Les chroniques courtes (85). Secret wars

SECRET WARS
Scénario et dessins : Collectif
Editeur : Panini comics – Marvel France
Sortie : 5 janvier 2016

11 revues kiosque mensuelles de 96 pages
Genre : Super-héros

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Tous les ans MARVEL lance un nouveau « run » mettant en scène la plupart des séries et modifiant un peu plus la continuité chère aux vieux lecteurs de la firme.
Cette année ils ont fait fort ! Et voici SECRET WARS:
A cause de nombreuses « incursions » dans les multiples univers parallèles du MULTIVERS MARVEL, les différentes terres sont détruites y compris la 616 (classique de l’univers Marvel) et la 1610 (l’univers Ultimate).
Il ne subsiste qu’un monde à part, mélange de morceaux des mondes détruits, qui a été sauvé par le Dr Fatalis. Ce dernier y règne en maître incontesté.
Et nous assistons à des aventures de différents héros de séries ou one-shots ayant eu du succès (pas bêtes chez Marvel) dans divers territoires de ce monde « patchwork ». On y trouve pêle-mêle Old Man Logan (le vieux Wolverine), les Marvel Zombies, des continuités de sagas comme Civil War, Age of Ultron, etc. Bref ! Un imbroglio catastrophique auquel on ne comprend rien et, d’ailleurs, on ne veut rien comprendre tellement les scénarios sont pour la plupart insipides (Old Man Logan se détachant cependant du lot).
Tous les scénaristes et dessinateurs vedettes de la maison sont là ainsi que d’autres qui n’auraient pas dû venir ! (Je pense à certains dessinateurs au graphisme pour le moins particulier).
Mais comment vont-ils faire dans cinq mois pour mettre fin à tout cela et repartir de nouveau sur le multivers Marvel « normal » ? La Maison des Idées, comme se fait appeler Marvel, commence à vraiment en manquer et c’est triste…..

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Ma note globale pour toutes ces séries :

 

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JR

 

Le club des prédateurs – Tome 1 – The Bogeyman

Picture 101.jpgPicture 102.jpgScénario : Valérie Mangin
Dessin : Steven Dupré
Editeur : Casterman
Sortie : 27 janvier 2016
56 pages
Genre : Thriller

 

 

Présentation de l’éditeur :

Un thriller dans l’Angleterre Victorienne par les auteurs d’Alix Senator et de Kaamelott.

Londres 1865.

Tandis que dans leurs clubs les gentlemen font bonne chère, dans leurs usines les enfants des pauvres se tuent au travail.

Tout autour, le brouillard dissimule mal les monstres et les criminels. Jack, un petit ramoneur insoumis, voudrait combattre tous ces prédateurs, et en particulier l’effrayant Bogeyman, le meurtrier de son père.

Le hasard va le rapprocher d’une très jeune héritière, Liz, qui pourrait changer sa vie.
Mais des rues mal famées jusqu’au Club le plus select, leur innocence va laisser place à la pure terreur.

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Engoncée dans ses habitudes de petite fille très riche, Liz accepte un système régi par les plus forts. D’autant qu’elle côtoie régulièrement ce beau monde, les dignes représentants d’un pouvoir dur mais juste. Qu’une enfant de 12 ans se fasse pendre en place publique ne l’étonne guère. Elle s’en émeut un peu, mais qui pourrait lui ouvrir les yeux ? Et pourquoi pas ce petit gredin de Jack ? Jack, un joli gars qu’elle a rencontré sur le lieu de l’exécution et qui lui a tapé dans l’oeil. Et sérieusement encore… au point d’accepter de lui parler, de l’écouter… de l’accompagner. Alors qu’avec son attirail de ramoneur, sûr que c’est un malfrat ! Mais elle n’a pas froid aux yeux, la petite. Dans son donjon cossu, elle n’a peur de rien, pas même du Bogeyman, le « croquemitaine ». Ça tombe bien, Jack le connaît ! Il sait même où il habite… Ce sera l’occasion de le voir en vrai. Mais quelle surprise pour Liz ! Dans son antre immonde, le Bogeyman engraisse de jeunes enfants destiné à être…mangés. Et pas par n’importe qui. Par des gentlemen de la bonne société, membres d’un club très sélect dont le président ne serait autre que son propre père…

le club des prédateurs,tome 1 the bogeyman,mangin,dupré,casterman,thriller,27 janvier 2016

Mon avis :
Avec cet album, les auteurs ont frappé fort. Le lecteur tient là le meilleur de ce début d’année 2016.

