Le résumé.
Auteurs : Kris et Martinez.
Editeur :Futuropolis.
Sacha est dans l’impasse. Rien ne marche alors que pourtant tous les indices le rapprochent d’une certaine Lucie avec qui il est en contact télépathique. Mais cela n’arrange pas l’état de la petite, toujours dans un coma profond. Heureusement que Carole, la fille du docteur Szymanski, est la pour l’aider….
Pour l’inspecteur non plus rien ne va. Après avoir assisté à des séances de télépathies, à la lévitation d’une gamine, la mort très étrange de son collègue le conduit lui aussi à rechercher une Lucie. Décidément tout conduit à Lucie. Et tout le monde la cherche, pour toute sorte de raison.
Mon avis.
Et bien que le début fût laborieux, c’est à coup de marteau burin que j’ai forcé ma lecture. Je trouve que les 3 ème et 4 ème chapitres sont assez indigestes. Il faut dire qu’on entrevoit à ce moment là la venue du grand guignol (Lucie…fer en d’autres mots) et là, je suis un grand réfractaire à cette facilité scénaristique (je trouve que c’est un peu facile de le mettre à toutes les sauces pour expliquer l’inexplicable). Bon, c’est moi qui fait une supposition sur sa venue ultérieure car après la série reprend sur de bons rails .Les révélations et les rebondissements rendent la fin de l’album nettement plus attrayant à suivre. On arrive même à comprendre le grand puzzle qui se construit lentement sous nos yeux. Il reste le tome trois plus court pour terminer le cycle et éclairer nos lanternes.
Le dessin de Martinez auquel j’étais assez réfractaire au début ne me pose plus de problème, attention néanmoins au visage de Soledad qui varie par moment, et qui est rehaussé par une très belle colorisation.
Voilà, je dois dire que je suis un peu déçu car ce thriller fantastique m’avait enchanté au début. Au lieu d’être transporté par Lucie, je suis resté à quai un grand moment pour finir dans un omnibus.
J’en suis le premier désolé car Kris est un scénariste que j’apprécie.
Un bel orage et que d’eau.
Hier, 21 :00 je rentre chez moi, 45 min d’autoroute m’attendent.
Il pleut comme vache qui pisse et je réduis ma vitesse et surprise à la sortie, la route est inondée .Ok, je fais un détour de 5 km pour arriver chez moi.
Ah il y a de la boue devant l’entrée, ah plus de courant, milliard et horreur un peu d’eau à l’intérieur.
Un fameux orage a dû s’abattre sur la région de Malmedy visiblement si j’en juge par les branches et les troncs par terre. Je débouche le mieux possible les avaloires et je sors le torchon mais pas évident sans courant de voir correctement, il est 22h. Ouf le courant revient .Je constate encore 2 à 3 flaques d’eau à des endroits étonnants. Bon vu l’heure, je me dis que pour le nettoyage, ce sera pour le matin. Plus de télédistribution ni de connexion internet. La messe est dite, au dodo. Il pleut encore toute la nuit, inquiétant. Je me lève, ouf rien d’anormale à l’intérieur mais à l’extérieure, ce n’est pas très joyeux, des marres d’eau un peu partout, des sources qui jaillissent du sol perclus d’humidité (ça colle toujours à cette heure) et aussi de la boue. Bon, je ne sais pas faire grand-chose pour le moment, il faut attendre que ça s’arrête. Pour le PC, le modem à l’air d’être mort, un petit tour chez Belgacom s’avère utile. 32 euro pour un nouveau modem dont l’installation s’est faite sans problème, enfin une bonne nouvelle.
Bye bye Modem .
Les nuits écorchées,Progénitures
Le résumé.
Auteur : Regis Penet.
Editeur : Daniel Maghen.
Une monstrueuse créature ensanglante de ses crimes une agglomération portuaire. Parmi les victimes, une jeune femme brutalement assassinée, alors qu’elle venait d’échapper à un naufrage par une nuit de tempête: Kim, la fille du tout puissant Lothar Wong, scientifique de premier plan et trafiquant d’organes.
Le lieutenant Mia Velickovic est chargé de l’enquête. Prise dans un règlement de comptes entre bio-trafiquants et proie d’un système sclérosé par la collusion des pouvoirs, la séduisante inspectrice trouve refuge dans sa vie nocturne dissolue et l’étrange couple qu’elle y rencontre, Andréa et Lucy Stillman.
Soupçonne-t-elle qu’ils pourraient être au cœur de l’énigme ?
Mon avis.
Je passe derrière le python et je me souviens que c’est un coup de cœur chez BDgest. Je le prends sans le brusquer. Je l’achète et ma libraire me dit que c’est bien mais fort space. Mon sang se glace mais l’objet est beau et attirant, je confirme. J’ouvre et entre dans ces « nuits écorchées ».Le début est douloureux, ça tangue, ça chavire, ça naufrage, ça massacre. J’ai du mal à m’y plonger, c’est froid, je suis loin, j’accélère la lecture. J’entre dans la nuit, je ralentis. On aguiche, on exhibe, on monte dans les cercles supérieures, ça enterre, ça enquête, ça griffe, ça pétarade. D’un coup je me rappelle Marie des loups et je comprends où je suis. Le trait est reconnaissable quoique dans un monde plus réaliste .L’ambiance est singulière, étouffante et corrompue. J’apprécie les joutes verbales, c’est assez ambivalent comme ressentiment, chaud et froid en même temps. L’héroïne a du caractère et c’est une écorchée vive, j’aime.
