d’Edgar Poe sa précédente œuvre. J’ai même une  sérigraphie de cette série qui orne un des murs de ma chambre à coucher.  Ce qui me gène le plus, c’est le manque d’expressions au niveau des visages des différents protagonistes de l’histoire.


La Somnambule restera pour moi une bande dessinée moyenne qui n’a pas soulevé mon enthousiasme. J’ai lu des trucs bien pires et plus insipides, mais j’ai aussi lu des œuvres qui méritent plus leur place dans ma bibliothèque.

 

Ma note :     

Scénario : 6/10                                                                                  

Dessin : 7/10


Global : 6,5/10

Revedefer

 

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GREEN BLOOD – Tome 1

green blood,kakizaki,ki-oon,gang,manhattan,manga,8510,072013,western,green blood,kakizaki,ki-oon,gang,manhattan,manga,8510,072013,western,Scénario : Kakizaki, Masasumi
Dessin : Kakizaki, Masasumi 
Dépôt légal : 07/2013  
Éditeur : Ki-oon
ISBN : 978-2-355-92549-8
Planches : 198



L’action de ce manga se déroule à Manhattan, quartier de Five Points. Ce quartier regorge de misère et de brutalité, il est sous le contrôle d’un gang, les Grave Diggers et de leur assassin en chef le Grim Reaper.

 

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Dans ce monde ultra violent, le jeune Luke Burns essaye tant bien que mal de survivre tout en restant honnête. Il travaille malgré son jeune âge. Il essaye d’aider ses congénères et sait se montrer compatissant pour autrui. Ce qui dénote dans ce quartier où meurtres, viols, prostitutions, agressions … sont monnaie courante.  


Luke grâce à son travail de docker parvient à faire bouillir la marmite et à subvenir à ses  besoins  et ceux de son frère ainé Brad. Ce dernier n’ayant pas de travail et menant une vie oisive et tranquille en apparence !!!!! Voilà pour planter le décor de se manga et vous situer un peu l’univers dans lequelle se déroule l’histoire que nous conte Masasumi KAKIZAKI.

 

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J’ai acheté ce manga sur les conseils de mon libraire. Il m’a dit que je retrouverais ce qui m’avait plu avec The Arms Peddler,  le côté fantastique en moins. Il avait raison !!!!!  J’ai adoré Green Blood !!!!!


Le scénario développé par Masasumi KAKIZAKI est vraiment très plaisant. Il a parfaitement réussit à doser action,  intrigue, suspense, violence, espoir,…  Une fois plongé dans Green Blood, vous ne décrocherez qu’arrivé à la fin de ce premier tome d’une série prévue en 5 volumes.

 

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Le scénario est bien, qu’en est-il du dessin de Masasumi KAKIZAKI ??? Grandiose !!! Les dessins sont d’une grande qualité graphique !!! Les personnages sont magnifiquement dessinés !!! Masasumi KAKIZAKI maîtrise parfaitement le rendu des expressions sur le visage de ces personnages. Ses cases sont riches en détails et décors superbement dessinés !!!! Il maîtrise le noir et blanc ce qui donne un rendu splendide à ses dessins !!!!

 

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En résumé, Green Blood est un manga de grande qualité !!! Histoire très bien construite et prenante, dessins à vous faire ouvrir la bouche tel le loup de Tex Avery devant une pin up !!!! Conquis le Revedefer, vivement la sortie du tome 2 le jeudi 10 octobre de cette année !!!!


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Scénario 8/10

Dessin 9/10

Global 8,5/10


Revedefer

De plume et de fer nature

de plume s et de fer nature,remy michelin,zephyr,photographie,animal,aviationde plume s et de fer nature,remy michelin,zephyr,photographie,animal,aviationRémy Michelin
132 pages
Editions Zephyr

Un des rêves les plus fous de l’humanité était la conquête des airs. Avec envie et les yeux pleins d’espoir, nous nous sommes tournés naturellement vers les modèles de notre environnement. Icare, les pionniers de l’aviation (Clément Ader, Otto Lilienthal….) ne s’y sont pas trompés : c’est bien par le mimétisme que viendra la solution.