Le scénario de Valérie Mangin tient la route, c’est le moins qu’on puisse dire. Cette variation sur les pires conséquences de la Révolution Industrielle qui, telle un ogre, dévore, au sens propre comme au sens figuré, ses propres enfants, fonctionne à partir de la métaphore de la créature du bogeyman, du croquemitaine. Mais ici la réalité, le réalisme, est à peine dépassée par la fiction. L’histoire commence par la pendaison publique d’une enfant et progresse inexorablement vers un final des plus horrifiques. La construction narrative est impeccable et le rendu des ambiances délétères de la période victorienne rive l’attention du lecteur qui n’a droit à aucun temps mort, aucun répit. Cette vision exacerbée d’un capitalisme immoral qui débouche sur l’horreur pure puise bien sûr son inspiration chez Dickens pour la misère sociale, mais aussi chez Perrault dont les contes pour enfants jouent parfois sur la terreur et l’horrible.

le club des prédateurs,tome 1 the bogeyman,mangin,dupré,casterman,thriller,27 janvier 2016

Steven Dupré met son dessin, au style semi-réaliste, au service de l’abomination de ce récit et on peut voir que cela fonctionne parfaitement. Bien documenté, mais sans volonté d’exactitude historique à tout prix, son travail s’avère très soigné que ce soit dans la recherche des décors ou des costumes d’époque. Le sens du détail, le découpage des cases superposées sur un fond pleine page de certaines planches, les illustrations expressives des visages, font de ce travail un ensemble particulièrement efficace. On attend avec impatience la suite et la fin de ce diptyque.

le club des prédateurs,tome 1 the bogeyman,mangin,dupré,casterman,thriller,27 janvier 2016

     Dessin 

   Scénario  

     Moyenne

 

Le site internet des Editions Casterman : ICI

Le site internet de Valérie Mangin  : ICI

Le site internet de Steven Dupré  : ICI 

 

Cette chronique doit beaucoup à l’agréable entrevue que j’ai pu avoir avec Valérie Mangin et Steven Dupré organisée par les éditions Casterman le jeudi 09 décembre 2015.

Skippy 

Une aventure de Jeanne Picquigny – Tome 4 – La paresse du panda

La paresse du panda, Bernard, Casterman, roman graphique, 20 janvier 2016La paresse du panda, Bernard, Casterman, roman graphique, 20 janvier 2016Scénario et dessin : Fred Bernard

Editeur : Casterman

Sortie : 20 janvier 2016

384 pages – broché

Genre : Roman graphique

 

 

 

Présentation de l’éditeur :

Avec La Paresse du Panda, la saga Jeanne Picquigny prend un nouveau visage.
Fred Bernard emmène Jeanne Picquigny en Chine, et fait revenir sa petite-fille Lily Love Peacock, en traitant en bande dessinée de ce que la France exporte le mieux : la musique électro, le vin et la mode. Sujets qu’il n’a jamais abordés quand il écrit pour la jeunesse avec son ami François Roca (il a obtenu trois fois le Goncourt jeunesse).

La paresse du panda, Bernard, Casterman, roman graphique, 20 janvier 2016

Fred Bernard est né en Bourgogne et voyage beaucoup, comme Jeanne. Il rencontre encore parfois des lecteurs qui pensent qu’il est une femme avec toutes ses histoires de filles… et on finit par se dire qu’il souffre peut-être d’une sorte d’« hermaphrodisme mental ». Il suffit de suivre les aventures de Jeanne Picquigny pour s’en convaincre.

