Holly Ann. Tome 1. La chèvre sans cornes

Holly Ann, chevre sans cornes, kid Toussaint, servain, Casterman, thriller, vaudou, XIXèmeHolly Ann, chevre sans cornes, kid Toussaint, servain, Casterman, thriller, vaudou, XIXèmeScénario : Toussaint, Kid
Dessin / couleurs : Servain
Dépôt légal : 01/2015
Editeur : Casterman
Planches : 46

En cette fin de XIXème siècle, la Nouvelle Orléans est secouée par la disparition d’un enfant de grands propriétaires terriens. Assistée par un journaliste ingénu, Holly Ann va traquer le (les ?) tueur, disséquer le mystère, dérouler la pelote des indices. Ses talents d’enquêtrice, sa connaissance de la ville, de ses habitants et de ses pratiques religieuses lui seront des plus utiles dans cette enquête peu ordinaire.

 

Quoi de mieux que la ville de la Nouvelle Orléans, le nouveau monde du début du XXème siècle pour narrer une aventure policière pleine de mystère et de mélange des genres : Kid Toussaint joue allègrement sur le carrefour de civilisations de la Louisiane pour envoûter son lectorat. Holly Ann, sorte de Sherlock Holmes métisse, est une jeune fille pleine de ressources. Très vite, le lecteur est sous le charme de cette demoiselle, tout à la fois belle et intelligente. Toutes ses interventions claquent et rythment l’histoire. Mais qui est Holly Ann ? A part ses talents de déduction, elle jouit d’une légitimité sans faille aux yeux des habitants de Elle semble sortie de nulle part, tout le monde la connait et tout le monde la respecte. Quel est sa fonction ? Son mandat ? Cela sonne de façon bizarre. Peut-être en saurons-nous un peu plus dans les prochains tomes. Ceci dit le mystère de « la chèvre sans cornes » (je vous laisse la surprise de la définition) mêle habilement les rites animistes (Voodoo entre autre), le racisme latent, la main-mise des richesses par les blancs, les anecdotes sur la Nouvelle Orléans ou encore l’ambiance glauque des bordels dans un polar de bonne facture. Le lecteur se prend vite au jeu et Kid Toussaint joue avec son héroïne pour mieux nous captiver. Un regret : la trop rapide et fatale page 46. Il y aurait matière à pousser plus loin les dessous de l’enquête.

 

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Servain, ou plutôt Stéphane Servais, n’est pas un inconnu dans le monde des phylactères. Son trait avait déjà illustré le très bon « Esprit de Warren » scénarisé par le formidable Luc Brunschwig. Il récidive dans le même type d’ambiance plutôt glauque. Cependant son trait a évolué, il est moins anguleux avec une certaine légèreté des contours. Par ailleurs, les couleurs sont nettement plus lumineuses. Cela nous permet de nous projeter facilement dans l’ambiance moite et ensoleillée des rives des Caraïbes. Le tout est dynamisé par le changement de la taille des cases, avec des gros plans ou au contraire de magnifiques travellings arrière.

 

Holly Ann, chevre sans cornes, kid Toussaint, servain, Casterman, thriller, vaudou, XIXème

 

Autant vous le dire, si j’ai aimé l’ambiance et le personnage de Holly Ann, j’ai trouvé le tout un peu décevant avec des simplifications trop grossières. Mais Kid Toussaint et Servain ont l’intelligence de faire un one shot avec un dénouement peu ordinaire. Les tomes 2 et 3 sont d’ailleurs déjà en route et emmèneront successivement Holly Ann sur la piste des indiens Natchez puis dans le quartier populaire de Storyville. « la chèvre sans cornes » est donc un bon moment de lecture avec une kyrielle de points d’interrogations en guise de postface.

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Dessins

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Tigrevolant

Le meilleur job du monde t3 : Le cobaye.

Meilleur Job du monde (le)3.jpgMeilleur Job du monde (le)3h.jpgDessinateur : Rafa Fonteriz

Scénariste :Chritophe Bec

Editeur : Soleil.

Sortie:01/2015

Genre : Fantastique de 48 pages.

 

Le job de rêve a viré au cauchemar :

Kidnappé par les hommes de main de l’ancien nazi Franz Schäfer, Doug est désormais une réserve d’organe pour ce dernier…

Pourquoi ?

Et qui pourra le sortir de là ?

 

« On a vraiment atterri chez des tarés ».

 

On avait quitté notre héros en bien fâcheuse posture et vu la couverture, visiblement, ça ne va pas s’arranger .C’est quasiment un spoiler cette pochette, un peu comme le titre « cobaye » d’ailleurs.

Tout comme les 2 premiers tomes, cette conclusion se lit avec envie et on tourne quasiment frénétiquement les pages, la curiosité est un bien vilain défaut je sais !

L’horreur atteint des sommets avec l’évocation des saloperies nazis des camps de la mort. Hormis les explications des  vivisections parfois un peu longues, le rythme est vraiment halenant jusqu’ à l’avant dernière page .Par contre, la dernière page m’a laissé très perplexe (attention spoiler) car tout ça pour ça ! Tous ces moyens déployés, toute cette artillerie lourde pour une dernière baignade ????

En plus, en repensant à l’histoire, quelques points restent mystérieux comme les femmes nues, des spectres avec des empreintes digitales ?????Pas trouvé non plus d’explication sur le chien  qui revient toujours d’entre les morts ? Si vous avez des suppositions, je suis preneur (vous pouvez les écrire dans les commentaires).Il faudra peut être que je relise les 3 tomes pour faire le distinguo entre rêve et réalité ?

Une histoire au final très prenante et musclée avec un dessin très plaisant et détaillé (un peu à la Thomas Silane) qui aurait mérité une dizaine de pages en plus pour véritablement boucler le sort de ce job de « rêve ».

a08-3e78906.gifDessin 

a06-3e788fc.gifScénario 

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Samba.

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