FreakAngels Volume 5
Auteurs: Ellis et Duffield
Editeur: Le Lombard
Sortie : 10/2011
Immortels .
Mark est de retour, Luke a mal au crane après avoir pris une balle dans la tête et White Chapel est toujours en reconstruction. Mais il en faut plus pour stopper les Freak angels dans leur quête de rédemption.
Appel d’urgence.
Allo, le Samu, c’est pour une urgence.
Quoi les symptômes ?
Bin, ils ont tous perdus la tête, il y en a même un avec un grand trou dans le cerveau.
Mais non, je n’ai pas bu, je vous dis qu’ils délirent grave là dans ce tome 5.
Quelle drogue ?
Bonne question, LSD, coke, héro, c’est fort possible. En tout cas c’est super hallucinogène comme truc. Il parle de upgrade, de trucs métaphysiques .Envoyez moi aussi un abbé car on frôle le mysticisme aussi.
Je vous intrigue avec mon histoire. Là je suis d’accord avec vous et c’est d’ailleurs le principal attrait de ces freakangels.
Ah, j’entends l’hélicoptère qui arrive .Quoi vous n’avez pas envoyé de moyen aérien, mais c’est quoi que j’entends alors ?
Au secours !!!
dessin :6.5/10
Scénario :6/10 Global.
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Samb’or scénario , les finalistes.
Voiçi les 3 finalistes pour le samb’or scénario 2011.
Nury,Kris ou Brunschwig, quel est votre choix? ICI.
Servitude Livre III : L’adieu aux rois.
Auteurs : David et Bourgier.
Editeur : Soleil.
Sortie : 11/2011
La bataille.
Les Puissances sont les premières à avoir peuplé la Terre. Lorsque l’Homme apparut, il suscita parmi elles passion et division. Toutes choisirent alors de prendre forme physique : Dragons, Géants, Anges, Sirènes et Fées. Vint alors le temps des combats, des guerres intestines…
Aujourd’hui, mille ans ont passé, les Géants ont disparu, les Dragons ont survécu, les Sirènes se sont retirées au fond des océans, les Anges et les Fées ne sont plus que des mythes. Mille ans ont passé, et les Fils de la terre ont fini par fonder le plus grand des royaumes. Pour eux, les Puissances ne sont plus que des légendes… Mais les Dragons sont sortis de leur repère…
Un nouvel âge s’annonce : est-ce la fin ou le début de la servitude ?
Vive le roi.
L’air de rien, cette série Servitude commence à jouir d’une belle renommée auprès du public. Il faut dire que dans le genre ( Héroïc médiéval) c’est indéniablement une réussite .On peut expliquer les raisons de ce succès tout d’abords par le trait réaliste très élégant de Bourgier .Ensuite , à cause de cette couleur sépia qui arrive à rendre le récit très inquiétant et sombre. Comme 3e raison, c’est la richesse de cet univers. On a droit à un monde bien structuré et cohérent avec des explications très détaillées dans les annexes de fin d’album. Je rajouterais encore la force des personnages, ils ont tous des gueules à la Sean Connery , qui marquent et qui forcent le respect .
Pour ce Livre III, je vous conseille vivement de relire le tome 1 pour avoir tous les forces en présence bien en tête. Cette série mérite aussi une lecture attentive pour bien comprendre les tractations politiques qui s’y jouent. Vous terminerez avec une folle envie d’avoir une épée à la main pour vous lancer dans cette grande bataille homérique.
Longue vie à Servitude.
Dessin :9.5/10
Scénario :8.5/10 Global.
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Hugo Pratt, un gentilhomme de fortune T1
Auteur : Paolo Cossi
Editeur : vertige graphic
Sortie : 05/2010
XIII MYSTERY – Tome 4: Colonel Amos.
Dessin : François Boucq – Scénario: Didier Alcante
Supervisé par Jean Van Hamme
Couleurs : Bérengère Marquebreucq et François Boucq
Editions Dargaud
Sortie : 18/11/2011
Prix conseillé : 11,95 €
Genre : Aventures- Polar-Thriller
Résumé (de l’éditeur) : Nom de code : « Dovev », c’est-à-dire « murmure » en hébreu. C’est tout ce que les services de contre-espionnage connaissent de l’espion qui vient d’entrer en action aux États-Unis sur l’ordre du Mossad, les légendaires services secrets israéliens. Apparemment, ceux-ci s’intéressent de près aux activités de Frank Giordino, le patron de la CIA à la réputation sulfureuse. L’enquête étant au point mort, le président Sheridan charge Samuel Amos d’en reprendre la direction…
Mon avis : Le même jour que le tome 20 de la série XIII, sort le tome 4 de la série spin off « XIII mystery ». Cette série développe à chaque album une histoire en marge de la série XIII concernant un des personnages de la série. Ici, il s’agit du colonel Amos. Cette série est censée donner un autre éclairage sur la série principale, ou sur un de ses personnages. Pour ce tome, se sont François Boucq (Le Janitor, Jérôme Moucherot, La femme du magicien,…) et Didier Alcante (Pandora Box,…), un jeune scénariste talentueux, qui s’y collent pour un « one-shot ».
Le dessin de Boucq reste dans la droite ligne de sa production. Il respecte la ligne graphique mais en y laissant sa patte bien reconnaissable. Un bon travail d’artisan mais pas à marquer d’une pierre blanche.
On lui doit également la colorisation en collaboration avec Bérengère Marquebreucq qui a travaillé aussi sur le tome 20 de XIII. Le résultat est diamétralement différent. Ici, les couleurs sont beaucoup moins vives, plus sur des teintes moins éclatantes, avec des ocres, des couleurs plutôt dans les gammes des gris, plus représentatives des albums de Boucq. Bérengère Marquebreucq s’est donc adaptée ici la façon de coloriser de Boucq. Je dois bien avouer que je suis moins emballé par le résultat de ce XIII mystery.
