L’otage Vascon
Scénariste : Jean-Claude Bartoll
Dessin : Eon
Editeur : Soleil
Genre : Historique
Sortie : le 5 mai 2021
Avis de l’éditeur :
Karolus Magnus, connu aujourd’hui sous le nom de Charlemagne, est le fils aîné du premier roi de la dynastie des Carolingiens : Pépin le Bref. Il n’a d’autre choix que de faire la guerre à ses voisins afin d’agrandir le Royaume et pouvoir ainsi devenir l’Empereur de l’Occident à la façon des Augustes de la Rome Antique.
Mon avis :
En l’an 777, la surface du globe sert de défouloir où la violence règne avidement : conquêtes, pillages, destruction, avilissement … Rien n’est épargné par ces torrents de haine vis-à-vis de son prochain. Seul un endroit dans les hautes montagnes, au retranchement entre les Francs et Sarrasins, réside un peuple issu des dernières glaciations dont tout le monde se méfie.
Les sauvages de Vasconie craints de tous. Et pourtant, ils auront à faire avec le grand Roi Karolus Magnus.
Une soif de sang insatiable, un désir ardent de faire face et de réduire à néant le Roi des Francs et Suzerain de Vascones. Et plus particulièrement l’un d’eux : Artza d’Ossau, fils de Lupus le Vascon (détenu prisonnier devant le roi) qui entend bien malgré lui le triste sort réservé à ses frères du Vascon : Une alliance entre le Roi Magnus et les sarrasins de Saragosse pour mettre un terme au despote qui tire les ficelles. Mais d’autres alliances se forment, et de manière bien plus subtiles, jusqu’à la couche du Roi, où sa seconde femme planifie et mijote dans l’ombre.
Par contre, en Vasconie, le peuple prie pour retrouver le prétendant légitime au trône.
Cette trame concoctée par Jean-Claude Bartoll se construit pas à pas, de manière à créer une certaine complicité avec les protagonistes, tous équitablement mis en valeur. Il distille un récit prenant dés l’entame notamment par le biais de mini-séquences où les dialogues donnent le ton.
Mais la grande force de ce Karolus Magnus nous touche par l’audace de sa plume, dont le trait signé Eon, resplendit admirablement. La pluie battante qui paralyse les soldats ; les banquets à caractère belliqueux, chaque prise de vue vaut agréablement le détour.
Une entame alléchante véhiculée tant par une trame soignée que par un type graphique de bonne facture.
Coq de Combat
certains aspects du dessin me font penser à Herman à ses débuts ; notamment la case 2.
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Et bientôt le tome 2 ;-)))
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Ça sent les batailles dans les Pyrénées avec notre Roland de Roncevaux local et son cor !
J’ai de bons souvenirs de restos au Pas de Roland !
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