Sandman – The Dreaming : Waking Hours

Scénario : G. Willow Wilson
Dessins : Nick Robles, Javier Rodriguez (#6-7), M.K. Perker (#9-10-11)
Couleurs : Matheus Lopes, Javier Rodriguez (#6-7), Chris Sotomayor (#10-11)
Editeur : Urban Comics
DL : 09/2022
ISBN : 979-1-0268-2774-0
NB pages : 296

« Sauf votre respect Professeure Dunbar, mon sujet ne parle pas de faits objectifs… »
« …mais de la perception de Shakespeare au cours du temps, de ce que les théories sur son identité nous révèlent sur nous mêmes. »

Contient les singles US #1 à #12 de The Dreaming : Waking Hours  parus chez DC.

Résumé éditeur :
L’une des responsabilités les plus lourdes du maître du Songe est la création de cauchemars, ces entités capables d’exposer nos plus profondes angoisses. Morphée souhaitait faire de Ruine, le rêve de l’échec catastrophique, son chef-d’œuvre. Mais chaque création avance son lot de conséquences inattendues. Aussi, lorsque le cauchemar tombe amoureux du premier rêveur croisant son chemin, il entraîne la ruine dans son sillage.

Chronologiquement Waking Hours se situe juste après Sandman : The Dreaming, il n’est pour autant pas nécessaire de l’avoir lu pour la compréhension de cet album.

Un album qui se concentre non pas sur Morphée, mais d’abord sur Ruine et Lindy, l’un s’échappant dans le monde réel du royaume des rêves au détriment de l’autre qui ne se réveille pas de son rêve habituel dans lequel elle rencontre diverses incarnations de Shakespeare (elle fait une thèse dessus). S’en suivra une aventure au royaume des fées avec une fine équipe composée d’un ange, d’un cauchemar et d’une magicienne.  Le but étant d’aider un roi déchu à reconquérir son trône pour lever la malédiction dont souffre la magicienne, contracté suite à son implication dans la première partie où elle était venue en aide au cauchemar qui essayait lui-même de réparer les torts qu’il a pu causer en s’évadant du royaume des rêves. Vous suivez ? Ce n’est pas grave si ce n’est pas le cas, ce résumé rapide n’est là que pour vous confirmer ce dont je vous parlais dans The Dreaming : même si il n’y a plus Neil Gaiman aux manettes, les qualités de cette série restent inchangées. Un univers fouillé, des trames narratives qui s’imbriquent et visuellement des trouvailles à chaque incursion onirique.

C’est toujours aussi captivant à lire avec cette fois G. Willow Wilson et Nick Robles aux manettes. Des personnages attachants, une intrigue prenante, le tout dans un univers visuellement convaincant. (même si je préfère les planches de Bilquis Evely)

JaXoM