La paresse du panda, Bernard, Casterman, roman graphique, 20 janvier 2016

Tous les opus peuvent se lire indépendamment, les lecteurs raccrochant d’eux-mêmes tous les petits wagons …

La paresse du panda, Bernard, Casterman, roman graphique, 20 janvier 2016

Jeanne Picquigny et Eugène Love Peacock sont tous deux Vierge, et Rat selon l’astrologie chinoise.
Qualités : imaginatifs, esprits vifs.
Défauts : fantasques, têtus, difficilement maîtrisables.
Le signe du Rat correspond aussi à un nouveau cycle et annonce la prospérité à venir.
Fous amoureux, sont-ils toutefois faits pour vivre ensemble? S’aventurer, ça oui ! Sortir du “puits magique” de “l’île des deux crânes” (La patience du Tigre) et quitter l’Himalaya pour rentrer chez eux en Bourgogne va s’avérer bien plus compliqué que prévu.
Toujours en compagnie de leurs amis, Timothy Python et Pamela Baladine Riverside, Jeanne et Eugène vont devoir fuir la secte acharnée à leur perte, via la Chine.
Presque un siècle plus tard, Lily Love Peacock, curieuse des mystères qui entourent ses grands-parents disparus, se plonge dans les aventures de Jeanne avec langueur et volupté. Sa quête nourrit son âme mélancolique et son oeuvre de chanteuse pop-rock.
Elle creuse les zones d’ombre, gratte les mystères petit à petit révélés, en compagnie de Victoire Goldfrapp. Nous rencontrerons un Allemand tatoué anti-nazi devenu botaniste, un panda à la virilité défaillante et une étrange cargaison destinée à la Couronne britannique.

 

Mon avis :

Avec La Paresse du Panda, Fred Bernard nous propose la suite de sa saga familiale pas comme les autres. Cette fois, la narratrice est Lily, la petite-fille de Jeanne. Cette fresque, teintée de récit d’aventures et pimentée de sensualité, suit les règles d’un jeu imposées par son auteur et navigue entre les époques et les cultures dans ce long (presque 400 pages) et sidérant album. Il peaufine ici l’évolution psychologique de ses personnages, qui y gagnent en profondeur.

la paresse du panda,bernard,casterman,roman graphique,20 janvier 2016

Le trait « volontairement brouillon » des dessins reste au service d’un scénario romanesque abouti et labyrinthique : Fred Bernard cite volontiers les Rougon-Macquart de Zola comme influence littéraire sur son travail. La lecture de ce quatrième opus de la série est une agréable ballade dans un monde foisonnant de détails incongrus, de méditations philosophico-sociologiques, d’invitations au voyage et à la rêverie, d’exotisme et de mélancolie. Les 5 chants qui composent cet album entraînent le lecteur dans un univers proche de l’enchantement, fait de passions tumultueuses, d’expéditions improbables, de divagations pop, de mysticisme excentrique.
Dans cet heureux délire, le lecteur aura l’occasion de se perdre et de croire que, peut-être, il pourrait s’y retrouver sans que cela puisse avoir une réelle importance. Ce qui compte, c’est ce temps de la lecture qui peut s’allonger et qui laisse augurer les moments de bonheur à venir.

la paresse du panda,bernard,casterman,roman graphique,20 janvier 2016

Ce récit, heureusement inachevé, est une réussite incontestable. La voix de Fred Bernard est unique et chaleureuse, elle constitue un remède contre la morosité quotidienne. Cette folie douce et transgénérationnelle, cette ode au souvenir et à la transmission est à lire, à découvrir.

