Scénario : Robert Kirkman
Dessin : Charlie Adlard ; Stefano Gaudiano
Éditeur : Delcourt
date de sortie : janvier 2015
MEDEE Tome 2 : Le Couteau dans la Plaie
Dessin : Nancy Pena
Editeur : Casterman
Date de sortie : 7 janvier 2015
Nombre de pages : 64
Genre : Mythologie
Résumé :
Deux femmes pour raconter l’histoire de Médée, la Magicienne, de son point de vue.
Trois voix de femmes pour témoigner de la douleur infligée par la trahison d’un amour ; et réhabiliter cette héroïne malmenée par l’histoire. Un mythe réinventé !
Les argonautes sont 50 princes venus de tous les royaumes de Grèce, guidés par Argos et ses frères, les neveux de Médée.
Parmi eux, Jason à la recherche de la Toison d’Or, qui séduit Médée au premier regard. Ou plutôt qui la subjugue par la gravité de son visage. « Elle était fière, solitaire, orgueilleuse, tout le contraire d’une fille sans cervelle s’éprenant du premier venu. »
Mon avis :
Ce n’est pas seulement son amour pour Jason qui provoque sa première trahison, c’est son désir de liberté et d’émancipation, vis à vis de son père et de sa tyrannie. C’est aussi l’envie de découvrir de nouveaux mondes, de quitter sa Colchide natale afin de vivre sa vie de femme.
Où l’on comprend aussi que la future trahison, de Jason envers sa femme, n’est pas la première, que son statut de « Héros » se forge par un mensonge auprès de ses compagnons. Et que son courage est à la hauteur de sa vertu…
Sans la magicienne, Jason n’est rien, sans son égale (voire supérieure) c’est juste un homme avec un tout petit « h »…
Médée ne subit pas, elle agit, elle refuse de s’attendrir, de céder. Dans les sociétés « patriarcales » les femmes ne peuvent que subir !
Médée garde toute sa capacité d’action grâce à la magie. Elle a des pouvoirs supérieurs à ceux des hommes du pays.(« Histoires Noires de la Mythologie » M.T. Davidson)
Dans cet album, Médée ne participe pas au meurtre de son frère, par contre, elle tue les taureaux et le gardien de la Toison grâce au poison. Arme d’une femme méprisée, elle en utilisera d’autres jusqu’à sa déchéance.
Les dessins de Nancy Pena sont fins et sombres comme leur héroïne, ils maintiennent l’atmosphère dramatique de ce mythe.
Moi qui aime bien les BD historiques, je crois que les « mythos » vont me plairent aussi !
Ma note :
Sophie
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