

Là je suis comme notre capitaine !

Les martyrs de mes deux, les lobotomisés,les lâches….



Là je suis comme notre capitaine !

Les martyrs de mes deux, les lobotomisés,les lâches….


Scénario : Hervé Richez.
Dessin : Efix.
Editeur : Grand Angle.
78 pages.
Sortie : 4 novembre 2015.
Genre : Humour.
Résumé :
Mathieu Viannay, chef et propriétaire du deux étoiles Michelin La Mère Brazier à Lyon, veut agrandir son établissement, mais il se heurte au refus de son voisin de lui vendre l’immeuble attenant. Pourtant, le voisin lui lance un défi : « Accomplissez mes sept travaux du goût et je vous céderai le bâtiment ». Armé de la seule puissance de son art, Mathieu Viannay accepte de relever le défi. Un hymne aux sens et aux plaisirs de la table, servi par une galerie de personnages aussi savoureux que la cuisine de la mère Brazier !
Mon avis :
J’avais à peine achevé ma chronique sur les Fondus du Beaujolais Nouveau qu’Hervé Richez a frappé encore plus fort avec cette BD qui confère une toute belle tribune à la gastronomie française. En effet, l’auteur se veut toujours bien inspiré et, dans ce contexte-ci, tout tourne autour d’un restaurant et de son chef.
Nous pouvons examiner deux raisons pour lesquelles ce récit est notable : la première est que Mathieu Viannay et la Mère Brazier auront réellement existé et la deuxième est que cet album n’est logique que s’il s’appuie sur la phrase « 90% du goût est dans la tête ». Là est toute la finesse de cette histoire : réveiller les papilles gustatives des commensaux moyennant des situations dissonantes. Je suis d’accord pour dire que la narration n’est pas originale. Mine de rien, la façon dont les recettes sont élaborées ont de quoi nous ouvrir l’appétit. A travers cette oeuvre, l’auteur est arrivé à faire vivre les cuisines. On est plus dans un esprit « fun » qu’ « old school ».
Le dessinateur, lui, peut se féliciter d’un travail graphique remarquable même si le multicolore n’est attribué qu’aux aliments et le tricolore, à tout le reste. Y compris aux personnages forts expressifs, semi-réalistes et ronds.
Vous noterez qu’à la fin du récit, on a droit à la véritable histoire du restaurant ainsi que celles de Mathieu Viannay et la Mère Brazier elle-même suivie de quelques recettes. Malgré un côté caricatural, inutile d’être un expert pour savourer cet humour non pas futile mais « culinaire ».
Général
Mister Med.

Merci Dgege.
Auteur : Akira Toriyama
Éditeur : Glénat
176 pages
Sortie : le 6 janvier 2016
Genre : Arts Martiaux
Avis de l’éditeur :
Qualifié pour la finale du Tournoi de l’Au-Delà, Goku doit se transformer en Super Saïyen pour tenir tête à Pai Ku Han. Malgré tout, il se retrouve en difficulté face aux techniques ultimes de son talentueux adversaire. Qui finira par décrocher le titre de champion de l’autre monde ?! Pendant ce temps, sur Terre, le temps passe… Gohan a maintenant 16 ans et s’est inscrit dans un grand lycée de la capitale. C’est le début d’une vie scolaire riche en péripéties !
Lire la suite « Dragon Ball Z – 6ème partie – Le tournoi de l’Au-delà 2 »
Scénario : Beka
Dessin : Crip.
Editeur : Bamboo
Sortie : 2 mars 2016.
48 pages.
Genre : jeunesse (girly).

