Little Big Horn (La véritable histoire du Far West-T4)

Scénario : Luca Blengino, David Goy
Dessin : Antoine Giner-Belmonte
Éditeur : Glénat/Fayard
56 pages
Date de sortie :  26 avril 2023
Genre : Western, histoire

 

 

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« C’est un beau jour pour mourir ! »

(citation de Crazy Horse au matin du combat)

Présentation de l’éditeur

Été 1874, Territoire du Dakota. De l’or est découvert dans les Black Hills, la terre sacrée des Sioux. En pleine période de récession, le gouvernement américain cherche un moyen pacifique d’acquérir cette contrée aux dépens des Indiens et de satisfaire les velléités d’expansion des colons. Mais les négociations échouent. Au printemps 1876, la guerre est déclarée. Tandis que trois colonnes sont lancées simultanément à la recherche des bandes irréductibles, le chef Sitting Bull décrète l’union sacrée et prend la tête d’une vaste coalition de Sioux et de Cheyennes. Les États-Unis s’apprêtent à fêter le centenaire de leur indépendance et personne ne peut imaginer le désastre qui va suivre… À la tête du 7e régiment de cavalerie, le fer de lance de l’armée fédérale, le lieutenant-colonel George Armstrong Custer entend bien mener ses hommes à la victoire et entrer dans la légende. Après une folle chevauchée, il parvient à localiser ses adversaires dans le sud du Montana et se prépare, seul, à l’assaut. Devant lui, pourtant, se dresse le plus grand campement indien jamais vu dans les Grandes Plaines. Le dimanche 25 juin, après un combat d’une extrême violence, les tuniques bleues essuient leur plus cinglante défaite dans leurs affrontements contre les tribus amérindiennes. Il n’y a aucun survivant parmi les troupes placées sous les ordres directs de Custer. À la stupéfaction générale s’ajoute l’humiliation d’une défaite qui ne cessera pas d’alimenter la controverse.

Mon avis

La bataille de Little Big Horn, connue aux États Unis sous l’appellation « Custer’s last stand » (la dernière résistance de Custer), est l’une des défaites de l’armée américaine les plus marquantes de son histoire. De nombreux historiens et tacticiens militaires s’emploient toujours à comprendre ou interpréter les mouvements des différents groupes du 7e de cavalerie impliqués. Ce qui semble sur c’est que le lieutenant-colonel Custer n’avait pas vérifié la consistance du campement indien vers lequel il faisait marcher la troupe et se trouva face à un ennemi largement supérieur en nombre, que deux des officiers sous ses ordres, placés non loin avec leurs troupes, ne lui ont pas porté secours. Le major Reno d’abord dont le groupe fut le premier au contact des indiens et qui, en état de choc (l’éclaireur indien, Bloody Knife, fut tué d’une balle dans la tête alors qu’il se tenait près de Reno, éclaboussant de sang le visage de l’officier américain), ne sembla plus capable de donner des instructions précises à ses hommes, le capitaine Benteen ensuite, qui ayant porté secours à Reno, préféra rester sur place en attente d’un éventuel assaut et certifia n’avoir pas entendu les éclats du combat que livrait Custer non loin de là (alors que plusieurs soldats et officiers les entendirent).

Ce quatrième tome de la Véritable histoire du Far West nous raconte donc dans le détail les événements qui ont mené Custer à sa perte et apporté à la coalition indienne, menée par Sitting Bull, l’une de ses plus grandes victoires contre l’envahisseur yankee avide d’or et de terres. Les scénaristes, conseillés par l’historien Farid Ameur, nous livrent un récit palpitant, sublimé par le dessin percutant d’Antoine Giner-Belmonte. Un album qui se lit d’une traite et qui se complète d’un intéressant cahier historique relatant l’affaire.

 

JR