Commando Culotte

Couv_275386.jpgPlancheA_275386.jpgAuteure : Mirion Malle

Éditeur : Ankama (Label 619)

191 pages

Sortie : Janvier 2016

genre : Féministe

 

Après un parcours hypokhâgne/khâgne/licence d’études théatrales, Mirion Malle s’oriente vers la bande dessinée en intégrant l’école Saint Luc à Bruxelles. En parallèle de ses études, elle tient un blog, « commando culotte » depuis 2011, qui lui sert au début, de débarras pour tout un tas de croquis et de petites bd, avant de se concentrer sur des notes mêlant cinéma, séries et féminisme où, avec humour, elle décrypte la façon dont les médias influencent nos manières de penser.

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Mon avis :

C’est bien beau d’accuser l’école de susciter et stigmatiser les supports pédagogiques stéréotypés qui promeuvent pourtant les valeurs de la République et l’égalité entre les hommes et les femmes.

C’est avant tout à travers les médias que se forge l’image de la femme n’existant que par son rapport aux hommes, et c’est ce que nous démontre Mirion Malle dans ses chroniques féministes tirées de son blog.

C’est par le décryptage de plusieurs séries et films qu’elle nous explique la place de la femme véhiculée à travers la société de consommation que nous connaissons.

On apprend vite qu’American Pie est visionné par tout un tas d’ados en mal de sexe et que bien que l’on apprenne que le sexe :  » chacun le fait comme et si il veut » on rencontre tout un tas d’idées résolument machistes sur le comportement des mecs vis à vis de leurs consœurs.

Vous me direz : « Avec ce film on s’en serait douté… » Bien sûr ! Mais ce film a du succès, un succès intergénérationnel !!!

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Dans cet album, on ne trouve que des séries américaines, certaines cucul la praline et d’autres inconnues (certainement à cause de mon grand âge). C’est un beau pavé, un peu pénible à lire en raison des « crobars » disséminés un peu partout sur les pages.

Néanmoins, le texte est explicite – A bas le sexisme, et les discriminations – plus de femmes, plus de personnages de couleur, plus de diversité sexuelle, moins de viol et le monde ira mieux !

Ce livre est à réserver aux adeptes du féminisme, lecteurs de « Causette » et autres militants.

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Je vous invite à vous rendre sur le blog de Mirion Malle : www.mirionmalle.com afin de découvrir vos futures séries TV et de les visionner avec circonspection.

Peut-être une bonne nouvelle… d’après Françoise Giroud : « la femme serait vraiment l’égale de l’homme, le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente »  …le naufrage d’AREVA lui donne t-il raison ???

Je vous laisse juges étant moi même partie !!

 

ma note :

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DAY MEN – Tome 2 – Tempus vestigium

Day men, Tempus vestigium, Michael Alan Nelson, Matt Gagnon, Brian Stelfreeze, Day men, Tempus vestigium, Michael Alan Nelson, Matt Gagnon, Brian Stelfreeze, Scénario : Michael Alan Nelson, Matt Gagnon,
Dessin : Brian Stelfreeze Couleurs : Darrin Moore
Éditeur : Glénat
Collection : Glénat comics
Planches : 88
Dépot légal : 04/2016
Genre : fantastique – horreur

 

David Reid est un « day men », un homme de main au service d’une « famille » (les Virgo) de vampires. Afin d’éviter une guerre entre deux clans, David affrontera le champion d’une autre « famille » (les Ramses) au cours d’un combat singulier à mort.

Day men, Tempus vestigium, Michael Alan Nelson, Matt Gagnon, Brian Stelfreeze,

« Day men » est une production alternative du label Boom Studio ! Le lecteur de comics ne sera pas perdu pour autant. Tous les codes de la bande dessinée anglo-saxonne sont présents, hormis …. le super héros. La violence, le format de publication et un thème plutôt adulte agrémentent le scénario de cette série et la classent dans la catégorie comics.

Le tome 1 plantait le décor et donnait des pistes narratives. Le second tome donne des éléments de réponse. Les scénaristes invoqueront même l’enfance du héros pour percer la psyché du personnage central. Mais il reste de nombreuses zones d’ombres annonçant, gageons-le, une suite à ce diptyque.

Day men, Tempus vestigium, Michael Alan Nelson, Matt Gagnon, Brian Stelfreeze,

Reste dans le canevas, l’élément central, le clou du spectacle, le point d’orgue du scénario : le duel. Dignes des jeux du cirque, ces néo gladiateurs s’affrontent à mort dans une arène chauffée à blanc. Cette ordalie de vampires n’invente rien : des champions représentent un clan de patricien, une « famille » de vampire (par famille entendre un clan type mafieux) et s’étripent avec des règles, une étiquette et un décorum très strict. Cependant, la mise en scène de Michael Alan Nelson et de Matt Gagnon a du panache. En ça, il est bien aidé par les magnifiques dessins de Brian Stelfreeze avec de très beaux cadrages et de belles ellipses de vitesse. Le tout est mâtiné avec les couleurs lumineuses de Darrin Moore.

Ce dernier tome clôture un cycle, ma foi, plutôt plaisant. Le scénario n’est pas d’une vraie originalité mais les réponses aux interrogations du tome 1 sonnent vrai. Les vampires et la mafia sont votre tasse de thé ? Courez lire « Day men » !

 

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Dessin a06-3e788fc.gif
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Tigrevolant

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