Meschugge

Le labyrinthe du Fou

Scénario : Benni Bodker
Dessin : Christian Hojgaard
Éditeur : Glénat
144 pages
Date de sortie : 24 mai 2023
Genre : thriller

« À l’hôpital municipal, le visage de la mort n’est pas paisible, mais déformé par une douleur, une plainte éternelle. »

Présentation de l’éditeur :

Terreur dans le ghetto.

Copenhague, Danemark, 1905. Suite à une série de meurtres de prostituées dans le ghetto, une jeune dactylo d’origine juive est recrutée par la police pour les aider dans leur enquête. Ses recherches la mènent sur la piste d’un meurtrier sanguinaire dont les actes sont ancrés dans de vieilles superstitions et qui marque ses victimes de symboles cabalistiques. Sa traque se transforme peu à peu en quête personnelle, où elle aura à affronter ses propres racines et ses peurs les plus profondes. Et le chasseur devient proie. Le monstre doit à nouveau frapper… Dans la lignée de Jack l’éventreur ou de L’Aliéniste, ce polar scandinave saisissant nous plonge au cœur d’un ghetto où la misère côtoie le crime pour mieux brouiller les pistes d’un prédateur dont les visions de cauchemar sont annonciatrices des terribles événements à venir.

Meschugge_le labyrinthe du fou_Christian Hojgaard_Benni Bodker_Glenat_extrait

Mon avis :

Prévu initialement au mois de septembre 2022 (d’où cette chronique tant en avance), « Meschugge » a été reporté au mois de mai de l’année prochaine : de quoi donner plus que hâte de le lire enfin en entier ! Il faut dire qu’avec une simple prépublication, Benni Bodker et Christian Hojgaard ont réussi à titiller les plus avides des lecteurs de thrillers sombres dans un contexte proche de Jack l’éventreur !

Remontons le temps jusqu’en 1905 au Danemark – The Ripper a sévi en Angleterre à peine 17 ans auparavant – et un scénario semblable se déroule dans les bas quartiers de Copenhague. Des prostituées lacérées, éventrées et laissées ensanglantées sur le pavé du ghetto majoritairement juif. Serait-ce le même auteur ? Qui sait ! Ce qui est certains c’est que les femmes ne sont plus en sécurité… Mais c’est pourtant à l’une d’entre elle qu’un magistrat a charger de mener une petite enquête en parallèle de la police. Nathan (oui, oui, c’est son prénom) est issue d’une famille aisée juive et c’est apparemment un atout pour aller interroger incognito les familles de même culture.

Le scénario de Benni Bodker est classique, mais l’atmosphère est palpable. Il peut fièrement s’ajouter à la liste d’auteurs de polars scandinaves à suivre. Avec lui, et son héroïne, on intègre facilement toutes les classes sociales que Nathan est amenée à rencontrer dans ses recherches. Ce qui est d’autant plus flagrant grâce à Christian Hojgaard dont le dessin est à la fois élégant – comme on peut s’imaginer l’élégance victorienne de cette époque – et atroce quand on se retrouve avec une personne maltraitée allongée sur la table d’autopsie.

Si Glénat se permet la comparaison avec le plus célèbre des tueurs en série jamais capturé et la série télévisée « L’aliéniste » (que je ne peux QUE vous recommander chaudement !) : c’est à raison ! Les amoureux de ce genre à la fois historique et inquiétant ne pourront que trépigner d’impatience, tant pour la BD que pour le roman du scénariste également à venir (ma liste de lecture romans devient de plus en plus longue, moi je vous le dis !).

Notes provisoires, en attendant la version définitive

ShayHlyn.

3 commentaires sur “Meschugge

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