chez Casterman.
09/2013
Pin up.
Evelyn « Eve » Nesbit (1884-1967) est la première pin-up du XXe siècle, la première muse d’une société de consommation qui fabrique l’image d’une vedette pour la brûler ensuite. Adolescente, Eve est magnifique. Chaperonnée par une mère abusive qui exploite outrageusement ses charmes naturels, elle arrive à 16 ans à New York, une mégapole alors en pleine explosion économique. Très vite, sa beauté rayonnante est captée par les peintres, les photographes et les publicitaires de la Belle Époque. Mais l’ascension de la « vraie Eve américaine » – « the true American Eve », comme on l’avait qualifiée – est aussi fulgurante que le sera sa chute, sordide.

Déesse éphémère.
Babelio : Le graphisme est époustouflant et empreint d’une grande grâce. C’est cruel, c’est émouvant, , c’est intense, et cette histoire blesse. Mais il faut la lire.
Planète BD : Le choix du sujet ne déchainera sans doute pas les foules… mais intéressez-vous tout de même au talent cette auteure, décidément à suivre de près.
Sur le forum de BDgest : Sinon, c’est très beau, parfois poétique. Graphisme impressionnisme, palette flamboyante, un régal pour les yeux. Une plongée dans le New York d’il y a 100 ans. ça fait me fait un peu penser à Gatsby le Magnifique
Télémoustique : sans aucun doute une des plus belles BD de 2013.
Vous le constatez, la critique pour cet ouvrage est élogieuse .Le problème, c’est qu’il faut toujours une brebis galeuse et ce sera moi pour cette fois. Je dois dire que j’ai eu un mal fou à m’intéresser à cette tragédie qui a abouti au premier procès du siècle. Il faut avouer que l’héroïne, Evelyn Nesbit (premier idéal féminin de la belle époque) est des plus déconcertantes. Une fois naïve, manquant de caractère, soumise, parfois rebelle et frivole. Ce manque d’empathie vient surement de l’auteure de cet album se voulant neutre dans l’évocation de cette déesse éphémère. J’ai néanmoins mieux apprécié la 2e partie où se joue le drame.
Voilà, vous l’aurez compris, je ne suis que modérément enthousiaste sur cet album qui comporte quelques longueurs par moment .A réserver aux amateurs du dessin à l’aquarelle et aimant les tranches de vies pathétiques.
Dessin
Scénario
Global.
Samba.




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