Scénario : Christophe Bec
Dessin : Leno Carvalho
Éditeur : Soleil
48 pages
Date de sortie : avril 2022
Genre : science-fiction
« Sur la fameuse échelle pyramidale de civilisations, les deux seules à se situer au niveau le plus élevé, le cinquième, sont les Largans et nous-mêmes, les Émanants ! … Toutes les autres espèces se situent en dessous, à des niveaux inférieurs. Le gouffre qui sépare le niveau 5 du niveau 1 est même totalement insondable. »
Présentation de l’éditeur
L’Humanité, associée à d’autres civilisations issues de notre système solaire et d’au-delà, doit participer à contrer la menace terriblement dévastatrice provenant d’une race extraterrestre inconnue !
La colonie humaine installée sur Titan reçoit, via un étrange signal, les plans de constructions de vaisseaux spatiaux et les coordonnées d’une galaxie lointaine. Après plusieurs mois de fabrication, le Crusader 1 prend la tête d’une armada qui arrive en vue d’une gigantesque structure extraterrestre : ‘La Colonne de fer’ ! Dans quel but a-t-elle été bâtie ? Pour contrer quelle menace ?
Mon avis
De la Hard SF de plus en plus hard… à suivre ! Christophe Bec nous entraîne (nous perd ?) dans des circonvolutions très bavardes, très techniques et très métaphysiques. C’est presque trop et l’on finit par se désintéresser de la trame et de l’intrigue de cette histoire. Intrigue qui avance peu et qui donne peu de réponses aux questions que l’on se pose depuis les trois premiers tomes.
Il aura donc fallu seulement 4 tomes pour perdre définitivement le lecteur dans l’incommensurable cosmos peuplé d’improbables civilisations très supérieures à nous autres pauvres petits crétins d’humains. C’est d’ailleurs le seul point qu’on retient. Les humains sont les plus nuls et sont tout en bas de l’échelle pyramidale des civilisations. Ils sont moins avancés technologiquement, mais comme ils sont quand même malins et un peu fourbes, ils s’en tirent pas trop mal. Ça console !
Bref, les confrontations entre civilisations s’éternisent en palabres sans fin, plongeant le lecteur dans un demi sommeil comateux qui pourrait lui être fatal.
Heureusement, le dessin de Leno Carvalho maintient un semblant d’activité cérébrale grâce à des décors grandioses et notamment à trois doubles pages incroyables qui nous propulsent au cœur d’une explosion cosmique. Magistral !
Pour le reste … on va quand même attendre la fin dans le tome 5. Pour voir.
Loubrun
Du Bec quoi !… Tout à fait le genre de BD qui me tomberait des mains au bout d’un quart d’heure de lecture tant mes capacités de concentration sont proches de la somnolence !… ZZZzzz🥱😉
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Comme vous y allez avec Bec… souvent j’ai remarqué que ses séries se savourent dans son entier et puis comme pour bcp d’autres, il y a des hauts et des moins hauts.
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J’ai lu beaucoup de Bec dont les plus célèbres (Prométhée ou Carthago) mais il a fini par me noyer avec ses bulles indigestes malgré des illustrations magnifiques comme Olympus Mons.
Bref, je ne suis plus aussi fan !🙄
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