Scénario et dessin : Hughes Micol
Éditeur : Casterman
64 pages – cartonné
Parution : 08 juin 2016
Science-fiction
Présentation :
Graciés après une longue peine sur Frongoh, la planète bagne, Jaq et ses compagnons sont de retour sur Terre. Loin d’avoir brisé leur désir de liberté, l’enfermement a renforcé les liens des combattants. Changeant leur méthode d’action contre l’occupant extra-terrestre, ils deviennent les résistants de l’intérieur. Insaisissables, ils frappent là où les Orts ne les attendent pas, et signent d’un étrange « Moz » chacun de leurs actes.
Mais Téomas, le frère ainé de Jaq, l’initiateur de l’attaque catastrophique contre le relais spatial, revient d’exil et prétend prendre la tête de la Résistance.
La Terre outragée, la Terre brisée, la Terre martyrisée…mais la Terre libérée ?
Ce devoir de guerre, tous les hommes sur Terre savent qu’il exige l’unité humaine.
Nous autres, qui aurons vécu les plus grandes heures de notre Histoire, nous n’avons pas à vouloir autre chose que de nous montrer, jusqu’à la fin, dignes de Moz.
Mon avis :
Chronique, finalement assez classique, d’une résistance face à une occupation extra-terrestre, le scénario de ce deuxième opus de Le printemps humain continue de développer un univers original dans sa conception comme dans sa représentation. La tension violente et dramatique est bien orchestrée, l’action progresse et les événements se précipitent vers une explication finale originale et astucieuse (je n’en dis pas plus !).
Le traitement graphique ne surprendra pas les lecteurs du 1er tome, mais il reste dans les mêmes tons agressifs, avec ces couleurs qui flirtent avec le psychédélisme des 70’s. Curieuse tendance qu’on retrouve dans certains comics récents (Ah, ces roses chatoyants ! Ah, ces verts jaunâtres !). On peut aimer… ou pas…
L’intrigue bien construite rend la lecture de l’album agréable. On y cherche, avec plaisir, les petites allusions aux différents mouvements révolutionnaires historiques qui émaillent le récit.
Dessin
Scénario
Moyenne
Le site internet des Editions Casterman : ICI
Skippy.
P.S. : Couleurs.
Un exemple : la célèbre pochette du disque In the court of the Crimson King de 1969.
curieuse tendance en effet !
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Pas du tout accroché avec les dessins
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Tigre et Samba. J’ai ajouté un exemple de pochette de disque datant de 1969 à ma chronique. Edifiant!
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http://www.inside-rock.fr/In-The-Court-Of-The-Crimson-King
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En effet !
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