Scénario : Tom King
Dessins : Clay Mann, Liam Sharp (#7,8,9), John Paul Leon (Interlude), Bernard Chang (Interlude), Mitch Gerads (Interlude), Lee Weeks (A la vie, à la mort), Michael Lark (A la vie, à la mort), Mikel Janin (Helena), Walter Simonson (Héritage)
Editeur : Urban Comics
DL : 11/2022
ISBN : 979-1-0268-2696-5
NB pages : 448 pages
« La Batmobile est comme neuve. »
Contenu les singles US Batman/Catwoman #1 à 12, Batman/Catwoman Special #1, Batman Annual #2, Catwoman 80th Anniversary 100-page super spectacular #1 et Detective Comics #1027.
Couleurs : Tomeu Morey, Liam Sharp (#7,8,9), Mitch Gerards (Interlude), Dave Stewart (Interlude), Elizabeth Breitweiser (A la vie, à la mort), June Chung (A la vie, à la mort), Jordie Bellaire (Helena), Laura Martin (Héritage). Encrage additionnel : Shawn Crystal (Interlude). Traduction : Jérome Wickey.
Résumé éditeur :
Batman et Catwoman se sont rencontrés, sont tombés amoureux et ont eu une vie heureuse. À la mort de Batman, Catwoman règle les derniers comptes d’une vie passée à évoluer entre les ombres. Son compagnon disparu, elle a désormais toute latitude pour rendre visite, une dernière fois, à une vieille connaissance à l’humour douteux…
Bon je l’ai déjà dit, mais la collection Black Label chez DC (donc Urban pour nous), vraiment il n’y a rien à jeter. Et là, comme si l’année de Tom King n’était pas encore complétement maboul avec ses excellents Rorschach, Strange Adventures et Supergirl : Woman of Tomorrow il nous sort ce Batman/Catwoman.
Un bon album basé essentiellement sur Selina et son histoire avec Bruce (assez peu présent au final). Après le décès de ce dernier elle fait le choix d’agir et s’emploie à régler une histoire avec le Joker en suspens depuis plusieurs années. Le talent de Tom King est de nous démontrer (sur plusieurs époques) pourquoi Selina agit de cette manière, malgré les réactions probables de sa fille Helena ou de Nightwing.

Bien que très séduisant cet album me semble un cran en dessous des trois albums précités, faute à une narration assez décousue et des personnages secondaires parfois dispensables comme le fantôme masqué (de l’excellent film d’animation de 1993) qui alourdit sans plus-value une narration déjà complexe.
Graphiquement le passage de Clay Mann à Liam Sharp (sur trois singles, voir plus haut) peut être perturbant. Pour Clay Mann on est sur du comics très… comics, avec des héroïnes aux postures style pinup, quant à Liam Sharp on est sûr de l’ambiance bien noire, typée horreur. Voir ci-dessous.
Concernant les singles Tie-in, qui change d’équipe à chaque fois, ils sont tous intéressants, utiles à l’enrichissement de l’histoire et les dessins sont globalement très bons.
Un très bon album malgré tout, d’autant qu’Urban a eu la bonne idée de tout regrouper en un seul album.
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JaXoM
Moi qui croyais Batman immortel !!!
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