Auteur : Migihara
Éditeur : Glénat
192 pages
Date de sortie : 17 mars 2021
Genre : romance, science-fiction
Et s’il ne vous restait que 100 jours à vivre : passez-les à autre chose que cette lecture-ci….
Présentation de l’éditeur :
Tome 1 : L’amour à rebours
Taro a enfin pu avouer à son amie d’enfance Umi qu’il l’aime depuis toujours ! Mais à cet instant, s’affiche le nombre 100 devant la jeune fille… Car Taro a un pouvoir spécial : celui de visualiser un décompte sur tous les êtres vivants qui ont moins de 100 jours à vivre !
Ensemble, le couple va faire face au destin et tenter d’arrêter le compteur fatidique…
Avec une galerie de personnages très attachants, cette série propose un problématique SF qui vient pimenter l’intrigue. Sans jamais tomber dans la déprime, nos deux héros sauront vous démontrer qu’avec une dose de bonne humeur et une vraie complicité, on peut faire face à toutes les situations !
Mon avis :
Le thème de la mort est assez récurrent dans les shôjôs actuels. Que ce soit dans les ouvrages de Sugaru Miaki (« Le prix du reste de ma vie », « Parasite amoureux », …) ou autres séries, la mort est sans conteste la rivale absolue de tous les amoureux qui éprouvent des sentiments forts et indestructibles.
Mais là où le bât blesse dans la série ici présente, signée Migihara, c’est le manque de drame. Certes, la mort de Umi semble inéluctable, mais autant elle que Taro, le héros de cette série, ne montre de réelle tristesse, de mal-être, … comme le dessin qui manque de profondeur, les protagonistes sont lisses, sans artifice.
D’une certaine façon, nous pourrions comprendre l’optimisme juvénile qui incite Taro à trouver le moyen ultime pour sauver sa bien-aimée, mais dans les faits, dans un scénario plus travaillé, des personnages plus recherchés : les deux amoureux seraient confrontés à une dualité sans équivoque. D’un côté, ils seraient déterminés à vivre/sauver l’autre, mais en même temps, la peur, les doutes, les craintes seraient omniprésentes !
Seul le nouveau personnage de la série, Itsuki, paraît vouloir assombrir la trame déjà bien avancée de l’auteur. Avec un passé plutôt difficile, victime d’une stalker folle amoureuse, le nouvel élève réagit davantage aux émotions et, à l’instar de Taro qui peut voir l’échéance des 100 derniers jours de la vie des gens qu’il aime, Itsuki voit l’avenir !
Dès lors, si l’idée originale est intéressante, elle s’avère mal travaillée, tant au scénario qu’au dessin. Les dialogues sont bien évidemment de l’âge des héros, mais tellement fleur bleue, tellement gentil… que c’en est improbable. Quant au dessin, il manque cruellement de fond, de trame et les personnages sont tout juste griffonnés. Donc même s’ils sont « mignonets », ça ne peut être vu comme du beau travail.
Finalement : si on souhaite à ces deux amoureux de survivre à l’échéance de la mort, voir venir la fin de la série sera sans doute une délivrance.
ShayHlyn.
Bonne analyse Jeanne… en fait, si j’ai bien compris, c’est un peu (beaucoup ?) « cucul la praline ! » non ?🤣
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C’est exactement ça. Ce qui ne colle donc absolument pas avec le thème 😅
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