
Tome 3 : Requiem chez les cheminots
Scénario : Frédéric Marniquets
Dessins : Olivier Jolivet
Éditeur : Zéphyr BD
Date de sortie : août 2015
48 pages
Résumé :
Ca « dégomme » en série dès le début du film, un amerloque, un indic, le chef et ami de Granville, un cheminot, tous descendus à coup de revolver, sans pitié !
Bigagniolle et Granville sont chargés de l’affaire de trafic de cuivre et se rendent à Epernay, haut lieu de tourisme du Pays de Champagne. Parallélement, le meurtre de l’inspecteur Dourdan donne du fil à retordre à ses confrères.
A partir de 1849, les ateliers SNCF de la ville ont permis le développement d’Epernay, bien plus que le champagne.
Cette BD donne encore une fois la part belle aux locomotives et à ses conducteurs.
Mon avis :
L’album est plein de réflexions dignes d’Audiard : « Si on ne peux plus taquiner l’autochtone ! » « Piga, j’vais m’pager, tu m’épuises ! ».
Les dialogues sont truculents, bien sympathique pour parler aux « caves ».
Je trouve le dessin toujours un peu « raide » (mais pas autant qu’Hubert!) et surtout très détaillé, que ce soit question « machines » ou » architecture ».
On y trouve des barrages routiers aussi bien montés que ceux du Commissaire Juve ; hommage aux années 1960 et aux course poursuites admirablement réalisées par Rémy Julienne et son équipe.
Nous sommes face à un polar noir des années 50 avec des personnages qui évoluent gentiment. Hubert oscille entre James Bond et OSS 117, et Piga, débonnaire mais loin d’être niais complète harmonieusement le duo d’enquéteurs de la SUGE.
Le personnage central d’Hubert Granville, trés charismatique selon Samba, a pris du gaz et du culot. Il jure souvent, se rebiffe et se rebelle, mettant la pige aux collègues de la police locale et banlieusarde, et supportant de moins en moins la médiocrité de certains.
Ma note :
Scénario : 7/10
Dessins : 6/10
Moyenne : 6,5/10
Sophie




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