Scénario : James Tynion IV
Dessins & Encrage : Lisandro Estherren
Couleurs : Patricio Delpeche
Editeur : Urban Comics
DL : 01/2023
NB Pages : 184
ISBN : 979-1-0268-2120-5
« Et toi, Flynn, tes rêves, tu t’en souviens ? »
Contient Sandman Nightmare Country #1-6 publiés aux USA chez DC Comics.
Dessin additionnel de Yanick Paquette, Andrea Sorrentino, Francesco Francavilla, Dani, Aaron Campbell, Maria llovet
Couleur additionnelle : Nathan Fairbairn, Jordie Bellaire, Tamra Bonvillain
Traduction : Patrick Marcel
Résumé éditeur :
Chaque nuit, lorsque vous dormez, le Seigneur des Rêves choisit le chemin emprunté par vos songes. Il peut tout aussi bien vous mener vers des contrées enchantées que dans le dédale de vos peurs les plus intimes. Parfois, il arrive aussi que le Rêve laisse ces dernières s’échapper de leurs sombres coursives pour s’égarer dans notre vaste monde. Aujourd’hui, le Corinthien, le plus redouté de tous les cauchemars, est de retour. Pourtant, si les morts se multiplient, ce n’est étonnamment pas de son fait. Il semblerait que le légendaire tueur en série ne soit pas le seul à parcourir la Terre en quête de victimes.
Après les excellents Sandman – The Dreaming et sa suite Sandman – The Dreaming : Waking Hours Urban nous propose un album cette fois centré sur le Corinthien. Quand je vous dis centré, James Tynion IV ne fait pas les choses à moitié et ne comptez pas trop sur la présence de Dream, Lucien ou Matthew, on ne les voit que sur deux petites pages chacun sur l’intégralité de l’album. Pas besoin des autres persos si vous avez l’un des meilleurs me direz-vous. Et vous aurez raison. Un démon qui semble avoir des bouches à la place des yeux, visible en dehors du monde des rêves par une jeune paumée, il n’en fallait pas plus pour intriguer le Corinthien. Qui donc ose marcher sur ses plates-bandes ? Le cauchemar mène l’enquête. (Ca a plus de gueule qu’un pitch de Julie Lescaut, il faut avouer.)
Cela fait du bien de le voir sur le devant de la scène parce qu’il avait été un peu délaissé dans les récits post Gaiman, d’autant que l’on peut être confiant de voir le Corinthien entre les mains d’un James Tynion IV, généralement gage de qualité, qui peut très bien faire dans l’horreur un peu dérangeante, ce qui est le domaine de prédilection du Corinthien qui reste un cauchemar après tout.
Pour ceux qui ont la référence : l’antagoniste que chasse la Corinthien me fait penser à la version malaisante du démon aux yeux jaunes de la série TV Légion. Ce qui est un compliment tant je trouve cette série sous-cotée et avec un penchant vers le bizarre que j’apprécie. C’est également le cas de cet l’album, j’ai envie de lire la suite, de voir comment vont finir les persos humains (ils sont quasi tous pourris) et si l’ambiance restera comme cela jusqu’au bout.
Artistiquement les dessins et couleurs de Lisandro Estherren font le travail d’ambiance, sans pour autant être particulièrement impressionnants. Ce qui fonctionne (comme d’habitude avec Sandman), c’est les incursions des autres artistes qui servent généralement à illustrer des rêves ou des flashbacks, ce qui permet au lecteur de bien dissocier le rêve de la réalité. On est quand même loin de l’excellente Bilquis Evely sur The Dreaming.
Pas une très bonne porte d’entrée dans l’univers, mais un album tout à fait recommandé pour les complétistes avec un penchant pour l’horreur. A feuilleter tout de même, comme souvent avec cet univers particulier.
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JaXoM
SambaBD 
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