 

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Rémy Michelin se propose d’explorer par la photographie l’analogie du monde animal et le monde de l’aviation. Pas de texte, seulement une juxtaposition du monde de fer à droite et du monde animal à gauche. Pleine page, plein les yeux ! R Michelin n’explore pas seulement le monde animal aérien. Il s’attache à toute forme de mimétisme. Et cela il le démontre très bien avec un volet sous marin tout en glisse.

 

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En regardant ce magnifique recueil d’image, nous sommes frappés par les connexions entre ces deux univers. A la lecture de cet hommage à la beauté animale, la confrontation avec l’évidence vous frappera de plein fouet.

Enjoy !

 

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Mimétisme : Aptitudes de certains animaux ou de certaines plantes à prendre laspect d‘éléments de leur milieu.

 

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Tigrevolant

Interview de Gabriel Lopez (Dessinateur de Isabellae).

Mais avant quelques mots sur Isabellae dont le tome 2 vient de sortir chez le Lombard récemment .

isabellae.jpgSa chevelure rousse tranche avec le Japon médiéval au sein duquel elle évolue… mais pas autant que ses sabres affûtés  Fille d’une sorcière irlandaise et d’un grand samouraï, Isabellae voyage à la recherche de sa sœur disparue. A ses côtés, le fantôme de son père, et quelques compagnons d’infortune. Cherchant à retrouver son passé pour mieux l’exorciser, elle fait pleuvoir une pluie de sang dans son sillage…

 

Premier cycle en trois tome

Place à l’interview de l’espagnol Gabriel Lopez dit Gabor 

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J’ai lu qu’avant « Greenworld » (ta première BD), tu avais travaillé dans l’animation (Cédric-Agrippine-Astérix). Peux-tu nous expliquer ce changement et ce que l’animation t’a apporté dans la réalisation d’une BD ? 

Depuis toujours, je lis et dessine des BD. Cela peut sembler étrange, mais depuis l’enfance, mon rêve, mon objectif a consisté à devenir un auteur de BD. 

Mon passage dans l’animation a été la conséquence d’un heureux accident. J’y ai appris la plupart des choses qui me sont utiles aujourd’hui, notamment en côtoyant de grands artistes qui m’ont énormément apporté. 

Le moment où tout a basculé coïncide avec l’essor de l’animation en images de synthèse. Cela signifiait dessiner moins et devoir travailler avec des logiciels de 3D, ce qui me séduisait nettement moins. 

À cette époque, j’étais en relation avec François Debois, et l’opportunité de pouvoirGreenWorld1_29092007_185942.jpg publier Greenworld chez Soleil s’est heureusement présentée. 

Je conserve de l’animation un certain sens des responsabilités lors de l’élaboration d’un projet artistique, une meilleure aptitude à raconter une histoire, et une fluidité dans la narration. 

L’animation et la bande dessinée ont beau être deux médias distincts, il existe un lien fort entre eux. 

 

Comment est née Isabellae ? 

Gabor-raule.jpegIsabellae est née de mois d’échanges avec Raule. Après quelques idées qui n’ont finalement pas été retenues, nous sommes arrivés au personnage actuel et à ses aventures. 

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Dans Isabellae, on retrouve de nombreux genres : l’aventure, le combat au sabre, du fantastique, du dépaysement, du gore, de l’amour… c’est ce mélange qui t’a attiré dans cette série ? 

C’est une combinaison de tout ce que nous apprécions. Je veux dire qu’Isabellae est née au fur et à mesure de discussions sur les histoires que nous aimions voir ou lire. Et l’aventure, les combats au sabre, le fantastique, le type de décors, le gore, l’amour… tous ces ingrédients en faisaient partie. 

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Il y a une scène dans ce tome 2 qui m’a marquée : celle où l’on voit la jonque naviguer entre des noyés. Peux-tu nous expliquer comment tu as créé cette scène ? 

