Bitch Planet

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Scénario : Kelly Sue Deconnick

Dessin : Valentine De Landro

Glénat Comics

176 pages – cartonné

Parution : 04 mai 2016

Anticipation

 

Présentation de l’éditeur :

Seule une vraie femme peut survivre à… Bitch Planet !

Le futur. Le monde est gouverné par le diktat des hommes. Les femmes qui ne se plient pas aveuglément à leur volonté doivent être « rééduquées ». À l’issue d’un discours évangélisateur psalmodié en boucle dans leur sommeil, elles sont expédiées dans l’établissement auxiliaire de conformité, une prison pour femmes en orbite au-dessus de la Terre. Ces rebelles qui rejettent les règles masculines vont ainsi découvrir les joies de la vie carcérale dans cette boîte de métal que l’on appelle « Bitch Planet. »

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En bonus à cette édition Glénat Comics : une couverture inédite, un appareil critique sur le féminisme et la culture populaire rédigé par Pia-Victoria Jacqmart, des interviews exclusives des auteurs, des fausses-pubs, et plein d’autres surprises !

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Mon avis :

Présenté comme un pamphlet social et féministe, phénomène éditorial aux États-Unis, Bitch Planet vaut la peine d’une lecture attentive.

Dans un monde dystopique, être trop grosse ou trop noire par exemple, est un crime. Les femmes « non conformes », qui ne correspondent pas aux canons de la société, sont envoyées dans une prison dans l’espace, à l’Établissement Autoritaire de Conformité (EAC) ou plutôt sur Bitch Planet.

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Le scénario de Kelly Sue Deconnick allie les ingrédients du huis-clos carcéral et violent avec ceux du discours social et politique engagé, le tout baignant dans une atmosphère SF très particulière. D’une galerie de personnages émergent les personnalités de Kamau Kogo, immédiatement identifiable à sa coupe afro, et de Penelope, une femme au caractère irréductible, super-héroïne noire et obèse (impossible de ne pas penser à la série Orange is the new black ou aux films Grindhouse). Ces détenues sont bien décidées à bousculer les règles d’un sport extrêmement violent, le Megaton, sorte de Rollerball, auquel elles vont participer. Les dialogues sont tirés au cordeau et habilement répartis dans les cases, les qualités d’écriture évidentes.

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Le dessin de Valentine De Landro (qui est un garçon) a la particularité de se focaliser sur les visages et les corps en laissant les fonds des cases souvent sans décors et monochromes. L’encrage est gras et l’usage de points de trame colorés rappelle curieusement le travail de Hergé et de Roy Lichtenstein. L’effet est intriguant, mais pas toujours facile à décoder.

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Avec l’espoir que le projet tienne ses promesses, la lecture de ce premier opus, récemment nommé aux Eisner Awards 2016 dans la catégorie « meilleure nouvelle série », offre un excellent moment de divertissement combiné à un intéressante réflexion féministe. Le récit s’avère passionnant et la suite est attendue avec impatience.

 

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a08-3e78906.gif Moyenne

 

Le site internet de Glénat comics : ICI

 

Skippy.

 

 

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