Le chant de stryges T18 Mythes.

Scénario : Corbeyran.
Dessin : Richard Guérineau.
Éditeur : Delcourt (collection machination).
Sortie : 20 juin 2018
56 pages.
Genre : science-fiction.

« Bon…Puisqu’il faut que quelqu’un le dise, je vais le dire : Je crois qu’on perd notre temps et qu’on gaspille notre énergie à courir après une chimère ! »

Le résumé.
Le monde s’est effondré après le déluge de pierre et de feu qui a suivi la destruction de la caverne du grand Cornu. Les fondations étaient un peu fragiles semble-il. Les rares survivants sont désormais soumis à la famine et aux mutations et à un Carson (que serait ce 3e cycle sans ce fou ? ). Mais Debrah, Nivek, Chrys, Tom et Abeau ont aussi survécu (oh surprise !) et aussi une autre bêbête.

Mon avis.
On arrive enfin au bout du chemin concocté il y a 20 ans par Corbeyran et Guérineau. Suis-je déçu par cette apothéose ? Non pas vraiment car je ne m’attendais à rien de bien exceptionnel. Corbeyran fait souvent des scénarios trop cliniques sans beaucoup d’émotion, propres mais sans passion. Mais avec ce tome18, il vient d’inventer un nouveau genre, le récit post apocalyptique pseudo philosophique. Je ne sais pas comment le prendre, une sorte de Walking Dead ésotérique ou alors une uchronie apocalyptique par une start-up religieuse ? Punaise qu’on est loin du 1er cycle qui valait son pesant de cacahuète. Même le dessin de Guérineau est parfois méconnaissable. Seul un flux hormonal incontrôlable pourrait expliquer ces variations graphiques. Un peu de Belzébuth, beaucoup de discussions sans grand intérêt, passionnément Debrah avec ses contradictions et à la folie avec Carson, je t’ai aimé Chant des stryges mais là tu vas retourner prendre la poussière.

Samba.
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