Scénario : Cee Cee Mia
Dessin et couleurs : Jalo
Éditeur : Dupuis
120 pages
Date de sortie : janvier 2023
Genre : thriller ; fantastique
Ordo ab Chaos
Présentation de l’éditeur
Dans l’ombre du campus de la prestigieuse université New Hope, deux fraternités secrètes se battent pour le pouvoir. Il y a Epsilon, où l’argent est roi, et où sont recrutés les futurs maîtres du monde, et Phusis, ordre mondial prônant équité et justice. Espérant trouver un traitement expérimental pour son frère malade, la jeune Isabella va tenter d’intégrer Epsilon, pourtant réservée aux garçons…
Mon avis
Isabella, sa mère et son frère Billy qui est gravement malade, arrivent dans la ville de New Hope qui semble bien porter son nom puisqu’elle est dotée d’un hôpital de pointe qui pourrait bénéficier à Billy. Hélas, il est mis sur liste d’attente, le fameux protocole étant réservé aux membres de la fraternité Epsilon. Isabella veut sauver son frère et va alors tout faire pour infiltrer cette fraternité dont l’accès est exclusivement réservé aux garçons.
Le décor de cette série young adult est vite et bien planté : une riche ville américaine qui semble gangrenée par une corruption systémique, une famille modeste confrontée à un milieu où l’argent est roi, une maladie mystérieuse, un traitement tout aussi mystérieux, des confréries qui ressemblent plus à des sectes ou des organisations criminelles qu’à autre chose, et une panoplie de personnages bien campés dont certains foutent quand même un peu la trouille. La recette prend bien malgré un pitch assez convenu et prévisible (encore que, les questions soulevées dans ce premier volume piquent un peu notre curiosité!) grâce à une narration très rythmée et sans temps morts. Bref, on se laisse gentiment prendre au jeu du chat et de la souris de ce thriller énigmatique.
Je suis un peu moins fan du dessin, très moderne, très anguleux, sorte de mix entre comics et manga. Ceci étant, le trait précis fait largement le job et colle assez bien au récit. Les amateurs apprécieront.
Un bon premier tome qui réussi à ferrer le lecteur comme le font les bonnes séries télé.
Loubrun
Une drôle d’impression avec l’extrait proposé , comme si les personnages et le décor ont été rajouté de manière artificielle.
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