Éditeur : Paquet
Sortie : le 18 mai 2016
Prix : 16 euros – Genre : Art Book
Éditeur : Paquet
Sortie : le 18 mai 2016
Prix : 16 euros – Genre : Art Book
Dessin : Francisco Ruizgé
Éditeur : Glénat
48 pages
date de sortie : juin 2016
genre : saga viticole
Paul Bernodet est l’heureux propriétaire du Clos du pré pentu, un domaine viticole réputé et très apprécié de la région Bourgogne. Un jour, pour une mystérieuse raison, Paul décide de tout plaquer et de vendre ses terres et ses biens. Géraldine Leroy-Barreyre, journaliste spécialisée, s’entretient avec lui pour connaître les dessous de cette surprenante décision. Paul promet de tout lui révéler si, en échange de ses confessions, elle enquête pour lui sur une histoire vieille de trente ans…
« C’est à vous qu’il faut mettre une muselière ! Vous avez un palais désastreux et une langue de vipère ! Votre incompétence n’a d’égale que votre étroitesse d’esprit ! »
A l’opposé des grands vignobles Bordelais, Corbeyran nous emmène à la découverte des petites parcelles Bourguignonnes qui recèlent de trésors liquides. Dans une histoire aux accents d’une dramaturgie sentimentale un peu éculés, Eric Corbeyran nous tisse une intrigue qui se laisse déguster tranquillement avec son lot de petits rebondissements. S’agissant là d’un one shot, on ne peut pas parler vraiment d’une saga familiale, mais y retrouve, outre la jolie journaliste qui sévit dans les autres séries viticoles du sieur Corbeyran, les ingrédients qui en font le succès : amitiés, haines, trahisons, coups bas … Une trame des plus classiques, bien menée, bien mise en scène pour une enquête dans un environnement plutôt agréable qui vous apprendra peut-être deux ou trois petites choses sur le milieu viticole en Bourgogne.
Pour le dessin, c’est l’Espagnol Francisco Ruizgé qui s’y colle. Déjà à l’œuvre sur la série Bodégas mettant en relief les vins espagnols, il nous livre ici un dessin réaliste de facture très classique. Les décors sont soignés, à la différence des personnages qui manquent parfois de précisions et de finesse.
Au final, cet album qui sent bon le terroir se lit comme on boit un cru moyen : aimable et gouleyant sur le coup, mais qui ne reste pas longtemps en bouche.
Loubrun
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