Chez le scénariste de « à l’ombre du convoi »( voir la chronique de ce matin).
Auteurs : Beroy et Toussaint.
Editeur : Casterman.
Sortie :03/2013
Belgique, nuit du 12 au 13 novembre 1943, quelque part entre Malines et Louvain.
Un convoi de wagons plombés s’est immobilisé sur la voie ferrée, en pleine campagne. Il a quitté Bruxelles pour un voyage sans retour, direction Auschwitz.
À l’ombre du convoi retrace les destins croisés de trois personnages réunis cette nuit-là sur cette même voie ferrée : Olya la déportée, Wilhem, membre de la Schutzpolizei chargée de convoyer les captifs, et Théo, l’amant belge d’Olya, membre d’un très petit groupe de résistants qui, presque sans moyens, va attaquer le convoi et tenter de libérer les déportés.
Je vous invite au lieu de la chronique habituelle de parcourir ce tome avec les personnages réels, les lieux et les événements qu’on peut y trouver.
Les événements.
Le convoi numéro 20 : Le 19 avril 1943, le vingtième convoi (no 1233) quitte la caserne Dossin (Malines en Belgique) pour une « destination inconnue ». Il s’agit en fait du vingtième convoi quittant la Belgique à destination d’Auschwitz emmenant à son bord, 1 631 déportés juifs. Il sera l’objet d’une action menée par des résistants en vue d’en libérer les passagers, 231 parvinrent à s’échapper. De toute la Seconde Guerre mondiale, c’est l’unique épisode de ce type en Europe de l’Ouest. Un épisode similaire s’est déroulé en Pologne dans la nuit du 19 au 20 mai 1943, il conduira à la libération de 49 déportés.
Plus d’info ICI.
Les personnages.
Trois partisans armés d’un seul revolver, de sept cartouches et d’une lampe tempête recouverte d’un papier rouge parviennent à immobiliser le train. Il s’agissait de:
Youra Livchitz, « Georges » de son nom de guerre, né à Kiev, le 30 septembre 1917, exécuté par les Allemands à Schaerbeek, le 17 février 1944 est un héros de la résistance belge durant la Seconde Guerre mondiale c’est lui qui recruta le « commando ».
Jean Franklemon, surnommé « Pamplemousse », né en 1917 et décédé en République démocratique allemande, en 1977.
Robert Maistriau, né à Ixelles, le 13 mars 1921 et décédé à Woluwé-Saint-Lambert, le 26 septembre 2008 En 1994, il a été reconnu Juste parmi les nations par l’Institut Yad Vashem.
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Jean de Selys. Le 20 janvier 1943, un avion de la Royal Air Force canonnait un immeuble de l’avenue Louise. Le chasseur-bombardier Hawker Typhoon 1B était piloté par un Belge qui « en avait ! »
Les lieux.
Fort de Breendonk : Durant l’année 1940, ce sont principalement des juifs qui y sont détenus, avant d’être libérés ou transférés vers d’autres camps. À partir de 1942, les juifs déportés de Belgique sont regroupés à Malines, à la caserne Dossin, centre de transit vers Auschwitz, le fort de Breendonk servant de camp de transit… pour un transfert vers le « Samellager Dossin » (librement traduit par « camp de rassemblement Dossin »).
Le stade Joseph Marien accueille les rencontres de la Royale Union Saint-Gilloise depuis 1926..
Bruxelles sous l’occupation. ICI ou Là.
La brasserie de l’union, café bruxellois.
Le fort d’Ében-Émael, réputé imprenable, fut pris par une action combinée de planeurs et parachutistes allemands le 11 mai 1940, soit au lendemain de l’attaque allemande du 10 mai.
Le Whist :le jeu de carte que tout bon joueur devrait connaitre.
SAMBA.
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