Auteure : Malika Ferdjoukh
Scénario : Cati Baur
Dessins : Cati Baur
Editeur : Rue de Sèvres
153 pages
Sortie : janvier 2016
genre : Roman Graphique
Très heureuse de retrouver les frangines de Malika Ferdjoukh dessinées par Cati Baur. Toujours ce pavé qui fait plaisir à voir et qui présage de bons moments d’évasion et de lecture.
J’entame donc ce volume avec l’âme de Claude (du club des 5) et je n’aime rien mieux que des aventures simples et campagnardes où on peut courir avec les garçons sans se prendre le chou avec des histoires de cœurs.
Pour ces vacances, les cousins sont en pension… chouette, des terreurs à la colo…
Serait-ce Charlie la plus âgée des 5 sœurs qui nous narre ses frangines depuis le début. Il n’y a pas de roman au titre de « Charlie » et pourtant, elle existe et reste le chef de famille depuis la mort de leurs parents.
C’est la « cata », plus un sou vaillant pour l’équipée sauvage, il va falloir louer la chambre des parents…
Ah ben tiens, en parlant de Charlie, au fur et à mesure de la lecture, elle tombe sous le charme de Tancrède, beau locataire, chercheur, chanteur et beau parleur. « Mince, et son toubib Basile, amoureux officiel mais tellement « trop » prude… »
Encore que du bon dans cet album, les dessins légers et aquarellés, mettent dans l’ambiance Bretagne, embruns et vacances.
Cette famille de filles, toutes jolies, originales et le cœur sur la main, c’est la suite d’une belle aventure qui nous sort de la morosité ambiante. Hé oui, un roman sage et blindé de bons sentiments, c’est pas ringard, ni dépassé.
S’il y a des ados qui ne vivent qu’à travers Hunger Games et Divergente, y’a des auteurs qui leur proposent un tas de lectures agréables et bien ficelées. (Ceci étant dit, Hunger Games en roman, c’est aussi très bien ficelé…)
« …C’est surtout bon… d’être là, … dans cette chère vieille maison qui sent les pan-cakes et le miel, … chaud dedans, pluie dehors et la nuit tout autour. »
Bon, c’est pas tout ça, à un tiers du bouquin, l’accent n’est toujours pas mis sur Bettina : Coquette de 14 ans, piquante, épuisante, charmante, insupportable, on la déteste, on l’aime, on la re-déteste, on la re-aime… tuante. »
En tous cas, le livre est plein de péripéties et c’est assez prenant. C’est très agréable de se surprendre à tourner rapidement les pages afin de connaître l’issue de certains épisodes, sans prendre le temps de lire les bulles.
Je suis sûrement fleur bleue, mais ce récit est de plus en plus attirant et j’ai déjà hâte de lire le 4ème et dernier tome.
C’est aussi l’album du printemps, agrémenté de quelques fleurettes, imitations porcelaine anglaise et style liberty.
C’est Bettina qui est présentée dans la chronique des 2 premiers albums. C’est physiquement la plus pétillante et la plus rousse. Elles sont toutes à l’honneur dans le tome 3, sauf peut-être Geneviève et Enid…
Entre problèmes d’argent, chagrins d’amour, accidents et maladie, ce n’est pas un épisode de tout repos que ce 3ème tome.
Il y a beaucoup de poésie aussi dans les tons pastels acidulés et les rivières aquarelles. Le déclin de Muguette et le chagrin des cœurs brisés refrène l’enthousiasme des débuts, et l’album se termine sur beaucoup de douceur, de tendresse et de nostalgie.
Elles ont toutes un peu le cafard, heureusement que tante Lucrèce (qui fait des pets de Damoclès) se barre avec….
Ma note :
très bonne parce que l’émotion était au rendez vous !

Sophie
Scénario, Dessin & Couleur : Victor Santos
Editeur : Glénat Comics
176 pages
Format à l’italienne
Sortie : 13/01/2016

Auteur : Pierre Jakez-Hélias
Scénariste : Bertrand Galic
Dessinateur : Marc Lizano
Editeur : Soleil Production
Collection : Noctambule
136 pages
sortie : novembre 2015
Cet album est une libre adaptation du chef d’oeuvre de Pierre Jakez Hélias, sorti il y a 40 ans et succès phénoménal en librairie.
Peu de couleurs pour l’illustration, ce qui augure la bonne ambiance bretonne des clichés de nos grand-parents en noir et blanc, flanqués de la famille, lors des baptêmes ou autres mariages.
On pourrait évidemment évoquer le crachin et la grisaille qui va avec, mais tous ceux qui prennent des vacances en Bretagne savent bien que le vent et les marées nous amènent bien souvent le grand beau et les coups de soleil.
Y’a du vent et des vagues dans cet album, du chouchen et des pardons. Toute une culture traditionnelle et religieuse qui disparaît progressivement de nos régions françaises.
Relisez le roman ou découvrez la BD, c’est le témoignage d’une époque révolue où l’école amenait si loin tous ceux qui voulaient s’élever.
C’est la Bretagne en habits, la guerre, le lit clos, les blancs bretons et les rouges français, un chouïa de guerre des boutons, le vouvoiement, les choses de la vie, les contes et légendes de la lande peuplée de farfadets et des maximes de grand-père, c’est une poésie surannée qui sent la dentelle amidonnée et le cidre bouché.
Bertrand Galic nous chronique la vie quotidienne du début du 20ème siècle, dans une région pétrie de croyances et de mythes, que le pouvoir français cherchait à faire disparaître.
Les dessins de Marc Lizano accompagnent parfaitement la pauvreté des paysages, la frivolité du vent et la simplicité des personnages.
Ces petits bonshommes au visage débonnaire et au sourire toujours présent accentuent laténacité de chacun dans ses croyances et son orgueil.
Les couleurs grises, loin de jeter un voile de morosité sur l’oeuvre, soulignent la simplicité et l’austérité de la vie paysanne en Bretagne à la fin de la première guerre mondiale.
C’est très agréable de se replonger dans cet aperçu de Bretagne bretonnante, et l’album donne envie de (re)découvrir l’oeuvre de Pierre Jakez-Hélias afin d’en retrouver tous les secrets.
Ma note :

Sophie
Dessinateur : Bernard Khattou.
Scénariste : Christophe Bec.
Editeur : Glénat Comics.
Sortie : 09 mars 2016.
128 pages.
Genre : Epouvante.
« Un bateau de touristes va venir ? ». Lire la suite « Bikini Atoll »
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