  Dessin

 

   Scénario

 

   Moyenne

 

Cette chronique a été rédigée suite à une fort sympathique rencontre avec Fred Bernard dans les locaux des Editions Casterman le mercredi 20 janvier 2016. Nous avons plus parlé de voyages que de BD. Mais, enfin, bon …

Le site internet des Editions Casterman : ICI

 

SKIPPY 

Enfin ensemble ! – Tome 1

Auteure : Komomo Yamada
Editeur : Delcourt manga
Sortie : 20 janvier 2016.
Genre : Shojo

 

Résumé.

Kaede est une étudiante en archéologie qui vient de perdre ses parents. Pour subvenir aux besoins de son frère et de sa soeur, qui sont jumeaux, elle travaille dans une société de service. Un jour, alors qu’elle est au restaurant, elle renverse sa soupe sur le costume de son directeur. Elle s’attend à s’attirer les foudres de celui-ci qui bien au contraire lui propose de devenir sa petite amie. Comment va-t-elle réagir à cette étrange proposition ?

« Les sucreries, c’est une fois par jour ».

Lire la suite « Enfin ensemble ! – Tome 1 »

Kiss him, not me ! – Tome 1

Auteure: Junko
Editeur: Tonkam
Sortie: 20 janvier 2016
Genre : Shojo.

 

 

 

Le résumé.

Kae est à la fois une Otaku et une Fujoshi, très enrobée et presque inexistante. Un jour, elle est choquée par la mort de son héros de dessin animé préféré et, déprimée, elle s’enferme dans sa chambre plusieurs jousr durant. Après une perte de poids assez violente, elle revient au lycée et découvre qu’elle a dorénavant un physique de rêve, qui pourrait s’avérer ravageur…

« Tes bourrelets ont amorti ma chute »

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Les nouvelles aventures de Sarkozix – tome 1 – sur le retour

nouvelles aventures de sarkosix, pothier, rudowski, delcourt, humour, parodie, politique, 1.5/5,12/2015Snouvelles aventures de sarkosix, pothier, rudowski, delcourt, humour, parodie, politique, 1.5/5,12/2015cénario : Nicolas Pothier

Dessin : Geoffroy Rudowski

Éditeur : Delcourt

32 pages

date de sortie : décembre 2015

 

 

 

Présentation de l’éditeur

On le croyait fini, perdu pour la cause gauloise et pourtant, il revient ! Sarkozix est plus déterminé que jamais à remonter sur son bouclier de chef gaulois. Trahir ses anciens amis, plagier les idées de Marina pour séduire les Gaulois tentés de la rejoindre : il est prêt à tout pour effacer l’affront d’avoir été battu par ce nul de Hollandix. et se mettre hors de portée du glaive de la justice.

 

Mon avis

Après Les aventures de Sarkosix de Wilfrid Lupano et Bruno bazile (5 tomes s’il vous plait ! sortis entre 2010 et 2012), voici de nouvelles aventures du président le plus bling-bling de la 5è république. Cette fois-ci son retour est mis en scène par Nicolas Pothier (Ratafia, Junk, Caktus …) et mis en images par Geoffroy Rudowski.

N’étant pas naturellement attiré par ce genre d’albums, j‘avoue humblement ne pas avoir lu la première série. Bref, je me suis un peu dévoué pour m’occuper de ce service presse, en essayant de me rassurer avec le nom de Nicolas Pothier qui me fait bien marrer dans Ratafia.

Nous retrouvons donc l’ex-chef des Gaulois Sarkosix qui s’agite pour revenir sur le devant de la scène et surtout prendre sa revanche sur le chef actuel Hollandix.

Pas besoin de faire un dessin pour comprendre l’effet d’humour voulu dans cette BD et le pastiche assumé d’Astérix. L’idée de transposition est en elle-même assez rigolote, mais son traitement manque cruellement de subtilité et les effets comiques tombent complètement à plat. N’est pas Goscinny qui veut. L’ajout de suffixes en « ix » ou « us » aux noms propres est trop simpliste, tout comme les situations qui ne sont qu’un pâle reflet d’un médiocre JT. Quant au dessin, si le décorum est plutôt bien planté, certains personnages sont carrément méconnaissables.