Le tome 2 arrive vite, pas le temps de récupérer, la fin de l’année sera mon échéance.
Une interview vidéo ICI
Le blog de Penet ICI.
Illustrations ICI.
Egide, African power.
Le résumé.
Auteur : Weytens , Morrissette et Rodier.
Editeur : Delcourt.
En république du Como, le président Victor Lanohe est menacé par un coup d’État. Malgré l’avis contraire du Conseil des Sept, Égide décide de le protéger et envoie une équipe. Pendant ce temps, de Bruxelles à New York, Saint-Mont et Aléna cherchent à savoir qui finance ce coup d’État… Mais sous le soleil d’Afrique, c’est le passé de Matéo qui ressurgit, et qui risque bien de faire échouer sa mission !
Mon avis.
Si vous aimez faire Paris –Berlin en 4 heures, alors cette série est pour vous, car l’intrigue avance à fond la caisse dans cette série. Même si l’espionnage n’est pas trop ma tasse de thé, je ne me suis nullement ennuyé en lisant ces 2 tomes très rythmés d’Egide. C’est une sorte de mélange de mission impossible, d’agence tout risque et de 24 heures chrono. Les couvertures annoncent un peu le contenu, c’est assez classique voir cliché par moment mais je pense qu’un jeune public appréciera le punch de cette série.
Le bois de vierges.
Je vous invite à visiter le blog du Bois des vierges.
En prenant ce chemin(cliquez sur l’image), vous y trouverez des nouvelles, des infos sur Jean Dufaux(ne manquez pas la magnifique illustration le désignant), sur Béatrice Tillier , sur l’histoire, sur le programme des dédicaces, bref tout pour être incollable sur cette série qui est presque déjà mytique avec seulement un album.
Wisher,Féérique.
Le résumé.
Auteurs :Latour et De Vita.
Editeur : Le Lombard.
Nigel ne voulait pas y croire et, pourtant, le voilà oblige y d’affronter son destin, de comprendre que la vérité est parfois bien moins crédible que la réalité. En Nigel dort le Djinn, un «souhaiteur» millénaire d’une grande puissance, dont la dernière requête fut de disparaître du souvenir de tous ceux qui l’ont connu. Mais, aujourd’hui, ce vœu pieux risque fort d’être mis à mal. La guerre fait rage entre les Féeriques, dont l’espèce s’éteint peu à peu, et le MI-10, unité anti-surnaturel du gouvernement britannique et services très secrets de Sir George Cross. Seul le Djinn pourrait changer la donne.
Mon avis.
J’ai profité de l’offre démoniaque «A l’achat du tome 2, le T1 est offert »pour me plonger dans la lampe d’Aladin et y découvrir son djinn d’habitant. A première vue, j’étais plutôt septique comme un gobelin à lire cette BD. Et bien, à cause d’une succombe, je me suis bien amusé à lire les aventures contemporaines de ce faiseur de vœux. Le personnage de Nigel est attachant grâce à une bonne narration parsemée d’humour que ne renierait pas un lutin. Le tome 2 est un peu moins trollesque car la surprise est un peu passée mais ça reste toujours plaisant à lire.
Pour accompagné le Korrigan Latour, l’elfe De Vita nous offre un dessin moderne et dynamique.
Le tout donne une BD que les farfadets qualifieraient de thriller féerique.
Make a wish now.
Festival BD de Contern.
Ce dimanche, je suis allé au festival de Contern au GD Luxembourg. C’était la première fois que j’y mettais les pieds mais vu l’excellente organisation et le nombre d’exposants, j’y retournerai bien volontiers l’année prochaine .Il faut dire aussi que fermer tout un village pour en faire une vaste fête pour les bédéphiles, quelle chouette idée.
Alors mon premier but, c’était d’avoir une dédicace de Philippe Xavier et de Béatrice Tillier .Et la mission est …..accomplie, yes !!! Mais pour Tillier, l’attende fut longue, très longue 2 h30. Mais j’ai le graal, mon TT dédicacé et joliment en plus. Sinon, j’ai adoré discuter avec l’auteur de Croisade, Philippe Xavier (à voir sur le forum), une très belle rencontre.
J’ai aussi eu des dédicaces de Servain, Gihef (il m’a bien fait rire) et enfin Didier Poli (très affable avec bcp d’humour) .Bref, un très agréable dimanche pour Samba.
Spirou & Fantasio par Emile Bravo : Journal d’un ingénu
Résume de l’histoire : Belgique, 1939. Spirou est groom au Moustic hôtel de Bruxelles. Des négociations sur la paix ont lieu dans cet hôtel entre polonais et l’émissaire allemand. En quelques jours, à la faveur de rencontres diverses et variées, la vie de ce groom va se trouver au centre de l’avenir de la planète.
