Fées des Sixties T01

Les disparitions d’Imbolc

Scénario : Jul Maroh
Dessin : Giulio Macaione
Un concept de Gihef, développé par Gihef et Christian Lachenal
Éditeur : Les Humanoïdes Associés
56 pages
Date de sortie : 1er février
Genre : fantasy, policier

« Le 1er février est le jour d’Imbolc, une fête ancestrale célébrée par les païens et par les fées ! »

Présentation de l’éditeur :

Fraîchement débarquée à Londres pour intégrer un grand journal quotidien, Ailith est sollicitée par son ami d’enfance, Elliot, policier anti-fées, qui les accuse de tous les problèmes majeurs depuis leur arrivée dans la capitale anglaise. Plusieurs personnes ont disparu le 1er février dans des conditions plus qu’étranges et le policier est persuadé que c’est un coup des créatures magiques.

Son enquête mène la jeune reporter au cœur de la forêt, où elle fera une rencontre des plus troublantes qui fera ressurgir une vérité enfouie.

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Mon avis :

Dans un monde uchronique, les fées vivent parmi nous, aux vues et aux sus de tous. On les reconnait facilement, dans les rues de Londres, avec leurs ailes multicolores dans le dos et des oreilles pointues. Mais dans les années 60 où Jul Maroh plonge ce premier tome, ces créatures sont un peu l’équivalent des immigrés à l’heure actuelle. Le parti travailliste au pouvoir les accepte, fait des démarches et des lois pour une meilleure intégration, mais toute la population n’adhère pas totalement à cette nouvelle communauté.

C’est le cas d’Elliot, policier de son état, qui voit en ces humanoïdes ailés des criminels en puissance – de la mendicité à la drogue en passant par tous les maux de la capitale anglaise. Alors qu’on peut lire en Une des journaux que les frères Kray sont la lie de l’humanité (véritables criminels qui ont fait trembler l’Angleterre avec le gang, The Firm, durant les Sixties), Elliot voit d’un plus mauvais œil encore les fées sans pouvoir rien y faire. C’est pourquoi il fait appel à Ailith, fraichement arrivée de son Écosse natale pour percer dans le journalisme, pour enquêter sur des disparitions auprès d’un arbre, le soir de la Chandeleur – soit Imbolc dans les anciennes croyances.

Alors que la magie et le néopaganisme font leur come-back dans notre société actuelle, Gihef n’a pas manqué de les mettre au goût du jour dans ce nouveau concept de fantasy. Après « Sirènes et Vikings » place aux « Fées des Sixties » ! L’enquête est rondement menée par notre héroïne dont le passé, on le comprend rapidement au fil des pages, est étroitement lié avec les créatures du « Beau/Petit Peuple ». Quant au graphisme de Giulio Macaicone, il respecte les codes couleurs de l’époque. Rien que l’intérieur de couverture ressemble au papier peint des années 60, entre disco et hippies. Les visages sont très expressifs et l’ensemble donne un résultat très harmonieux qui donne décidemment envie de lire les prochains tomes.

Une série qui va ravir, sans aucun doute, les amoureux des intrigues d’époque avec de la fantasy en prime. Moi, je me suis régalée – comme lorsque j’ai fêté Imbolc (et oui, je suis païenne) où les seules disparitions à ‘déplorer’ furent les crêpes que j’ai englouties !

ShayHlyn.

2 commentaires sur “Fées des Sixties T01

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    1. J’ADORE Carnival Row ! D’ailleurs va bientôt, enfin, y avoir la 2e saison 😍😍 pas loin d’être le même style en effet, mais à une époque plus contemporaine.

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