Auteurs :Corbeyran et Chabbert.
Editeur :Glénat
Paris, en 1860.
Nelson Staightback et Jenny Sullivan mettent fin à leur minable association avec Jean-Jacques Bonneteau pour tenter leur chance à Londres. Mais le maigre succès qu’ils parviennent à obtenir prend fin lorsque l’enfant qu’ils font monter sur scène pour faire mine de le faire disparaître se volatilise réellement… Avant de fuir la foule en colère, Nelson a tout juste le temps de repérer, dans la boîte où se trouvait le gamin, une pierre noire…
Abracadabra.
Chat échaudé craint l’eau froide .Voilà qui résume bien ma position envers les scénarios de Corbeyran. Ses débuts d’histoire sont souvent très prenants mais le problème, c’est la conclusion et son cheminement pour en sortir. En plus, je trouve qu’il dilue souvent ses scénarios par des faits ou explications inutiles. Il devrait prendre exemple sur les comics qui vont droit au but. Hormis donc mes aprioris (honteux ?) , cette série Blackstone est agréable à lire, c’est sympathique pour ceux qui aiment les magiciens et l’atmosphère « victorienne ». Comme pas mal de réponses nous sont encore dissimulées (encore une spécialité corbeyranne), on a parfois du mal à comprendre certaines attitudes mais je suppose que tout ça nous sera dévoilé dans le futur. Le problème, je n’ai plus confiance en ce postulat. Vous allez me dire que j’expédie ma justice sans merci comme à l’époque de cette histoire car pour le moment cette histoire tient la route.
Sinon, le dessin d’Eric Chabbert est toujours un modèle d’esthétisme .Il arrive même à mettre du glamour dans d’infâme prison anglaise. Il utilise certainement une pierre noire magique pour être si enchanteur.
Allez, qui vivra verra donc pour savoir si j’avais tort ou raison.
Dessin
Scénario
Global.
Samba.
On s’inscrit aux tours de passe-passe.
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