Scénario : Mark Eacersall ; Henri Scala
Dessin : Boris Golzio
Éditeur : Glénat
116 pages
Date de sortie : septembre 2022
Genre : chronique sociale
« En fait c’est simple. Fastidieux et chiant, mais simple »
Présentation de l’éditeur
2015. Recrutée à la Brigade criminelle, une jeune policière provinciale débarque au prestigieux 36, quai des Orfèvres, à Paris. À 25 ans, elle découvre le travail propre aux homicides, les affaires en cours, les responsabilités qui semblent insurmontables, le prestige, les tâches ingrates, l’émulation, la solitude francilienne, etc. : le métier. Confrontée à des crimes extraordinaires comme à la banalité du mal, entourée de ceux qu’elle considère comme l’élite de la police, la jeune recrue va devoir grandir vite, très vite.
Mon avis
Immersion dans les couloirs aussi exigus que mythiques du 36 quai des orfèvres en plein cœur de Paris sur l’île de la Cité. Lieu incontournable de la brigade criminelle avant que celle-ci ne soit déménagée aux Batignolles dans le nord de la capitale, les murs du 36 auront été les témoins des plus grandes affaires criminelles. C’est dans cet endroit qu’en 2015 une jeune stagiaire fait ses premiers pas dans la prestigieuse brigade criminelle de Paris. Venue de sa province natale, elle est vite plongée dans le bain en rouvrant des vieux dossiers d’homicides non élucidés. Elle apprend le métier, au bureau en épluchant les dossiers, sur le terrain en menant les enquêtes de voisinage ou en relevant les scènes de crimes. De tâches prestigieuses en tâches ingrates, elle est confrontée à la réalité de la police et à la réalité du mal.
En suivant les pas d’une jeune recrue, cette plongée au cœur de la Crim’ se fait en douceur et nous révèle le vrai travail de la police. Loin des films à sensation ou des séries hightech où les gadgets sont rois, le métier se révèle souvent pénible et fastidieux et surtout requiert du bon sens et du flair. Compétences sans doute essentielles pour un bon enquêteur dont l’obsession est l’établissement des faits et la recherche de preuves.
Le scénario est simple mais rudement efficace. On suit donc la jeune Pauline dans son quotidien professionnel et privé, quasiment comme un documentaire camera à l’épaule. Le style sans fioritures du dessinateur va à l’essentiel et restitue au mieux les émotions des personnages et les ambiances des situations. Émotions qui finissent par toucher le lecteur et qui atteignent leur paroxysme avec ce final montrant le départ d’une intervention la nuit du 13 novembre 2015.
Un document riche en informations et en enseignements.
Loubrun
Tiens et pourquoi cristal 417 comme titre ?
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un titre un peu énigmatique, c’est vrai.
Groupe Crim’, section 4, groupe 1, agent n°7 = indicatif radio cristal 417
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Je ne vais pas tarder à le lire !😉
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