Et bien, il s’agit d’un type de scène couramment utilisé par le cinéma, dans le but de choquer ou d’impressionner le spectateur, dans notre cas le lecteur. La séquence m’a pris quasiment une semaine complète, mais nous étions très satisfaits du résultat, et je suis heureux de constater qu’elle remplit son office auprès des lecteurs ! 

 

Toi qui es dans le secret des dieux, comment séduire Isabellae ? 

Il ne vaut mieux pas, du moins si tu apprécies la vie… Méfie-toi d’elle. Elle est aux commandes ! 🙂 

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Les couleurs jouent un grand rôle surtout pour bien situer les époques. Tu peux nous en dire plus sur la manière dont tu procèdes ? 

Le contraste entre les différentes couleurs de l’album est traité avec beaucoup d’attention, en fonction de ce qui se produit sur chaque planche. C’est presque de la musique. Et, dans la mesure où la BD ne dispose pas de piste son pour accompagner le déroulement de l’histoire, l’idée consiste à utiliser des palettes de couleurs afin d’accentuer les différents sentiments des personnages, l’action, la violence… C’est un peu compliqué à expliquer, mais c’est ce qui m’aide à choisir les couleurs. 

 

Deux questions plus générales. Comment expliques-tu qu’il y ait tant de « bons » dessinateurs espagnols ? 

Je ne sais pas ! Haha ! Peut-être est-ce dû à la qualité de l’eau qu’ils consomment ? Plus sérieusement, depuis des siècles, l’Espagne entretient une tradition de grands artistes. Je crois que cet amour de l’art perdure, et qu’il s’exprime particulièrement dans cette génération d’auteurs – issue des années 80 à 2000 – aujourd’hui à l’œuvre dans la bande dessinée, avec un certain succès, je pense. 

 

Comment se porte le marché espagnol de la BD ? 

On y trouve beaucoup d’auteurs talentueux, beaucoup de rééditions, moins de productions locales destinées au seul marché espagnol et moins de lecteurs que nous le souhaiterions, mais, petit à petit, la situation commence à changer. Je suis plutôt optimiste. 

 

Et enfin, Gabor (Madrid) et Raule (Barcelone), ça doit être chaud lors d’un « classico » ? 

Désolé, mais je n’aime pas le football, alors il ne se passe rien. J’ai d’autres centres d’intérêt.

 

Voilà, un grand merci à Gabriel pour avoir répondu à mes questions et à JMC pour la traduction.

 

A bientôt pour le tome 3 d’Isabellae.
Samba. 

 

Le meilleur job du monde t2 : Tempêtes.

Meilleur job du monde (le)2.jpgMeilleur job du monde (le)2e.jpgAuteurs : Bec et Fonteriz.

Éditeur : Soleil.

Sortie : 09/2013

Seul !

Doug Ellis, jeune trader londonien, a décroché le meilleur job du monde ! Il sera le gardien d’une île déserte au large de l’Australie, dans une villa tout confort ! Après quelques semaines idylliques, il découvre avec horreur l’envers du décor… Sa prison dorée est en réalité le repaire d’un ancien médecin nazi qui pratiquait dans les sous-sols de la maison des expérimentations sur de jeunes femmes. Doug n’en dort plus, néglige son travail, et pense même devenir fou dans ce lieu qui lui donne la nausée. La nuit, des apparitions fantomatiques lui font prendre sa décision : il doit quitter l’île Carpenter dans les plus brefs délais ! 

 

Peur bleue

On peut dire ce que l’on veut mais Christopher Bec est quand même un champion lorsqu’il s’agit de nous faire peur. J’adore cette tension presque imperceptible qui plane au dessus de toutes les pages de cet album. En plus , cette BD se lit avec passion, elle se dévore vu le suspense qui monte crescendo. Parfois on se croirait dans la série Lost puisque l’on se retrouve aussi sur une île bien mystérieuse mais au final, il s’agit plus d’un film d’horreur vu les expériences médicales réalisées par une sommité nazie. Heureusement qu’on n’a pas droit à une musique stridente comme BO car on sauterait vite au plafond. Parfois , je me suis dit que j’aurais réagit autrement que le héros , je me serais barricadé avec une arme dans un coin sûr mais bon ,on est couillon ou pas. Voilà … que dire de plus, que c’est bien rythmé , les scènes d’action font place à des moment plus intimes , que le dessin  de Fonteriz est agréable et dynamique, que la colorisation est réussie, bref, un très bon moment de détente pour les amateurs du genre. 

