Dessin : Marc Curto Turon.
Scénario : Stéphane Blanco.
Éditeur :la boite à bulles.
Date de sortie : 9 mars 2022.
128 pages
Genre : historique.
« Les mutins étaient des marins. Ils avaient besoin d’un capitaine… Et encore plus sur un vaisseau tel que Pitcairn.»

Résumé éditeur.
Dans les eaux du Pacifique Sud, en 1814, les navires HMS Briton et Tagus doivent faire escale sur l’île présumée déserte de Pitcairn afin d’effectuer un ravitaillement en eau. Le commandant Pipon et son équipe reçoivent la mission d’aller à terre explorer l’île pour y trouver de l’eau douce.
Une fois sur place, c’est la stupeur : l’île est entretenue et semble habitée… Poursuivant leur exploration, les marins découvrent un village peuplé de femmes et d’enfants polynésiens – et pourtant doté d’une église… La cheffe du village, Maimiti, parle même parfaitement anglais !
Alors qu’il peine à comprendre qui sont ces femmes, Pipon découvre une Bible qui semble provenir du HMS Bounty, le navire dont l’équipage s’est révolté et dont les principaux mutins ont disparu sans laisser de trace, vingt-cinq ans plus tôt…

Mon avis.
Il y a des événements historiques qui ont retenu l’attention des peuples plus que d’autres. C’est indéniablement le cas des révoltés du Bounty. Pour s’en convaincre, il suffit de voir le nombre de films qui ont déjà été réalisés sur cette mutinerie. Je parlerais de celui de 1984 avec Mel Gibson qui m’avait particulièrement marqué tout comme la musique de Vangelis. Le film se termine sur une île perdue au milieu du pacifique, Pitcairn. Mais que sont-ils devenus ? Ont-ils échappé à l’ignoble Vladimir ou plutôt à l’amirauté anglaise ? Bien des années plus tard, je tombe sur un documentaire sur cette île où on découvre qu’elle est toujours peuplée avec des descendants de ces fameux révoltés. Mais que s’est-il passé entre l’année 1789 et 1814, l’année où les HMS Briton et Tagus arrivent sur ces cotes ?
Eh bien, c’est le grand mérite de cette BD qui va nous narrer cette histoire des mutins du Bounty.
Sur cette île-prison, les tensions vont vite s’exacerber menant à une inéluctable tragédie. Visiblement, cette œuvre est très bien documentée et on la lit avec passion. La narration est réellement captivante.
Cependant pour accoster sur cette île, il restera l’écueil du dessin et notamment celui des visages souvent singuliers voir globuleux. Mais si vous arrivez à débarquer (c’est toujours une histoire de goûts et de couleurs) le récit en vaut vraiment la chandelle .
A noter un autre titre sur le sujet à venir chez Glénat le 23 mars, quand je vous disais que cette affaire avait marqué les esprits.

Matelots Samba.
C’est vrai que le graphisme n’est pas très séduisant !🙄… les photos sont dans la BD ? (elles, sont belles).
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Non, c’est simplement pour illustrer la chronique et montrer à quoi ressemble Pitcairn.
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