Nina du Royaumes aux Étoiles T04

Auteur : Rikachi
Éditeur : Michel Lafon | Kazoku
Date de sortie : 27 octobre 2022
Genre : romance, aventure

« Je ne comprends pas pourquoi. Elle a l’air d’une jeune fille qui pourrait se briser en un instant, mais rien ne la fait craquer. Elle n’est pas seulement gentille… mais aussi intègre et franche… Je pourrais la détruire si facilement, alors pourquoi je n’arrive pas à en détacher les yeux ? »

Présentation de l’éditeur :

Éloignée du prince Azur, Nina découvre la cour du royaume de Galgada, à la culture et aux mœurs totalement différentes. Face aux coutumes martiales de ce peuple et au prince Sett, imprévisible, elle n’a d’autre choix que de s’endurcir pour survivre.

Réussira-t-elle à trouver sa place dans ce nouveau palais, encore plus hostile ?

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Mon avis :

Propulsée directement au tome 4, difficile de rentrer dans l’histoire de prime abord. Mais Rikachi a créé des personnages attachant dans un contexte très médiéval, tout en suivant le schéma classique du carré amoureux (bien qu’on pourrait voir une forme géométrique avec encore plus de facettes…). Alors forcément, il n’en faut pas tant que ça pour se prendre au jeu.

Nina, dont l’histoire rappelle assez celle de « Freya, l’Ombre du Prince », est le sosie d’une princesse décédée en secret. Or, cette dernière est d’une importance politique cruciale pour l’entente entre les différents royaumes. C’est pourquoi Nina se retrouve à apprendre la vie de princesse avant d’être envoyée comme fiancée au prince Sett, du royaume de Galgada.

Sauf qu’en partant, notre demoiselle a laissé son cœur au prince Azur. Du moins le croit-elle car dans un shôjô : un premier amour n’est pas forcément le grand amour (dans la vie non plus notez bien…). Dès lors, même si Sett lui prend souvent la tête, l’énerve à tout bout de champ, … on devine aisément que ses sentiments risquent de pointer le bout de leur nez. Sans vous parlez des autres princes.

Étrangement, ce titre fait d’ailleurs assez bien penser à « Hana Yori Dango » (ahhh que de souvenirs !) Le trait de Rikachi est élégant mais très classique. Pas de surprise donc de ce côté-là, si ce n’est peut-être le style qui varie selon le genre des personnages. Habitués que nous sommes à un graphisme quasi similaire, l’auteur joue ici sur une certaine maturité de dessin pour la gent masculine et enfantin, avec des yeux immenses pour Nina et sa demoiselle de compagnie Anne. Mais dans tous les cas, abstraction faite de quelques scènes chibiesques malvenues dans le registre médiéval (du moins, selon moi) et des répliques trop modernes : voilà un titre intéressant (que j’ajoute à ma liste de lecture déjà très longue, mais autant faire les choses bien et reprendre depuis le début !)

ShayHlyn.

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