Reste maintenant à conclure cette histoire par un essai transformé.

a07-3e78901.gif Dessin

a07-3e78901.gifScénario

a07-3e78901.gifGlobal.

SAMBA.

On en parle sur le forum.

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VERTICAL – Tome 1.

Couv_195922.jpgPlancheA_195922.jpgDessin & Scénario : Shinichi Ishizuka

Editions Glenat

Collection Seinen

Sortie : 28/08/2013

224 pages

Prix conseillé : 7,60 €

ISBN : 9782723491952

Alpinisme, écologie, secourisme

 

Résumé (de l’éditeur): Sanpo Shimazaki est un amoureux de la montagne. Il lui consacre toute sa vie, et a choisi de résider dans les Alpes japonaises. Considéré comme un grand spécialiste des sommets, il est engagé en tant que secouriste volontaire, pour aller sauver les promeneurs imprudents, les skieurs en danger, les alpinistes inconscients. Car si Sanpo aime la montagne et la connaît parfaitement, il sait aussi quels innombrables dangers elle recèle… et toutes les méthodes pour y survivre dans des conditions toujours plus dantesques !

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Mon avis : Une nouvelle série débute chez Glenat et elle va durer 18 tomes car elle est déjà terminée au Japon. Elle a remporté deux prix prestigieux au pays du Soleil Levant et a donné lieu à un film en 2011 (que je n’ai pas vu…). C’est ce qu’on peut lire sur le site de l’éditeur.

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J’ai lu sur un site spécialisé « manga » qu’il s’agissait d’une des meilleures sorties du mois d’Août 2013. Etant amateur de ce genre de lecture qui traite le sujet de l’alpinisme (voir le sommet des Dieux, Ascension,…) je me suis laissé tenté par ce premier tome et je n’ai pas été déçu, même si j’ai quelques petites réserves à émettre. Passons à l’analyse après la lecture de l’ouvrage…

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La couverture est d’abord sympa. J’ai eu de suite envie de lire ce premier tome. Le dessin, sans être extraordinaire, est bien maîtrisé. La lecture est facile et fluide. La montagne est très bien dessinée et certains angles de vue et le découpage valent par moment le détour. C’est très cinématographique par moment.

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Au niveau du scénario, nous avons droit à des petites histoires. A chaque chapitre, son histoire, probablement inspirée de faits réels. C’est à chaque fois court, rythmé, rapide et cela se laisse lire comme une friandise, chapitre par chapitre. On peut ainsi abandonner la lecture à la fin d’un chapitre et le reprendre par après sans problème. On fait la connaissance du personnage principal, Sanpo, qui est un fou de l’escalade, de la montagne, à un tel point qu’il passe presque sa vie en montagne à bivouaquer. Jusque là, pas de problème. Cette série a pour but de mettre en lumière les secouristes en montagne, comme l’est Sanpo, qui risquent leur vie pour sauver des gens en difficulté. Là ou cela devient plus limite, c’est de voir Sanpo en faire « des tonnes »…C’est le « Mac Giver » de la montagne. Il fait des trucs extraordinaires tout seul dans des conditions dantesques. J’entends déjà les spécialistes de la montagne dire : «Techniquement, c’est pas possible ! ». N’étant pas un grand alpiniste, je ne permettrai pas de juger mais il faut bien dire que ce livre est surtout un but de lecture et de vulgarisation.

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Au final, ce fut une lecture agréable sur un sujet qui m’intéresse. Je vous laisse juge sur le côté « réel » des aventures.Vais-je lire les 18 tomes ? C’est l’avenir qui me le dira…Sympathique !

 

Graphisme :      7,0 /10

Scénario :        7,0/10

Moyenne :        7,0/10

 

Capitol.

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