Le scénario d’Alcante nous raconte la vie du Colonel Amos d’avant la série XIII. Cet album se suffit à lui-même et fait très peu référence à la série XIII en fin de compte. C’est un beau scénario d’espionnage, bien ficelé, mais il n’amène rien de bien particulier à la compréhension de la série vedette de Jean Van Hamme.
Certaines critiques sont dithyrambiques à propos de cette BD. Pour ma part, j’ai apprécié mais sans plus. C’est même une petite déception par rapport à l’attente. Les amateurs de livre d’espionnage, les incollables de la série XIII, se jetteront dessus. Beaucoup d’exemplaires de ce livre se trouveront sous le sapin. Mais cet album n’apporte rien, à mon humble avis, à la mythologie de cette série, loin de là.
Graphisme : 7,0/10
Scénario : 8,0/10
Moyenne : 7,5/10
Capitol.
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Sasmira T2-La fausse note
Auteurs : Vicomte et Pelet.
Editeur : Glénat.
Sortie : 11/2011
Après l’appel.
Stan, jeune pianiste tourmenté, a fait une rencontre qui a changé sa vie : il a croisé dans la rue une veille femme qui connaissait son nom. Elle est morte dans ses bras, non sans avoir, auparavant, sussurré un poème et laissé une bague ornée d’un scarabée ainsi qu’une antique photographie. Sur cette photo jaunie, parmi d’autres personnes, se trouve une femme magnétique qui attire Stan.
En retard !
1997. Le train Vicomte and co est annoncé quai 2 avec un retard probable de….. 14 ans.
2011. Le train Sasmira II entre en librairie voie Glénat .
Non, vous ne rêvez pas, il est là entre vos mains cet album maudit. C’est un peu un mythe qui s’écroule car cette suite était devenue un sujet de raillerie tellement on nous avait fait le coup d’une édition annoncée mais qui ne venait jamais. Quelque part pour un scénario qui joue avec les sauts temporels, quoi de plus normal au final. On doit beaucoup à Claude Pelet pour ce petit miracle. Il a repris le flambeau à partir de la planche 20. Si vous y faites attention, vous remarquerez la différence surtout au niveau des visages et aussi pour les décors un peu moins fournis que ceux de Vicomte mais bon on ne va pas trop faire la fine bouche car sinon on n’aurait pas eu cette suite. Maintenant toutes nos craintes se reportent sur le tome 3 car visiblement l’entente entre les deux auteurs est plutôt délicate. On va finir par croire à une réelle malédiction.
Pour ce qui est de ce fameux tome 2, on plonge dans de l’ésotérisme pur jus avec option momie égyptienne. Ca m’a fait un peu penser à Fox de Charles et Dufaux. Le romantisme du tome 1 est un peu moins présent mais ça reste très agréable à lire et surtout à regarder. Les joutes verbales sont souvent de bon aloi malgré un coté théâtrale un peu trop poussé. Bref, une histoire correcte qui manque un peu d’intensité mais qui a le grand mérite d’exister. A lire bien entendu à coté d’un bon poële à pellets.
Dessin 9 et 7.5/10
Scénario :7/10Global
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LUPUS, l’intégrale.
De la science-fiction à des années lumières du space opéra.
Point de maladie auto immune ni de lycanthropie, Lupus est le nom du personnage principal d’une saga de science-fiction. Il parcourt l’espace avec son ami Tony dans un vaisseau-conteneur, acheté avec leurs économies, pour des vacances version xxl. Ils visitent différentes planètes à la recherche des meilleurs endroits pour s’adonner à la pêche (version xxl aussi). Le voyage commence à devenir long lorsqu’ils rencontrent Sanaa au hasard de leurs escales. Elle désire les accompagner et laisser derrière elle son monde, qu’elle n’a jamais quitté, et partir à la découverte de l’univers pour voir … un arbre.
Moins de « BIP…BIP » et plus de « snif ».
La saga Lupus est assez unique en son genre.La SF passe au second plan au profit des sentiments et des états d’âme des personnages. En gros, la SF est ce qu’elle aurait toujours dû être non pas le sujet principal mais uniquement le support. Ici pas de Battlestar ou d’Enterprise et encore moins de Romulien ou de Cylon, on suit une bande de biknits en vadrouille à travers l’univers dans leur vaisseau à 3 sous. A la place des couleurs flash, on trouve un dessin noir et blanc servi d’un trait épuré accompagné d’un clair/obscur imposant qui, au fur et à mesure, s’éclaircit. Le scénario fait preuve d’originalité et est finalement assez fluide, ce qui permet une lecture rapide des 384 pages malgré quelques légers accros. Les éditions suisses ATRABILE ont eu le nez fin en dénichant Frederik Peeters, l’auteur, qui n’en est pas à son premier succès chez eux. L’édition intégrale rassemble les quatre albums de Lupus, parus entre 2003 et 2006, dans un volume aux belles finitions (couverture cartonnée avec un fin gaufrage, marque page,…). Un album sobre qui sera du plus bel effet dans votre bibliothèque.
Le+ : De la science-fiction au service d’un scénario, et pas l’inverse. Une belle saga intimiste et une édition réussie.
Le- : Le clair /obscur du dessin cafouille parfois au début et le scénario bafouille parfois à la fin mais sans jamais créer véritablement de fausses notes.
Infos en vrac
Intégrale
Prix: 38 euros
Dessin et scénario: Frederik Peeters
Editions ATRABILE
Parution: octobre 2011
atrabile.org
Cette critique est également présente sur le site Myboox
Monsieur William
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