Faire un copier/coller de l’actualité politique en ajoutant des suffixes en « ix » ou « us » aux noms propres n’aboutit finalement qu’à une comédie fadasse qui ne m’a pas arraché un seul éclat de rire.

Mais il est vrai qu’il ne doit pas être évident de caricaturer une caricature …

Voilà un retour dont on pourrait très bien se passer…

 

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Loubrun

 

L’histoire d’un monde truqué

Histoire d'un monde truqué.jpgHistoire d'un monde truqué_Pl.jpgAuteurs : Benjamin Legrand et Jacques Tardi

Éditeur : Casterman

132 pages

date de sortie : octobre 2015

genre : art book, cinéma, dessin animé

 

 

 

Présentation de l’éditeur

Univers uchronique créé sur mesure par Benjamin Legrand pour son ami Tardi, Le Monde truqué, avant de devenir un long métrage d’animation, a mûri de longs mois dans l’esprit des deux camarades. Toutes les étapes de cette création, des premières ébauches de personnages aux esquisses des machines les plus folles, sont rassemblées dans ce livre, pour découvrir une nouvelle facette du travail de ces deux auteurs.

 

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Mon avis

Sorti sur les écrans en novembre 2015, Avril et le monde truqué est un film d’animation écrit par Benjamin Legrand, ami de longue date de Jacques Tardi. Auteur touche à tout, écrivain, traducteur, réalisateur, scénariste, Legrand avait écrit Tueur de cafards pour Tardi dans les années 80.

Avril et le monde truqué est une uchronie se déroulant au début des années 30 dans une France dirigée par Napoléon V et bloquée à l’ère de la vapeur suite aux disparitions mystérieuses des plus brillants scientifiques. Un monde imaginaire aux ambiances steampunk créé par Benjamin Legrand et Jacques Tardi.

Co-scénariste du dessin animé, Benjamin Legrand nous raconte dans cet art-book la genèse du film. Dans un style simple et familier il accroche le lecteur dès les premières pages et nous embarque dans les coulisses de la création. On se rend alors compte du long cheminement nécessaire pour arriver à bout d’un projet artistique, et l’on apprend notamment que ce film est né sur les cendres d’un précédent projet ayant capoté. Bourré d’anecdotes, le texte est agrémenté de nombreux dessins et croquis préparatoires réalisés par Tardi. Très accaparé par sa série en cours Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB, il s’est vite rendu compte qu’il n’aurait pas le temps de mener de front ces deux projets et n’a donc pas réalisé le film. Mais il a tout de même grandement contribué à sa création en élaborant la galerie de personnages, de monstres et de machineries qui animent cette histoire.

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Le dernier tiers du livre nous permet d’admirer deux des douze carnets du « story-board » commencé par Tardi. Les guillemets s’imposent, car un story-board est en général très technique et pas vraiment destiné à livrer de chouettes dessins. Or, ce que l’on voit dans ces deux carnets pourrait presque constituer une bd ou à défaut de magnifiques sérigraphies.

 

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Un beau livre pour les fans du grand Jacques Tardi, qui donne envie de voir le dessin animé.

 

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Loubrun

 

Orphelins – Tome 3 – Le revenant

Auteurs : Roberto Recchioni et Emiliano Mammucari
Editeur :Glénat Comics.
Sortie : 20 janvier 2016.
Genre : Science-fiction.

 

Le résumé.

Le passé : alors qu’un mouvement de révolte se fait de plus en plus préoccupant, le temps est venu pour les Orphelins d’être testés sur le terrain contre des adversaires humains… De son côté, Ringo, plus que jamais en conflit avec le pouvoir et l’autorité, commence à comprendre que derrière ces apparences se cache probablement autre chose…
Le présent : le Dr Juric a enfin révélé toute la vérité ! Et les choses se précisent : seule l’intervention des Orphelins, en proie à leurs démons et à leurs blessures intérieures, peut être en mesure d’endiguer le chaos qui s’annonce…

« La guerre l’exige »



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