Scénario : Régis Hautière
Dessin : David François
Editeur : Casterman
56 pages – cartonné
Récit graphique réaliste
Présentation de l’éditeur :
Le second volet du diptyque retraçant le parcours d’un immigré dans le New-York des années 30.
New York, 1932 – Chassé d’Ukraine par la Grande Famine orchestrée par Staline, Sacha Stasevytch Bujak débarque aux États-Unis. Il espère trouver rapidement un toit et de l’argent mais va très vite comprendre que l’Amérique n’est pas l’El Dorado qu’on lui avait décrit. Le pays peine à se remettre de la crise de 1929 et le travail manque. Deux rencontres providentielles feront bientôt basculer sa vie…
« Les monstres, ça tombe pas amoureux.
C’est même pour ça que ce sont des monstres. »
Mon avis :
Récit nuancé sur des hommes qui ont construit l’Amérique et le New-York des années 30, histoire d’un amour aussi étrange qu’impossible, intrigue mêlant prohibition, extorsion, chantage, prostitution, exploitation et magouilles, La ville monstre est une fresque originale tant pour la richesse du scénario que pour l’élégance graphique.
Dans cet album à la colorisation acrylique sombre et dépressive, au dessin au pinceau brosse qui donne aux cases un aspect feutré et pictural instantanément identifiable, le lecteur doit se laisser prendre par la fascination d’une ambiance qui s’alourdit de planche en planche jusqu’à l’oppression finale.
Avec ce diptyque bien documenté et à la réalisation maîtrisée, avec des personnages fluides évoluant dans un univers de constructions géométriques à la limite de l’humanité, les auteurs nous livrent une version somptueuse de leur Il était une fois en Amérique.
Dessin
Scénario
Moyenne
Le site internet de Casterman : ICI
Skippy.







il y avait déjà un très bon tome 1 : http://www.sambabd.be/archive/2015/05/26/un-homme-de-joie-8444220.html
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