Scénario : Katarina
Dessin : Ryosuke Fuji
Éditeur : Glénat
192 pages
Date de sortie :
Genre : shônen, heroic-fantasy, jeux vidéo
« Si jamais vous désirez connaître vos racines… ainsi que la vérité sur le monde… Cherchez Bahamut !
– La vérité sur le monde… hein ? Je comptais arrêter le jeu… après avoir battu Wezaemon, mais bon… Entendu… Setsuna ! »
Présentation de l’éditeur :
Sunraku est un passionné de jeux vidéo un peu particulier, qui voue sa vie à s’essayer aux pires “bouses“ : scénario bancal, bugs dans tous les sens… il se délecte à déjouer tous ces pièges ! Mais lorsqu’il décide pour une fois de s’attaquer au MMORPG Shangri-La Frontier, un Greatest Of All Time aux trente millions de membres inscrits, il ne se doute pas qu’il devra faire preuve de tous ses talents pour venir à bout d’une épreuve encore plus corsée. Et tout ceci, affublé d’un masque ridicule !
Suivez notre héros pour vous aventurer avec lui dans un monde de fantasy, vous mesurer aux monstres légendaires, collaborer avec les meilleurs joueurs… et surtout n’oubliez pas de sauvegarder avant que vos points de vie n’arrivent à zéro !
Mon avis :
Ce 6e tome débute sur une dispute au sein de l’entreprise qui a créé le jeu « Shangri-La Frontier » car Sunraku, le héros de cette série, a réussi à éliminer un boss qu’il n’aurait pas dû… qu’il n’aurait pas pu vaincre. Voilà, à peu près, la seule scène qui se déroule dans ce monde, car Shangri-La Frontier se veut un jeu d’immersion totale, tant et si bien que les joueurs semblent littéralement dans la peau de leur personnage.
C’est ainsi que, hormis quelques affiches dignes d’un magazine qui apparaissent de temps en temps pour donner des informations aux joueurs – entrecoupant à la fois l’action et la lecture en cours – on se croirait réellement dans ce monde virtuel où notre héros à la tête d’oiseau se démène pour continuellement augmenter son niveau en compagnie d’un PNJ (personnage non joué) à l’aspect d’un petit lapin blanc en costume.
Un récit d’héroic-fantasy scénarisé par Katarina qui jongle subtilement entre les pensées des joueurs qu’on peut imaginer derrière leur écran d’ordinateur et l’action dans le jeu. Un dynamisme bien rendu par le graphisme de Ryosuke Fuji, dont le dessin est classique pour les personnages et énergique pour les scènes de combat.
Mais tenez-vous le pour dit : cette série est uniquement destinée aux amateurs – experts, dirais-je même – de jeux vidéo car chaque page est truffée d’expressions de gamers qu’il faudrait inlassablement décortiquer quand on est néophytes, ce qui gâche le plaisir. Alors que les connaisseurs maitrisent ce langage rempli d’abréviations, d’initiales, de termes techniques et de combats, et savourent ainsi une aventure d’héroic-fantasy mutlijoueurs.
ShayHlyn.
Je suis meilleur en grammaire que… gamer !
Tenez-vous LE pour dit !🤔😉
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