Nude

nude.jpgnude j.jpgAuteurs : Makoto Ojiro et Mihiro

Editeur :Glénat Manga

Sortie :01/2015.

Genre : Erotique de 391 pages.

Le résumé

Depuis toute petite, Hiromi Yamase rêve d’être sous les feux des projecteurs. Lorsqu’un dénicheur de talent lui propose un travail de mannequin dans la photo érotique, elle y voit une chance inespérée d’accomplir son rêve et se lance dans cette nouvelle voie où elle rencontre un succès inattendu la menant à des jobs de plus en plus osés. Cependant, sa carrière naissante se heurte bientôt à l’incompréhension de ses proches et met en péril sa vie tranquille. Hiromi est bien déterminée à suivre sa propre voie, mais à quel prix ?

 

« Tu te joins à nous »

Mon avis.

Lors de la sélection des services de presse, tous mes chroniqueurs masculins avaient émis l’envie de chroniquer ce titre. Allez savoir pourquoi 😉

Mais comme je suis pour la paix des ménages, je me suis dévoué corps et âme pour réaliser cette chronique. Je m’imaginais déjà utiliser des termes du style » cette histoire n’a ni queue ni tête »   ou ce manga ne manque pas de «  sex-appeal »  mais je dois bien avouer que je n’ai pas eu grand-chose à dire après lecture. Une grande sensation de vide s’installa devant mon écran PC.

J’ai eu l’impression de regarder une sorte de télé-réalité d’une porno star. C’est joliment dessiné, l’héroïne est quasiment plus mignonne qu’en vrai, le cadrage est assez adroit pour éviter le scabreux (sinon, la censure règle l’affaire)  et on arrive vite à bout des 391 pages.

Mais mon dieu que c’est creux par moment, j’ai eu l’impression d’une histoire trop édulcorée. La fille veux devenir une star, elle pose nue, elle n’ose pas le dire à son petit ami, des grosses larmes et on continue crescendo. Je n’ai vraiment pas senti les motivations de cette jeune japonaise. A chaque drame après quelques hésitations, on remet ça en doublant la mise. C’est bizarre qu’on ne parle quasiment jamais de la vraie motivation : l’argent !

Un récit qui donne quand même le bon rôle à l’héroïne. En plus, ajoutez-y la pudeur toute japonaise et on a à la fin une série de dessin de baise avec  peu de chose à raconter en dehors.

Une BD érotique dans les standards du genre en somme !

a07-3e78901.gifDessin 

a04-3e788e4.gifScénario 

a06-3e788fc.gif global.

Samba.

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Le magicien de whitechapel – tome 1 – Jerrold Piccobello

le magicien de whitechapel,dargaud,benn,spectacle,fantastique,diable,610,022015le magicien de whitechapel,dargaud,benn,spectacle,fantastique,diable,610,022015Scénario et dessin : Benn

Éditeur : Dargaud

62 pages

date de sortie : février 2015

genre : aventure fantastique

 

 

 

Jerrold Piccobello est un des magiciens les plus prestigieux de Grande Bretagne. Malheureusement il ne cesse de se faire recalé des multiples auditions qu’il passe. Désespéré, il erre dans les rues de Londres et revient sur les lieux de son enfance dans un vieux théâtre, ou tout a commencé. Fils d’un tricheur qui a fini au fond de la Tamise, le jeune Jerrold est poursuivi par les assassins de son père. Il trouvera refuge auprès de la concierge du théâtre qui l’élèvera. C’est aux premières loges du music hall qu’il grandi et que sa vocation nait de la rencontre du magicien Virgil Webb dont il devient l’assistant. Ce dernier, joueur et séducteur invétéré, disparait mystérieusement et laisse Jerrold seul. La perte de son mentor le désespère et l’empêche de mener à bien sa carrière. Ses souvenirs le mène jusque dans la vieille salle du théâtre ou il fera une bien étrange rencontre.

 

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Voilà une drôle d’histoire qui se déroule dans un quartier du Londres de la fin du XIX ème siècle ou l’on a plus l’habitude d’y voir évoluer un certain Jack, éventreur de son état … D’une construction classique (le flashback racontant l’enfance du personnage) , ce récit réussit à nous surprendre en prenant sur la fin une tournure fantastique des plus réjouissante. La rencontre inattendue que fait Jerrold nous vaut 8 pages de dialogues croustillants et plein d’humour. On regrette presque que cette situation cocasse n’ait pas eu lieu plus tôt dans le récit.

 

Avec un graphisme fin au style crayonné, Benn (Mic Mac Adam) crée des ambiances simples mais élégantes qui donnent au récit une teinte nostalgique.

 

Benn nous laisse un peu sur notre faim mais pique habilement notre curiosité pour nous donner envie de suivre dans les deux prochains volumes les aventures de ce magicien particulier. En espérant que l’effet de surprise ne retombe pas comme un soufflé…

 

 

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Loubrun

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