ARCA T1

Dessin: Joan Urgell.
Scénario: Romain Benassaya.
Éditeur :Les humanoïdes associés.
Date de sortie : 25 janvier 2023
112 pages
Genre : science-fiction.

« Nous ne sommes plus des créatures à votre service à présent, mais vos maîtres. »

Le résumé éditeur.
Éric Rives se réveille d’un long voyage en vaisseau spatial qui devait le mener, lui et les autres passagers, jusqu’à la Griffe du Lion – terre promise où ils espèrent trouver de meilleures conditions de vie que sur l’orbite terrestre qui dépérit. Mais l’équipée réalise rapidement qu’elle n’est pas arrivée à destination et que le voyage a duré bien plus longtemps que les deux cents ans initialement prévus… Avec l’aide de sa coéquipière Jia, Éric part explorer l’extérieur du vaisseau. Ils découvrent alors qu’ils sont enfermés dans un labyrinthe géant défiant toutes les lois de la physique…

Mon avis.
Ne vous fiez pas à la couverture, il ne s’agit pas d’un space-opéra à connotation écologique. Ce 1er volume, c’ est d’abord l’adaptation par Romain Benassaya de deux de ses romans ( Arca et Pyramides). Des titres qui mettent en scène une arche stellaire qui part fonder une nouvelle société sur une planète semblable à la terre. Mais vous verrez qu’ils n’y arriveront pas de sitôt. On y aborde des thèmes comme les comportements d’une mini-société face à l’inconnu, l’interaction avec une autre espèce, les dérives du pouvoir etc. C’ est donc un univers très riche qui vous est présenté. J’ai d’ailleurs eu l’impression en fin de lecture d’avoir lu 3 ou 4 albums tellement le contenu est costaud.
Il y a aussi cette tension permanente qu’on remarque à chaque page. On s’amuse aussi à jouer avec le concept d’espace-temps. Bref, on est en pleine science-fiction comme je les aime.
Aux crayons, on retrouve un dessinateur espagnol qui ne nous est pas inconnu. Joan Urgell a en effet réalisé des titres comme Xie plaie, Dead Life, Trahie ou encore Clivages. Un trait assurément esthétique, presque clinique avec aussi pas mal de minutie pour les décors en second plan. Un petit coté figé aussi mais qui peut aussi avoir son charme ( cfr Léo).
Un album intelligent à découvrir donc pour les amateurs du genre en espérant que le second volume ne prenne pas une distorsion temporelle car là , on va devoir attendre un bon bout de temps.

Sambarca