Auteur : Kon Kichi
Éditeur : Komikku
Sortie : 29 mai 2019
Genre : Fantastique, mythologie, aventure.
Une violence démoniaque plus prononcée, plus sanglante et des personnages plus charismatiques auraient pu donner de la valeur à cette série qui ne trouvera lecteur qu’en se vivifiant un tantinet…
Présentation de l’éditeur :
Shotaro Mononobe est le jeune gérant d’un magasin de livres d’occasion. Très calme et peu amical, c’est un passionné de lecture. Il est assisté par le jeune Shiro qui s’occupe de diverses tâches comme le ménage. Personne ne connaît la nature de leur relation, mais il semble que quelque chose de mystérieux les relie. Shotaro est en fait à la recherche d’un livre spécial qui transformerait ses lecteurs en démons. Mis au courant du meurtre mystérieux de deux jeunes filles, il se rend sur les lieux pour mener son enquête. Il semble qu’un démon soit l’auteur du crime. Le danger se rapproche de Shotaro et Shiro, mais ces derniers ne sont pas comme les autres…
Mon avis :
La mythologie semble revenir en force dans les supports audio-visuels ces temps-ci. Serait-ce du fait de Thor et de ses amis avengers ? Quoi qu’il en soit, après vous avoir chroniqué « Raisekamika », voici « Le livre des démons » qui reprend le thème de la chasse aux démons (grand classique cinématographique allant des « exorciste » en tout genre, en passant par « Constantine » ou encore « Le dernier chasseur de sorcières » avec Vin Diesel).
Mais ici, point de grand blockbuster ! L’histoire se veut plutôt lente en général, tandis que les démons piégés, le sont rapidement. Un mélange d’amorphisme et d’expéditif qui ne permet pas de juger l’œuvre de Kon Kichi favorablement.
Hormis le dessin qui, dans son style, dégage une aura mystique et une certaine maîtrise de l’art graphique ancien ainsi que des connaissances en folklore japonais pour incarner les démons. C’est d’ailleurs visible dès les premières pages où les illustrations sont dignes des tatouages japonais des pire yakusa. Pour autant, il est difficile de s’attacher aux personnages, donc compliqué de s’immerger.
Une violence démoniaque plus prononcée, plus sanglante et des personnages plus charismatiques auraient pu donner de la valeur à cette série qui ne trouvera lecteur qu’en se vivifiant un tantinet… sans quoi, pas sûr que la suite trouve preneur.
ShayHlyn
L’auteur est-il conscient de ce que son nom représente phonétiquement en français ? 😱
Ça me rappelle l’équipe de basket féminin de Kaunas ! 🤣
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