Assassin’s Creed Valhalla

Scénariste : Mathieu Gabella
Dessinateur : Paolo Traisci
Editeur : Glénat
Genre : Heroic Fantasy
Sortie : le 25 janvier 2023

Avis de l’éditeur :

Angleterre, camp de Ravensthorpe, IXe siècle. Kidnappé par Eivor, une puissante cheffe de guerre viking, Edward, moine copiste, cherche à comprendre les raisons de la disparition de son frère Ecbert… Parmi ses documents, on a retrouvé d’étranges parchemins noircis par un langage hermétique.

Mon avis :

A l’Abbaye de Readnigum, le jeune Edward et son grand frère vivent retranchés au monastère. Mais si cela convient à l’ainé, le cadet, lui, n’espère qu’une chose : mettre les voiles. Et pourtant, il s’agit sûrement de l’un des éléments les plus raffinés pour ce qui est de décoder les anciens papyrus, maitrisant parfaitement les langues et les sciences. Un talent reconnu aux quatre coins de la région, qui lui vaudra d’être kidnappé par des danois qui envahissent le village.

Au bout d’un mois, à Ravensthorpe, Edward fait ses preuves, bien que détenu en captivité. Et pourtant, cela ne l’empêche pas à trois reprises de prendre la poudre d’escampette. Non seulement ce jeune gaillard est doué pour les textes anciens mais il est également façonné pour déserter n’importe quel lieu. Tant et si bien que c’est presque une délivrance pour les ravisseurs quand un accord est établi avec l’Église et que Edward est relâché, retrouvant les siens. Toutefois, une nouvelle inquiétude taraude les moines : le frère d’Edward, Ecbert a disparu, suite à l’apparition de textes maudits…

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Reprenant le titre de la franchise des jeux vidéo, Assassin’s Creed Valhalla se concentre sur les manuscrits et autres textes remontant à des âges immémoriaux à décoder, traduire, transmettre. Car il s’agit d’un héritage, d’un trésor à décortiquer, en étroite relation avec le démon comme certains le relatent.

Alors ce titre séduira sans nulle doute les passionnés d’anciens grimoires à décoder, à l’instar d’un Da Vinci Code, de férus d’ouvrages poussiéreux de bibliothèques afin d’en déceler la traduction, le code ou l’effet tremplin vers un autre cosmos. D’ailleurs, notons que l’action pure y est pour ainsi dire absente, celles et ceux qui s’attendent à une aventure truffée de dynamisme, serons indéniablement déçus. Il vous faudra vous diriger vers un autre rayon.

Décrypter des connaissances occultes résume idéalement le leitmotiv d’Assassin Creed Valhalla, ni plus, ni moins.

Si la trame de Mathieu Gabella peut sembler attirante d’un point de vue intellectuel, on ne peut malheureusement pas en dire autant du style graphique, pénible à s’y casser les dents. Franchement, avec le meilleur recul au monde qui soit, on fait face à un mode anti –séduction graphique, avec pour sommet du ridicule, des faciès de protagonistes enlaidis, inachevés, davantage proches de marionnettes que de véritables humains. C’est d’autant plus dommage vu le contexte mis en place.

Si quelques planches tout au plus sauvent le naufrage des profondeurs abyssales, c’est uniquement dû à l’arrière-champ, plutôt réussi lors des séquences se déroulant en pleine lumière ou celles travaillées des architectures des abbayes. Il y a décidément un univers qui sépare la qualité graphique des décors à celui des bobines des personnages. A de multiples reprises, on se retrouve avec des visages aux yeux exorbités et pupilles dilatées comme sous l’emprise d’extasie…, ou pire, des portraits de profils à faire fuir les aveugles.

Coq de Combat

2 commentaires sur “Assassin’s Creed Valhalla

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