
Résumé :
« BRUNE PLATINE ENQUÊTES EN TOUT GENRE » telle est la plaque figurant à l’entrée du bureau de Platine, blonde gironde et fumeuse invétérée, et de son associée, Brune, brune lesbienne et efflanquée. Elles s’adorent ces deux là !
Un vrai chat de gouttière cette Brune, qui ne fait confiance qu’à Platine, surtout quand l’affaire ne lui plaît pas. La jeune femme qui cherche à retrouver son père disparu depuis son enfance ne lui inspire rien qui vaille. Trop de fric, trop de zones d’ombres.
Après une chute dans les escaliers alors qu’elle n’était qu’une enfant, la blessure de Claire Gayrault, guérie depuis des années vient de se réouvrir, sa psychiatre en a conclu que c’était lié à la disparition de son père.
Depuis, elle le recherche et trouve de l’aide auprès de l’agence « Brune Platine » moyennant finances. Pourtant, Brune ne se laisse pas convaincre si facilement, cette fille a dans les yeux un abîme dévorant, qui hante les cauchemars de Brune.
Pourtant, les filles, elle les aime, rousses, blondes, jumelles ou hôtesse de l’air… et n’ hésite pas à explorer leurs formes sous toutes les coutures…
Cette affaire va entraîner Brune en Herzéguie, où les stigmates du conflit armé des années 70 sont encore bien visibles. Auprès d’un héros national aux yeux bleus comme ceux de Claire Gayrault…
Mon avis :
Un vrai roman noir, qui donne le ton d’entrée, couverture noire, titre rouge sang, plus noir ou plus rouge que le vôtre.
Une histoire de filles, racontée par des filles… elle est pas belle la vie ?
Une histoire sombre, très sombre, trop sombre ? c’est ce que j’ai cru à la première lecture. Le langage est cru, les filles sont délurées, l’amour est libre. Croyant naïvement que c’était un one-shot, la fin m’a parue dure et froide. Et puis quoi ! c’est un polar noir, en plusieurs tomes, la touche pessimiste de la page 6 préfigure la violence du reste de l’album. Une plongée dans toutes les sociétés corrompues ayant subit les atrocité d’une guerre civile.
Les sentiments de Claire Gayrault naviguent entre déprime et solitude. La vie en Herzéguie n’est pas réjouissante pour les enfants des rues. Et ce héros national, pourquoi a-t-il abandonné sa fille chérie pour s’occuper des orphelins de guerre ?
Les seules lueurs d’espoir viennent de Brune et Platine soudées par une amitié indéfectible, et une efficacité redoutable.
Ces filles sont « terribles » dans leur attitude et leur liberté d’expression. Des gavroches délurées et bien dans leur peau.
Hélas, la dernière page de ce premier opus refroidit l’atmosphère très rapidement.
J’attends déjà avec impatience le second tome pour que ce poids qui m’oppresse le coeur se dissipe rapidement dans les boucles de Brune ou les généreuses rondeurs de Platine.
Ma note :
Scénario : 9
Dessin : 8
Moyenne : 8,5/10
Sophie







Euh, ça ressemble à un OVNI cette BD , j’ai pas compris grand chose pour tout dire.
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Cette BD m’intrigue … je vais peut-être me laisser tenter !
Désolé, Planante, mais ta Marion Mousse est un mec ! ha ha ha !
Sinon, excellente chronique ! ☺
@ Samba, tu comprendras peut-être mieux lors du 2e tome à venir ?
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je pense qu’il faut attendre le second tome afin de comprendre tous les tenants et aboutissants de cette intrigue.
Ce qui me rassure, c’est qu’il reste au moins 58 pages pour s’en sortir…
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Rhaaaa quel dommage ! je trouvais que des filles à l’âme aussi noire c’était un sacré coup de pub !
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