Auteur : Elia Bonetti.
Scénario : Jean-David Morvan.
Éditeur : Soleil.
Sortie : 22 janvier 2020.
56 pages.
Genre : science-fiction.
« Et puis grâce à vous, je me suis rendu compte que les humains méritaient d’être sauvés.»
Le résumé.
Les femmes androïdes de modèle Dernier Ange, chargées de collecter la mémoire des soldats morts au combat, retournent, une fois leur mission accomplie, à leur rack pour vider cette mémoire et se faire rebooter pour le prochain champ de bataille. L’une d’entre elles semble, contre toute attente, appréhender le processus mais c’est techniquement impossible. Les androïdes n’ont pas de sentiments.
Mon avis.
Comme tous les albums de cette série, cet épisode peut se lire indépendamment des autres. Donc à chaque tome, les auteurs se décarcassent pour nous proposer un nouvel univers crédible avec comme seul point commun un androïde. Pour ce 7e opus, j’ai trouvé le trait de l’italien Elia Bonetti assez proche d’un Fred Beltran par exemple. Un dessin très « clinique », propre qui colle bien au côté futuriste du récit. Sinon, je suis un peu moins fan de la colorisation d’Elmer Santos, un peu trop lumineuse à mon goût.
Pour l’histoire, on est vite happé par celle-ci. On sent bien que JD Morvan a de la bouteille et qu’il sait bien structurer son scénario. On commence par une genèse, un éveil des sentiments, ensuite on fait monter la vapeur avec quelques révélations savamment distillées et vous obtenez une histoire qui se lit avec plaisir. Une sorte de dessert divertissant sans plus ni moins pour les adeptes de science-fiction.
Seule la fin est un peu trop « facile » à mon avis, c’est un procédé déjà utilisé mais qui a le mérite de bien clore ce chapitre 7 des Androïdes !
Samba.
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