François WALTHERY
Dessin : Mathieu Reynès
Éditeur : Ankama
48 pages (t1 et t2)
adaptation du roman de Stéfan Wul
date du sortie du T1 : octobre 2013
date de sortie du T2 : avril 2015
genre : science fiction, anticipation4
« ça consiste en quoi le langage des premières civilisations humaines ? «
Résumé
En 2157, un phénomène des plus étrange bouleverse l’humanité : l’eau ne gèle plus et toutes les glaces des pôles et des glaciers se mettent à fondre subitement. La planète est alors submergée par des tsunamis,monstrueux, des milliers de villes sont englouties,
Comment un tel cataclysme a-t-il pu se produire ? Qu’est-ce qui a fait changer la molécule de l’eau de façon si brutale ?
Bruno Daix, nageur de combat, va se trouver au cœur de ce mystère et devra affronter une intelligence effroyable responsable de cette menace pour l’espèce humaine. (tome 1 : la révolte des océans)
Trois mois après la catastrophe, la terre est a moitié sous les eaux et les côtes sont totalement redessinées. Tandis que des millions d’exilés cherchent un refuge dans les montagnes près des sources d’eau, l’armée à pris les choses en main et mène une guerre sans merci contre le responsable de la fonte des glaces : les Torpèdes. Il s’agit d’une étrange espèce subaquatique douée d’une intelligence redoutable, et qui semble bien décidée à éradiquer l’espèce humaine de la surface du globe. En effet, un nouveau phénomène apparait : l’eau ne s’évapore plus. La pluie n’existera donc plus, l’air devient dores et déjà trop sec, et les réserves d’eau douce de la planète sont amenées à disparaitre.
Alors que Kou sien – paléoanthropologue – tente de décrypter le mode de communication de ces créatures, Bruno Daix et son coéquipier s’apprêtent à mener l’ultime combat. (tome 2 : l’ennemi des profondeurs)
Paru en 1957, la peur géante est le quatrième roman de Stéfan Wul. Ce récit de science-fiction se déroule entièrement sur la planète Terre et on y retrouve la thématique déveoppée dans Niourk et OMS en série où l’on voit l’espèce humaine qui s’est affaiblit a cause d’un excès de confort apporté par les technologies. Stéfan Wul propose une rencontre brutale entre deux civilisations entre les quelles le dialogue ne semble pas possible. Les humains cherchent à se préserver et à préserver leur mode de vie de cet envahisseur aux intentions clairement belliqueuses.
Si la lecture du tome 1 nous fait indéniablement penser a une fable écologique – thème cher à Stéfan Wul – on s’aperçoit dans ce deuxième tome que cette thématique est finalement assez secondaire. En 1957, il n’était pas encore question de réchauffement climatique. L’accent est ici davantage mis sur l’invasion et l’affrontement des deux civilisations, ce qui correspond plus aux situations géopolitiques de l’époque, pour faire un parallèle avec les tensions liées à la guerre froide et aux décolonisations.
Aux commandes de cette adaptation, le duo d’auteurs qui nous avait enchanté sur la série d’anticipation Alter Ego – Denis Lapière et Mathieu Reynès – font de ce roman un récit moderne et quasiment crédible. Le rythme est intense et soutenu et les scènes nous renvoient à l’imagerie que l’on connait aujourd’hui : celle des films d’actions américains. Le découpage et les cadrages sont clairement orientés vers l’action.
Mathieu Reynès se surpasse en nous livrant une esthétique au design futuriste très léché. Le dessin est clair, la mise en scène efficace et la colorisation informatique maitrisée. Les scènes des rues de Paris sous l’eau sont sublimes et hypnotisantes.
Prévu en 3 tomes, cette adaptation est un pur divertissement dans lequel on s’immerge avec plaisir.
pour les deux tomes
Loubrun
Éditeur : Urban China
174 pages
date de sortie : avril 2015
genre : conte, fantastique, enfance
Les parents de la petite Xiao Yu quittent la ville pour s’installer à la campagne dans un village où le temps semble s’être figé. Leur activité est très prenante et Xiao se retrouve souvent livrée à elle même. Aussi, pour trompé l’ennui, et braver les interdits, elle part à la découverte du petit monde qui l’entoure. Elle découvrira un monde poétiques et d’incroyables personnages.
Little yu est la première bd de l’auteure Chinoise Xia da. C’est avec ce titre qu’elle a été remarquée et éditée au Japon dans le mensuel Ultra Jump.
S’inspirant de son enfance, Xia Da ouvre une parenthèse sur la vie trépidante que nous menons en nous invitant à un retour en enfance en faisant une pause aux parfums oniriques. Flirtant entre fantastique et poésie, les différentes rencontres de La petite Yu lui feront découvrir les joies et les peines qui font la vie. Xia Da met au premier plan l’imaginaire et l’innocence enfantines pour mieux nous montrer combien est vaine la course après le temps.
Ce récit fleure bon l’authenticité et l’on voit bien que l’auteure y a mis beaucoup d’elle-même.
Avec un dessin aux lignes pures et fines, Xia Da nous montre une nature et des décors s’offrant comme un cocon doux et paisible.
Cette œuvre contemplative inspire au calme et au repos, et Xia Da fait là un bel éloge de la lenteur.
Loubrun
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