Dessin : Simon Roy ; Farel Dalrymple ; Giannis Milonogiannis ; Brandon Graham ; Emma Rios ; Marian Churchland
Editeur : Urban Comics
Collection : Indies
date de sortie :mai 2013
160 pages
genre : Science fiction, space opéra
Y’a quelqu’un ?!
Quelque part sur une planète aux confins de l’univers, une capsule sort du sol et un homme s’en extrait tant bien que mal. Il se retrouve d’emblée confronté à une espèce de quadrupède affamé, doté de 4 puissantes mâchoires. John Prophet, bien qu’encore faible, réussit à pulvériser le monstre et finit par le bouffer. Le voilà parti par monts et par vaux à la recherche du contact qui lui dira quoi faire sur cette planète dépourvue d’humanité. Croisant sur sa route tout un tas de monstres plus étranges les uns que les autres, il apprendra finalement qu’il doit activer une balise destinée à réveiller ses propres clones disséminés aux quatre coins de la galaxie.
Créé au début des années 90 par Rob Liefeld et dont la destinée à été confiée en 2012 à Brandon Graham (King City), John Prophet est un Space opéra tout à fait atypique dans l’univers des Comics. Ici, pas de supers héros aux supers pouvoirs mais juste un type tout seul à qui revient l’ambitieuse mission de réveiller l’humanité.
Si le pitch de cette histoire m’a intrigué, je dois avouer que la lecture des 6 chapitres m’a été bien pénible. Usant d’une narration descriptive en voix off assez lapidaire, la lecture devient très vite lassante et on finit par avoir du mal à comprendre ce qu’il se passe. Le héros, seul survivant de l’espèce humaine, ne dégage absolument aucune sympathie et c’est finalement sans grand intérêt qu’on suit son parcours. On pourrait éventuellement se consoler avec la richesse et la variété des créatures et décorum créés, mais on bute alors sur un dessin peu attrayant. Quel que soit le dessinateur (ils sont 5 ici à avoir œuvré) j’ai trouvé – à quelques exceptions près – les traits globalement assez grossiers et brouillons.
La comparaison faite en quatrième couverture avec les créations de Moebius et Miyazaki me parait quelque peu osée tant le graphisme et les univers développés de ces derniers sont d’un niveau supérieur…
Même si ce premier volume pose les bases d’un univers que l’on sent riche, l’ensemble laisse une impression très confuse et finalement peu amène.
Le côté mystérieux et quasi philosophique de l’histoire plaira peut-être aux amateurs du genre. Pour ma part, dans le registre space opéra, je conseillerai davantage la série Saga dont les héros sont plus attachants et le graphisme nettement plus agréable à l’oeil.
Ma note : 5/10
Loubrun





Ah oui Saga est à recommander …ici , cela me semble nettement moins attrayant.
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J’ai lu la preview et j’ai la meme analyse que toi Loubrun : cette voix off est assez insuportable
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Déjà que j’ai lu Saga sans être vraiment accroché à l’histoire … juste un peu aux 2 personnages, je ne risque pas d’avoir envie de lire ce mauvais récit de série B … quelle horreur ! Beuuurk !!!
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