Scénario : Joris Chamblain
Dessin : Fabrizio Petrossi
Éditeur : Glénat
54 pages
Date de sortie : 9 novembre 2022
Genre : humour, animaux anthropomorphes
Pardon ? J’ai la tête de quelqu’un qui a combattu un dragon, peut-être ?
Présentation de l’éditeur
Plongez dans l’enfance de Balthazar Picsou ! Avant de devenir l’acariâtre oncle Balthazar aux poches bien remplies, Picsou a connu le grand amour et une enfance modeste dans les quartiers de Glasgow. Élevé à proximité des mines, il aime s’y faufiler et explorer les tunnels souterrains avec sa bande de copains. Mais le petit canard aime aussi la magie du théâtre, un loisir réservé aux familles aisées. Lorsque le hasard met sur son chemin la belle Erin, nièce de la directrice de l’établissement, Picsou va s’ouvrir à cet univers passionnant. Ensemble, ils s’amusent en sillonnant la ville jusqu’au jour où la mine commence à décliner. Si elle ferme, c’est la faillite assurée pour Glasgow et ses habitants. Que faire ? Picsou a bien une idée, mais ça demande une sacrée dose d’imagination. En usant d’un subterfuge théâtral bien huilé, il va se lancer dans une entreprise périlleuse qui pourrait sauver la mine et faire naître un dragon insolite dans ses entrailles ! La collection s’agrandit avec les aventures inédites d’un Picsou encore jeune qui finira par partir en Amérique pour y faire fortune. Un album touchant, avec les traits ronds et modernes de Petrossi sur un scénario original de Joris Chamblain.
Mon avis
Le dragon de Glasgow est, à mon avis, l’une des meilleures histoires publiées par Glénat dans la série consacrée aux personnages Disney. Cette aventure se déroulant durant l’enfance de Picsou (McPicsou, on est en Écosse) nous montre une facette de son caractère que nous ne connaissions pas (bien que certains auteurs italiens avaient déjà écrit des histoires dans cette veine). Picsou est un être humain, charitable, qui a même connu l’amour durant cette période. Le récit raconte de manière très tendre les aventures d’une bande de gosses pauvres, ayant comme aire de jeu la mine de charbon où travaillent péniblement leurs parents. La relation entre le jeune Balthazar et la rousse gamine nommée Erin sont émouvantes à souhait et l’auteur a su décrire l’enfance et les premiers émois amoureux avec talent. Le goût du travail et la malice de Picsou sont déjà présents dans les actions de l’enfant qui deviendra le magnat que nous connaissons. La famille est aussi bien décrite et les rapports entre Balthazar et son père criants de vérité. Comme tout récit sur l’enfance et les bandes de gamins, celui-ci a son méchant garnement, Grisou, fils du propriétaire de la mine, qui sera remis à sa place par un Picsou roi du théâtre ! Le dessin de Petrossi est aussi à la hauteur et nous fait bien sentir l’atmosphère de la misère de cette cité minière. Un bel album donc, qui honore en cette fin d’année, les 75 ans de l’oncle Picsou.
JR
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