Dessin : Jean-Michel Ponzio
Éditeur : Ankama
48 pages
date de sortie : mai 2016
genre : science-fiction
Piqué par un essaim d’insectes télépathes lors d’un séjour sur une planète lointaine, Julius lit dans les pensées et se sert de ses dons pour de minables arnaques. Un soir, poursuivi par les perdants rancuniers d’une partie de cartes ayant mal tourné, il se réfugie par hasard chez une ancienne connaissance, Marje. Autrefois meneuse d’hommes et flamboyante aventurière au passé sulfureux, elle lui propose une mission dangereuse mais lucrative : une chasse au trésor dans le cimetière d’astronefs de la planète Walden pour y trouver du palladium, un métal utilisé jadis dans la construction des vaisseaux et totalement disparu depuis un siècle …
Si je ne me trompe, sur les 12 romans qu’a écrit Stefan Wul, nous en sommes au huitième adapté en BD. C’est jusqu’à présent quasiment un sans faute des éditions Ankama, tant par la qualité des adaptations réalisées que par la diversité des approches narratives et graphiques que les différents auteurs nous ont proposé.
Ce premier volume – sur deux prévus – de l’adaptation du roman paru en 1959, ne déroge pas à la règle. Serge Le Tendre en fait une adpatation qui semble très fidèle à l’oeuvre originale et Jean-Michel Ponzio nous en propose une vision moderne dans un style qui lui est propre, celui de l’hyperréalisme. A ce titre, les décors sont superbes et nous plongent dans un récit de SF froid et réaliste en nous faisant oublier son traitement un peu trop photographique des personnages qui a tendance à leur donner un aspect trop figé.
L’histoire se met bien en place et l’on retrouve le début d’une trame écolo chère à Stefan Wul même si cet aspect est moins marqué que dans les autres récits. Le sujet de la quête du métal disparu renvoie forcément à la thématique de la gestion des ressources minières ou autres et leur emploi irraisonné par l’espèce humaine. Un sujet toujours d’actualité en somme.
Comme toute bonne histoire de SF, Terminus 1 se laisse lire avec plaisir mais il faudra toutefois attendre le second volume pour apprécier complètement ce récit et se faire une idée définitive de cette adaptation.
Mais en attendant le tome 2, on pourra toujours continuer l’exploration des univers de Stéfan Wul avec la sortie prévue de Odyssée sous contrôle par Dobbs et Stéphane Perger, puis de La mort vivante par Olivier Vatine et Alberto Varanda.

Loubrun






bon je vais attendre les prochain univers car Ponzio , c’est vraiment pas ma tasse de thé.
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L’Homme Arbre viendrait pas de Jordskott ?
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oui, ce style dénote un peu par rapport au reste des adaptations. mais les décors sont vraiment bienfait et les planches sont très belles. Reste effectivement ce coté figé et froid des personnages
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Bon sang ! Quelle imagination ce Stephen Wul. bravo aux editions Ankama d’avoir porté ce projet.
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Après avoir lu les critiques je m’attendais à une histoire sympa de la part de Le Tendre avec de beaux dessins de Ponzio.
Quelle déception, l’histoire invraisemblable à l’eau de rose et des dialogues cul cul la praline servis par des personnages inexpressifs sortis tout droit des romans photo « Nous Deux » !
La suite, sans moi merci !… Ne perds pas de temps Samba !
1/5 malgré de beaux decors retouchés.
Heureusement acheté avec le budget du CE … Ils aimeront peut-être ?
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Il ne s’agit pas d’une histoire de Serge Le tendre mais de Stéphan Wul adaptée par Le Tendre. Ça n’est sans doute pas le meilleur de Wul, c’est possible, mais on y retrouve son univers et ses thématiques. Des dialogues cul cul la praline, tu exagères un peu là.
Ma note est peut être sur évaluée mais ça vaut quand même plus de 1/5.
Pour le dessin, les goûts et les couleurs …
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Désolé, mais soit c’est mal adapté soit l’original n’a pas grand chose à raconter. Le scénario tient sur un timbre poste et l’intrigue mêlée d’une romance d’ado ne m’ont pas touché. J’ai trouvé ça bâclé, sans intérêt pour ne pas dire très mauvais … et je pense que les dessins attractifs mais froids et inexpressifs n’arrangent rien, bien au contraire.
De l’univers de Wul, je n’ai lu que La peur géante dont j’ai trouvé le début intéressant mais la fin mauvaise.
Je le proposerai bien pour le Sambad ! ☻
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