

Scénariste : Stéphane Piatzsesk
Dessinateur : Stéphane Douay
Couleurs : Boubette
Couleurs couverture :Maud Buchwalder
Dépôt Légal : juillet 2013
Editeur : Casterman
Format : Grand Format
Planches : 56
ISBN :978-2-203-07083-7
Résumé :
Le Commandant Edgar Cohen est un vieux flic relégué aux archives. Il va sortir de sa réserve avec l’arrivée de Karim, jeune flic magrébin, fils de son meilleur ami délinquant Fath Al Misri, qu’il a lui même dézingué lors de sa dernière affaire.
Flic taciturne, de sale humeur et fumeur de joints assidu, le commandant est surnommé « Achab », en raison de sa prothèse de jambe qui l’emmerde plus qu’autre chose.
Frère du taulier du 36, quai des orfèvres, Edgar Cohen est un des meilleurs flics de la « Crim' », avec Karim, ils forment une équipe de choc, qui va se souder tout au long des 4 albums.
Leur pérégrination les entraîne au Havre, afin de comprendre l’affaire Al Misri, qui leur tient à cœur à tous les deux.
Ce quatrième album clôt l’enquête sur le tueur en série responsable de plusieurs meurtres dont un qui touche particulièrement le Commandant Cohen. On découvre également le mystère de l’évasion de Fath.
Mon avis :
Le Commandant Achab, tient à la fois de Harry Bosh, Erlendur Sveinsson, et un peu du Commissaire Laviolette.
Un ours mal léché, avec des problèmes de poids, jamais repassé, réfractaire à toute forme d’obligation, et seul. Un vieux machin, pas très communicatif mais futé et opiniâtre.
les 2 premiers albums mettent en scène des enquêtes sur des crimes parisiens. Les deux derniers s’orientent vers le thriller psychologique, cher aux séries américaines. Et la découverte d’un sérial killer plutôt déjanté ensanglante rapidement la série.
Le personnage du Commandant Achab est assez tourmenté, surtout par son amputation, mais il n’a pas l’air d’être diminué par tout le shit qu’il fume. Aussi con que le commandant Philippe Rovère, il est néanmoins moins affecté par la drogue que l’autre par l’alcool.
Son second, Karim Al Misri, paraît un peu pâle dans ce couple infernal. On le découvre homosexuel, et de plus en plus basané en cours de lecture, mais ses sentiments sont peu mis en avant. Il ne joue pas non plus le rôle de faire valoir vis à vis de son supérieur. Je l’aurais préféré un peu plus vindicatif quant à la mort de son père.
Reste le frère du Commandant, chef de la Crim’ et râleur compulsif, on sent qu’il cache quelque chose, mais quoi ?
Et le chat, trop vieux pour lui donner un nom, drogué jusqu’à la moelle, les neurones bouffés par le « hakik », il joue souvent le rôle de carpette et on le plaint dans sa condition de pauvre chat jusqu’à ce qu’il nous griffe en nous crachant au visage…. pire que son propriétaire !
Ma note :
scénario :7
dessins : 6
moyenne : 6,5/10






Bref, cette période a marqué plus d’un homme .Dans cet album, Jaime Martin nous parle du service espagnol un peu particulier que son père a dû effectuer et qui se déroule sur un champ de bataille oublié de tous, le Sahara occidental. Et on est loin d’une armée conquérante, on est plutôt dans la débrouille de chez débrouille tellement l’armée espagnole semble disposer de peu de moyen. Et vu la chaleur, les maladies, les brimades, ses deux années seront plus jalonnées d’ « horreur » qu’autre chose.
Dessin 
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