Mon avis : Attention, bd incontournable, pour l’instant dans le top 3 des sorties de l’année. Emile Bravo nous expose sa version de Spirou (il s’agit du tome 4 des spins offs). De plus il se lance dans le « numéro 0 » de la série, risqué au vue du mythe de Spirou, mais résultat impressionnant. M.Bravo arrive avec des dessins un peu a l’ancienne, mais sans tomber dans la copie des illustrées de l’époque, a faire une Bd moderne avec quelques clins d’œil au maitre (le groupe d’enfant amis de Spirou, la rencontre avec Fantasio).Très belle Bd. Une seule chose a dire Bravo et encore
Ma note : 9.5/10
Kim,code Azefi.
Le résumé.
Auteurs :Pernoud et Zanat.
Editeur : Bamboo.
Au lendemain du 3e attentat cyber-terroriste commis par le groupe « Black Worms », la place financière helvétique est en péril. Dans l’impossibilité de protéger son secret bancaire et pour lui conserver son statut de banque mondiale, les autorités suisses décident de faire appel à la « Division ».
L’agent spécial Kim Giffers devra alors sauver son pays d’une banqueroute qui déstabiliserait l’économie mondiale. Pour cela, elle aura recours à un dispositif capable d’envoyer des messages vidéo dans le temps. Un dispositif aussi dangereux que révolutionnaire, un dispositif très mal perçu par Washington et qui pourrait bien changer la face du monde.
Mon avis.
Bof bof bof, rarement lu un truc aussi indigeste. Cette BD est une sorte de soupe d’informations insipides parfois économiques, scientifiques mais surtout ça s’avère un répulsif de haute efficacité. Ouille ouille ouille, c’est encore pire que du Bartoll .Rajoutez y une dose d’imprécision pour le dessin avec une héroïne sans aucune âme essayant de faire bonne figure lors de ses cascades et vous obtenez pour moi une des pires BD que j’ai lue récemment. Bon si vous voulez absolument vous ennuyer ou avoir une bonne céphalée, Kim est là, pour vous servir …..un ace.
Garrigue,T1
Auteurs :Corbeyran et Berlion.
Editeurs : Dargaud.
Dans le Sud, une station-service. Deux hommes se croisent par hasard. La surprise est de taille pour l’un des deux lorsqu’il reconnaît cet autre client. Il s’agit d’un homme sensé être mort pour la simple et bonne raison qu’il en est le meurtrier ! Face à cette situation incongrue et pris de panique, il prend la fuite mais sa « victime » bien vivante le prend en chasse et finit par l’assassiner.
Mon avis.
Le duo Corbeyran /Berlion nous revient après Rosangella ,Lie de vin,Sales mioches et les cadets de Soupetard et nous offre ici un album très riche et rempli de soleil .Je trouve que Berlion a le chic pour sublimer Corbeyran . Ce tandem marche à la super et c’est tant mieux car c’est toujours de petits bijoux à ne pas manquer qu’ils nous proposent. La chaleur vous prend en ouvrant ce tome 1 de ce diptyque, on sue, on essaie de comprendre, on remonte le temps par des flashbacks, et petit à petit on voit l’intrigue se construire .On rentre dans la vie des personnages, on fait un barbecue, on boit une bière, on enquête car on aimerait bien savoir, on intimide, on se bat, bref l’ambiance est suffocante et on adore ça. Une atmosphère lourde bien mise en place par Corbeyran qui n’a pas oublié de bien décrire les sentiments des personnages.
En plus, le dessin de Berlion rend admirablement bien cette ambiance par des expressions bien marquées sur les visages. Un trait réaliste accompagné de très belles couleurs directes que j’ai vraiment bien appréciées.
Vivement la suite qui est annoncée pour le mois d’aout.

La métaphore du papillon, T1 et 2.
Auteurs :Toshy et Pernoud.
Editeur : Bamboo.
En heurtant malencontreusement un skateur poursuivi par la police, Chriss Michalska s’est attiré l’attention des cyndiniciens. Il faut dire que ces derniers sont les spécialistes des questions de chance et de malchance. Il faut dire aussi que, s’il n’avait pas récupéré cet agenda électronique un peu spécial lors de la collision, rien de fâcheux ne lui serait arrivé.
Mon avis.
Je viens de lire les 2 premiers tomes /3 de cette série. C’est loin d’être la BD du siècle surtout pour son aspect graphique. Ok, c’est réaliste comme dessin mais ça manque cruellement d’émotion .Ok, les scènes d’action ont un beau rendu mais les gueules des personnages sont des plus carrées aussi .Ok, l’idée de base est intéressante et novatrice mais c’est aussi particulièrement lourd par moment avec des explications à rallonge, j’ai fini par lire en oblique certains passages. Et puis j’ai un gros reproche à faire à l’impression ou à la colorisation, en plus d’être très fade, la couleur du fameux bonnet jaune du héros est orange dans l’édition que j’ai lue.
Une BD que personne n’a aperçue lors de sa sortie, c’était certainement prévu par les statistiques

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