Résumé
L’univers glauque de la prostitution, un prof d’art plastique un peu coincé, l’enlèvement de la fille d’un malfrat, il y a quelque chose de mal barré dans cette histoire.
Qui va en pâtir ? il faut que quelqu’un paye !
Augustin recherche son amour perdu, Maria Auxiliadora, qu’il a rencontrée dans un bordel, et dont il ne peut plus se passer. Hélas, elle a disparu, et dans ce milieu, les filles ne font pas long feu, surtout celles qui se rebellent.
Dans une lettre à sa sœur, Augustin raconte cet amour, et son voyage dans l’univers de la prostitution. Il raconte ses efforts et demande de l’argent, pour sauver son ange…
Le récit oscille entre le mauve et la lumière, le mauve du cocard qui vire à l’aigre quand il devient jaune. Le bleu sombre des atmosphères enfumées où évoluent les filles. La violence des macs et des clients.
Et au bout du tunnel, peut-être parfois, une éclaircie pour un des anges, un amour pur, la lumière de l’Espagne, la beauté d’une statue italienne.
Augustin n’a rien d’un archange pourfendeur de dragons, pourtant, à force d’opiniâtreté et de courage il mènera sa quête jusqu’au bout. Petit personnage insignifiant, il va risquer sa vie et passer du côté sombre pour arracher du bourbier, la fille dont il s’est amouraché.
Mon avis
C’est cru et sordide à souhait, on se demande ce que cet asticot de Mirales vient faire dans cette galère, il est minable devant le maquereau de service. L’enjeu est important pour les deux protagonistes, deux filles, deux amours différents,
C’est le combat de David contre Goliath, les séquelles seront peut-être indélébiles. Jusqu’au bout on est partagé entre le dégoût et la fascination, on observe l’enlisement d’Augustin sans le plaindre, franchement il cherche les emmerdes, et bien qu’il les trouve … Une bonne trempe pour lui remettre les idées en place, c’est ce qu’il mérite.
Son abnégation et son altruisme vont le mener au but, sortir la fille de ce pétrin, et lui laisser l’opportunité de retrouver un peu de respect. Finalement, c’est un album plein de bons sentiments….
Le dessin me laisse un peu sceptique, il illustre très bien la déchéance des corps, la lâcheté des esprits. Néanmoins, j’ai du mal à différencier les filles en tant que personnages. J’ai l’impression que les traits ne sont pas assez nets.
Ma note :
scénario : 8/10
dessin : 7/10
moyenne : 7,5/10
Sophie







j’ai accroché que moyennement à cette histoire,je suis resté trop distant avec les personnages , celui qui m’a encore bien plu , c’est le « parrain ».
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J’ai aussi été moyennement séduit. j’ai été saisi par une espèce de curiosité malsaine pour voir comment finirait ce pauvre looser. On s’attend à un truc peu rude, et la fin fait pshitt, comme un soufflé. Par contre le dessin rend nettement mieux à l’impression que dans la version numérique que nous avons eu.
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